SCENE : Une librairie.
Dr Green : Mon nouveau livre « La réalité cachée » s’attaque à une grande question. Notre univers est-il le seul univers ? De plus en plus de scientifiques comme moi croient que notre univers en est peut-être un parmi beaucoup d’autres, peuplant un énorme cosmos. Et dans « La réalité cachée », j’explore cette possibilité sans demander aux lecteurs d’avoir une quelconque connaissance de mathématique ou de physique.
Sheldon : Hilarant.
Amy : Je suis contente que tu m’aies convaincue de venir. Nous travaillons tellement, il est parfois agréable de glander et faire quelque chose d’idiot.
Sheldon : Je suis d’accord. Attends de voir comment il bêtifie Werner Heisenberg pour le peuple. On se croirait dans un comédie club.
Dr Green : Le principe d’incertitude de Heisenberg peut être vu comme le menu spécial dans certains restaurants chinois où il y a des plats dans la colonne A, d’autres plats dans la colonne B, et si vous commandez le premier plat de la colonne A, vous ne pouvez commander le plat correspondant de la colonne B. c’est un peu comme le principe d’incertitude.
Sheldon : Budum-bump.
Amy : Dis, j’ai entendu quelque chose d’intéressant sur Howard et Bernadette.
Sheldon : Vraiment Amy, des commérages ? Tu me déçois.
Amy : Attends un peu. Le biologiste de l’évolution, Robin Dunbar, à identifié les commérages comme étant un moyen pour former des liens sociaux dans de larges groupes.
Sheldon : pardonne mon langage, mais coquecigrues.
Amy : Et s’il avait raison ? Et en participant pas aux commérages, la société s’écroule en de petites bandes de motocyclistes tatouée se battant à mort pour les dernières boîtes de thon en conserve.
Sheldon : D’accord, comme disent les jeunes aujourd’hui, que dit radio-ragots ?
Amy : Bernadette pense rompre avec Howard.
Sheldon : Je pense que les thons en conserve de notre nation sont sauvés. Attends un moment. Dr Green, une question ?
Dr Green : Oui.
Sheldon : Vous avez travaillé toute votre vie pour éduquer le peuple sur des idées scientifiques complexes.
Dr Green : Oui, en partie.
Sheldon : N’avez-vous jamais pensé à faire quelque chose d’utile ? Peut-être faire la lecture aux personnes âgées ?
Dr Green : Pardon ?
Sheldon : Mais pas vos livres, quelque chose qu’ils apprécieraient. Je plaisante, bien sûr. Grand fan.
Générique.
SCENE : L’appartement de Leonard et Sheldon.
Leonard : Joli tire.
Sheldon : Merci. Mon père m’a appris le tir à l’arc quand j’étais enfant. Il est étrange comme cette activité me rappelle l’odeur du bourbon de chez K-Mart.
Leonard : Parfait.
Sheldon : Je sais. Quel elfe j’aurais fait. Tu penses faire quoi ?
Leonard : Tirer sur la cible ?
Sheldon : Avec quoi ?
Leonard : Une flèche.
Sheldon : Vraiment ? Je ne t’ai pas vu en prendre une de ton carquois.
Leonard : Je ne vais pas faire ça Sheldon.
Sheldon : Leonard, le personnel de chez Nintendo fait de son mieux pour nous aider à recréer une expérience athlétique. Mais nous devons aussi y mettre du notre. C’était injustifié, mais je vais jouer le jeu. J’ai eu une expérience inhabituelle avec Amy la nuit dernière.
Leonard : Ah bon. Comment tu peux le savoir ?
Sheldon : Elle a essayé de me faire participer à des commérages.
Leonard : C’est pas vrai ?
Sheldon : Oui. Je pense qu’une exposition prolongée avec Penny l’ait tourné un peu en pipelette.
Leonard : Alors, qu’est-ce qu’elle a dit ?
Sheldon : Pitié, ce n’était qu’une remarque. Je n’ai aucune envie de participer à cette activité.
Leonard : D’accord, ne me dis rien.
Sheldon : D’accord, écoute. Bernadette pense rompre avec Howard.
Leonard : Oh non, je me demande ce qui s’est passé.
Sheldon : C’est dur à dire. Mes spéculations ne reposent que sur les données que j’ai collecté en regardant le mariage de mes parents s’effondrer. Dans ce cas, la femme plonge dans la religion, l’homme plonge dans une barmaid blonde qui essaie d’acheter mon amour avec des figurines. Oh, je n’ai plus de flèches.
Leonard : Et bien, ces jeux valent vraiment le prix que tu paies.
SCENE : La salle de bain.
Leonard : Priya, je peux entrer ?
Priya : Oui.
Leonard : Oh mon Dieu.
Priya : Quoi ?
Leonard : C’est pas grave, tu ne savais pas. Je vais m’en occuper.
Priya : Qu’est-ce que j’ai fait ?
Leonard : Sheldon n’autorise pas que l’on s’occupe de nos dents aussi près du miroir.
Priya : Tu plaisantes !
Leonard : C’est un problème d’éclaboussement. Tu es sensés te placer derrière le bout de scotch.
Priya : C’est de la folie.
Leonard : Je sais. Fais-le tout simplement. Il va bientôt faire une grande inspection et je n’ai pas envie de perdre mes privilèges pour la télévision.
Priya : Un de ces jours, tu devrais vraiment me montrer ce contrat de colocataire.
Leonard : Je ne sais pas. J’ai un avocat, il a un avocat … C’est plus facile de rester derrière le scotch.
Priya : Au fait, un collègue de travail m’a dit que je pouvais utiliser les tickets des Dodger ce week-end. Ça te plairait ?
Leonard : Oui ! Les Dodger jouent au base-ball, c’est ça ?
Priya : Tu devras m’expliquer le jeu.
Leonard : C’est compliqué, mais les moments importants dont je me rappelle sont être choisis en dernier, frapper par la balle, pleurer, rentré à la maison.
Priya : Enfin bref, j’ai quatre tickets. Et je pensais inviter Bernadette et Howard. Elle est vraiment intéressante, et je pense pouvoir m’habituer à lui.
Leonard : C’est peut-être pas la meilleure idée de les inviter.
Priya : Pourquoi pas ?
Leonard : Ne dis à personne que je te l’ai dit, mais il parait qu’elle va peut-être rompre avec lui.
Priya : Oh, c’est dommage. Mais je connais une personne pour qui c’est une bonne nouvelle.
Leonard : Vraiment ? Qui ?
Priya : Mon frère, il a un gros béguin pour Bernadette.
Leonard : Quoi ? Tu plaisantes ?
Priya : J’ai trouvé des poèmes où il parle d’elle. Très perturbants. « Oh Bernadette, joue de ma clarinette ».
Leonard : C’est difficile à croire.
Priya : Oui. Et durant des années, toute ma famille était convaincue que c’était lui qui adorait la clarinette. Et ce bout de scotch, c’est pour quoi ?
Leonard : Celui-là c’est pas pour toi, tu t’assieds.
SCENE : Le hall d’entrée de l’immeuble.
Leonard : Salut.
Penny : Salut, comment ça va ?
Leonard : Ça va. Tu as entendu pour Howard et Bernadette ?
Penny : Bien sûr que j’en ai entendu. D’où l’as-tu entendu ?
Leonard : Je l’ai entendu de Sheldon. C’est Amy qui lui a dit.
Penny : C’est pas vrai, c’était totalement confidentiel quand j’ai parlé à Amy. Certaines personnes ne savent pas se taire ! Enfin peu importe, je suis sûre que Bernadette peut mieux faire.
Leonard : Tu penses qu’un astrophysicien indien sexuellement ambivalent avec un mutisme sélectif et un problème d’alcool est mieux qu’un juif de 50 kg qui vit encore chez sa mère ?
Penny : Tu plaisantes, Raj aime Bernadette ?
Leonard : Je n’ai pas dit Raj. Qui a dit Raj ?
Penny : Dis-moi tout, comment tu le sais ? Il te l’a dit ?
Leonard : Non.
Penny : Alors qui ?
Leonard : Je ne peux pas le dire !
Penny : Priya te l’a dit. Quelle commère. C’est pas une qualité très attirante chez une femme, Leonard. Je ne juge pas, juste mon opinion.
Leonard : L’important s’est que si ça se sait, ça détruirait l’amitié de Raj et Howard.
Penny : Tu n’as pas à t’en faire pour moi. A l’inverse de Priya et Amy, je sais garder un secret.
Leonard : C’est toi qui a commencé en parlant à Amy.
Penny : C’était confidentiel !
SCENE : L’appartement de Raj.
Raj : Bonjour papa, bonjour maman, comment allez-vous ?
Mme Koothrappali : Nous sommes très riches dans un pays très pauvre, alors on n’a pas de quoi se plaindre en général.
Mr Koothrappali : Alors Priya, ça te plait de rester avec ton frère ?
Priya : C’est chouette, mais si je reste plus longtemps à Los Angeles, je pense prendre mon propre appartement.
Mme Koothrappali : Pourquoi ? Rajesh ne te fait pas te sentir à l’aise ? Rajesh, pourquoi ne fais-tu pas sentir ta sœur à l’aise ?
Raj : Je fais tout pour la rendre à l’aise. De toute façon, elle ne dort pas ici la moitié du temps…
Mr Koothrappali : Quoi ? Où est-ce que tu dors Priya ?
Priya : C’est une expression, papa. Ça veut dire que je travaille tard.
Mme Koothrappali : Pitié, ne me dis pas que tu fréquentes un américain. Je savais que ça arriverait. Rajesh, as-tu laissé ta sœur sortir avec ce petit gars Howard ?
Mr Koothrappali : Attends un peu. Fréquenter nu américain n’est pas si mal. Il est juif. Ces gens sont très prospères, et ils ne boivent pas beaucoup.
Raj : Ça n’a aucune importance, Howard a une petite amie.
Priya : Pour le moment.
Raj : Tu veux dire quoi ?
Priya : Je te le dirai plus tard.
Raj : Ça ne va plus très bien entre lui et Bernadette ?
Mme Koothrappali : Qui est Bernadette ?
Mr Koothrappali : Ça ne sonne pas juif.
Mme Koothrappali : Ça ne veut rien dire. Winona Rider est juive.
Mr Koothrappali : On s’éloigne du sujet. Rajesh, je veux que tu fasses plus d’efforts pour que ta sœur se sente chez elle.
Priya : Merci papa.
Raj : Ne t’en fais pas, je partage tout avec elle, y compris mon ami Leo …
Priya : Bonsoir maman, bonsoir papa.
Raj : Mon Dieu, je pense que tu as cassé mon orteil !
Priya : Tu aurais du garder ta bouche fermée.
Raj : Très bien. Qu’est-ce qui se passe avec clairinet … Bernadette ?
SCENE : Le restaurant universitaire.
Sheldon : J’ai pensé aux efforts de Dr Green pour rendre les sciences compréhensibles pour le peuple.
Leonard : Ah bon ? Et alors ?
Sheldon : C’est tout, j’y ai juste pensé. Maintenant, je pense aux équations fractales. Maintenant, je pense aux origines de l’expression « train de pensées ». Maintenant, je pense aux trains.
Raj : Tu entends ça ?
Howard : Désolé, j’étais ailleurs.
Leonard : Espèce de veinard.
Sheldon : Maintenant, je pense à de la gelée de fruits.
Raj : Alors, qu’est-ce qu’il y a ?
Howard : C’est à propos de Bernadette.
Raj : Oh non, j’espère que tout va bien.
Leonard : Quoi que se soit, nous sommes là pour toi. Tu peux tout nous dire.
Raj : Oui, que ce soit heureux ou dévastateur.
Howard : Je vais la demander en mariage.
Leonard : Mariage ?
Raj : Quoi ?
Howard : Oui, je suis juste en train de chercher le bon moment pour faire ma demande.
Leonard : Je pense que …
Raj : Ne te presse pas.
Howard : Oh génial, c’est mon coussin David pour la bague. Hey, David, tu as trouvé quoi ? Mais oui, un demi-carat, c’est bien. Ces super petites mains font tout paraitre gros. C’est une des raisons pour laquelle je l’aime.
Leonard : Il n’a vraiment aucune idée de ce qui se passe.
Raj : Je sais. Ça va être horrible.
Sheldon : Pourquoi tu souris ?
Leonard : Oui Raj, pourquoi ?
Raj : Sourire a une autre signification dans mon pays. Tu sais, larmes de joies, sourire de tristesse. Ils sont fous en Inde.
Sheldon : Oh, je repense aux trains !
SCENE : L’appartement de Leonard et Sheldon.
Amy : Est-ce que je t’ai dit que notre labo a reçu une bourse pour étudier l’addiction.
Sheldon : Non.
Amy : C’est fascinant. J’ai récemment dressé un capucin à fumer des cigarettes.
Sheldon : As-tu appris quelque chose ?
Amy : Oui. Il a l’air bien plus cool que les capucins non-fumeurs. Bien que la concurrence ne soit pas très rude. Tout ce que les autres singes font c’est s’asseoir et se masturber.
Sheldon : Si ça ne te dérange pas, j’aimerais arrêter de t’écouter et commencer à parler.
Amy : Je t’en prie.
Sheldon : Howard nous a fait part de ses intentions de demander Bernadette de l’épouser.
Amy : Je ne comprends pas. Le premier ragot indiquait une rupture imminente.
Sheldon : Je sais. L’opinion générale est que sa demande va rencontrer un humiliant et douloureux rejet. Tout le monde est tout excité. Bien que personne ne l’ait mis sur Twitter.
Amy : Il n’est pas surprenant que cette histoire ait capturé l’attention de notre petit groupe d’amis. Connais-tu la théorie des mèmes ?
Sheldon : Je connais tout, mais continue.
Amy : La théorie des mèmes suggère que tout ragot agit comme une entité vivante, cherchant à se reproduire, utilisant les êtres humains comme leur hôte.
Sheldon : L’épidémiologie mèmetique ne m’est pas étranger. A l’école primaire Johnson, la phrase Shelly Cooper est une merde puante, s’est répandu comme une trainée de poudre.
Amy : Je pense bien. C’est de l’or.
Sheldon : Ton hypothèse des mèmes m’intrigue. Comment pourrions-nous l’examiner de plus près ?
Amy : As-tu des scrupules morales à expérimenter sur des êtres humains ?
Sheldon : C’est une des rares interactions avec des gens qui ne me répugne pas.
Amy : Nous devons inventer un ragot excitant.
Sheldon : Et un deuxième beaucoup moins excitant comme groupe de contrôle.
Amy : Puis nous suivrons sa progression à travers notre groupe social et interpréterons les résultats avec les différents prismes académiques de la théorie des mèmes, les ragots algébriques et l’épidémiologie.
Sheldon : Bravo ma chère, avoir réussi à me lancer dans les sciences sociales. Tu es une diablesse, Amy Farrah Fowler.
SCENE : La porte de Penny.
Penny : Oh, hey, Amy. Quoi de neuf ?
Amy : Sheldon et moi avons eu des rapports sexuels. Une autre nouvelle, je pense commencer un jardin d’herbes aromatiques. Motus et bouche cousue. Au revoir.
SCENE: Le Cheesecake Factory.
Bernadette : Oh, hey, Raj, qu’est-ce que tu fais ici?
Raj : J’étais d’humeur à boire tout seul, parce que je suis sombre et profond.
Bernadette : Alors, Howard n’est pas là ?
Raj : Non. C’est une de ces fois où ce n’est que toi et moi. Come quand nous sommes allés à trois au cinéma et que toit et moi avons attendu à la porte des toilettes pendant que Howard vomissait des réglisses et du Dr. Pepper. Tu t’en souviens ?
Bernadette : Oui.
Raj : Moi aussi. Merveilleuse soirée.
Penny : La 16 veut commander des apéritifs.
Bernadette : Oh, merci.
Raj : C’était sympa.
Penny : Qu’est-ce que tu fous ? Howard est ton meilleur ami, et ça c’est sa petite amie. Tu devrais avoir honte de toi.
Raj : Je l’étais quand je suis rentré, mais c’est incroyable l’effet que l’alcool a sur la culpabilité. De plus, ce que tu ne sais peut-être pas est que Bernadette est sur le point de rompre avec Howard.
Penny : Je sais ça. Comment toi tu le sais ?
Priya : Ma sœur me l’a dit.
Penny : Oh, cette salope qui sait pas se taire ! Désolée.
Raj : C’est pas grave. Tu devrais entendre ce qu’elle dit sur toi.
Penny : Bon, écoute, ce n’est pas parce que Howard et Bernadette ont quelques problèmes que tu as le droit de lui tourner autour.
Raj : Qu’est-ce que je peux faire d’autre ? J’arrête pas de penser à elle.
Penny : Très bien, pense alors à ça. Sheldon et Amy ont couché ensemble.
Raj : Ferme ton cul !
Penny : Oui, c’est vrai. Amy me l’a dit.
Raj : Comment ça a pu se produire ? Est-ce qu’ils savaient que c’était ce qu’ils faisaient quand ils l’ont fait ?
Penny : Je suppose qu’ils ont fini par comprendre.
Raj : Wow. Je n’arrive pas à croire que Smelly Pooper s’est finalement fait sauter.
SCENE : L’appartement de Leonard et Sheldon.
Leonard : Salut.
Sheldon : Salut.
Leonard : J’espère que tu as faim.
Sheldon : Intéressant. Un sentiment amical dans ce pays, cruelle moquerie au Soudan. C’est une leçon en contexte.
Leonard : Amy a-t-elle se joindre à nous pour le dîner ?
Sheldon : Oui, je le crois.
Leonard : Bien, bien. Est-ce que tout … va bien entre vous deux ?
Sheldon : Oui. Pourquoi tu demandes ?
Leonard : Comme ça. J’ai parlé à Raj, et il a mentionné quel charmant éclat elle a ces derniers jours.
Sheldon : Voulait-il dire, comme si elle est restée au soleil s’occupant du jardin sans mette de chapeau ou de crème solaire ?
Leonard : Non. Ce n’est pas ce qu’il voulait dire.
Sheldon : Et bien, nous ne saurons peut-être jamais. Comme ma mère le dit, les asiatiques sont un peuple énigmatique. Maintenant, si tu veux bien m’excuser, j’ai du travail qui m’attend.
Leonard : Oui, du travail. Espèce de cachotier !
Sheldon : Tu as tout entendu ?
Amy : Chaque mot. Notre faux ragot même a apparemment atteint son nœud lambda.
Sheldon : Ça bouge plus vite que ce que nous pensions.
Amy : Je suis d’accord. Il semble que la vitesse de transmission du ragot est proportionnel au nombre de nœuds au carré.
Sheldon : Je dois dire, Amy, prétendre avoir eu des rapports avec toi me satisfait énormément.
Amy : Doucement, Sheldon. Je n’en suis pas encore là.
SCENE : Quelques minutes lus tard.
Leonard : Passe la sauce soja.
Howard : Tiens.
Amy : Bernadette vient de me questionner sur notre relation sexuelle. Le même a atteint sa pleine pénétration.
Sheldon : Jeu de mots voulu ?
Amy : Non. Heureux accident.
Sheldon : C’est remarquable. Moins de 24 heures.
Amy : Je dois te dire qu’elle a demandé des détails sur nos ébats.
Sheldon : Intéressant. Ça a donc dépassé le simple acte de coït à une description coup par coup on dirait.
Amy : Jeu de mots voulu ?
Sheldon : Je suis désolé. Quel jeu de mots ?
Amy : Pas important. J’ai décrit tes ébats sexuels comme réservé mais effectif.
Sheldon : J’aurais référé que tu ne dises pas ça. Les filles ne vont plus savoir me résister et je suis déjà assez occupé comme ça.
Howard : Hey, tout le monde, je veux demander quelque chose à Bernadette, et je ne peux penser à un meilleur moment que quand je suis avec tous mes amis.
Leonard : Oh, attends Howard. Il y a pleins de meilleurs moments.
Raj : Leonard, arrête. L’homme est en train de parler. Laisse-le dire ce qu’il veut, et que les dés soient lancés.
Howard : Merci. Bernadette Maryann Rostenkowski.
Bernadette: Oh mon Dieu, qu’est-ce qui se passe ?
Howard : Je sais que les choses ne sont parfaites entre nous, et qu’on a eu nos problèmes, mais je dois te dire, depuis le moment où …
Bernadette : Howard, laisse-moi t’arrêter tout de suite.
Raj : C’est le moment.
Bernadette : Oui.
Howard : Oui, quoi ?
Bernadette : Oui, je veux t’épouser.
Howard : Tu le veux ?
Raj : Tu le veux ?
Bernadette : Je le veux. Je le veux !
Howard : Oh, je t’aime tellement.
Bernadette : Oh, je t’aime aussi.
Leonard : Félicitations !
Bernadette : Oh, c’est si excitant !
Amy : Je me demande ce qui l’a fait changer d’avis.
Sheldon : Peut-être que votre discussion sur mes prouesses sexuelles lui a rendu sa foi en l’amour.
Amy : Cette explication se vaut autant qu’une autre.
Howard : C’est génial …
SCENE : La porte de Penny.
Penny : Oh, salut Amy. Bernadette vient de m’envoyer un message. Howard l’a demandé en mariage ?
Amy : Oui, pas important. Je suis venue pour te faire savoir que je me fais mette des orthèses. Aussi, je porte l’enfant de Sheldon. Motus et bouche cousue.
Leonard : Tu es enceinte ?
Amy : Wow. Ça parle aussi d’orthèses ?
Fin de l’épisode.