SCENE : L’appartement de Leonard et Sheldon.
Sheldon : Buona sera, Luigi’s Pizza. Buona sera. Ça veut dire bonsoir en italien. Si je peux me permettre, devant vous expliquer cela remet en question l’authenticité de votre ristorante.
Leonard : Ok, je sors.
Sheldon : Un momento. Oh, pour l’amour du ciel. Maintenant vous êtes délibérément stupide. Tu vas où ?
Leonard : Je vais manger avec Priya chez Raj. Howard sera là aussi. Tu veux venir ?
Sheldon : Mais on est jeudi soir. Et le jeudi, tout le monde vient ici pour la pizza. Ou un fac-similé raisonnable préparé par quelqu’un qui prétend être Luigi, mais qui parle bizarrement comme Jackie Chan.
Leonard : On ne peut pas faire une exception pour ce soir ?
Sheldon : Nous pourrions. Nous pourrions également cessez d’employer la lettre « M ». Mais je pense que cette idée est *alvenue et i*bécile.
Leonard : Contente-toi de venir chez Raj avec moi.
Sheldon : Eh bien, je ne peux pas aller à une fête.
Leonard : Ce n’est pas une fête. C’est le même groupe de gens qui vient ici qui traine là-bas ce soir.
Sheldon : Je suis désolé, mais cinq personnes qui mangent et parlent, c’est une fête.
Leonard : Comment se fait-il que ce n’est pas une fête quand nous le faisons ici ?
Sheldon : Parce qu’on organise pas de fête.
Leonard : Je ne sais pas quoi te dire, Sheldon. Je vais voir Priya. Tout le monde est là-bas. Tu viens ou non ?
Sheldon : Eh bien, non, monsieur, et vous savez pourquoi ? En un mot, tradition. Chaque jeudi soir depuis huit ans, toi, moi et nos amis nous rassemblons ici à cet endroit précis pour manger du pain recouvert de fromage et de sauce, pour parler des problèmes du jour, et oui, pour partager un rire ou deux. Mais je suppose que notre riche héritage ne veut rien dire pour toi.
Leonard : Tu dois avoir raison. A plus !
Sheldon : Attends ! Leonard ! Attends ! Qu’est ce que je vais faire pour le dîner ?
Leonard : Viens avec moi chez Raj et mange là-bas.
Sheldon : Je ne peux pas faire ça. Et s’il sert de la panse de brebis farcie et du boudin noir ?
Leonard : Je ne pense pas qu’il servira ça.
Sheldon : Mais si c’est le cas ? Je serai obligé de manger du foie et des poumons farcis dans un estomac de brebis. Et franchement, le boudin s’est essentiellement la même chose. Je ne sais pas pourquoi il sert les deux.
Leonard : Qu’est ce que tu veux faire ? Tu veux venir avec moi ou t’asseoir ici tout seul ?
Sheldon : Non, je vais venir à votre fête de la brebis. Mais je te le dis. On est *alade de faire ça. Complètement *alade.
Générique.
SCENE : L’appartement de Raj.
Sheldon : Oh mon Dieu !
Leonard : Quoi ?
Sheldon : La télévision de Raj. Je viens juste de réaliser qu’on est sur le point de passer une soirée à regarder un écran plasma avec un amas de pixels morts dans le coin en haut à gauche.
Leonard : Ne regarde pas la télé alors. Lis un livre.
Sheldon : Et être un paria social ? Oh, tu sais, ce n’est pas mon style. Le soupir audible est une marque d’exaspération c’est ça ?
Leonard : Oui.
Sheldon : Est-ce à cause de moi ou bien des pixels morts ?
Raj : Hé, vous arrivez pile à l’heure. On a fait des Tex-mex.
Leonard : Oh, ça à l’air bien.
Sheldon : Oh, des indiens faisant des Tex-mex. Autant avoir une pizza chinoise.
Priya : Salut, toi.
Leonard : Salut.
Howard : Ça doit être drôle pour toi, non ? Regarder Hofstadter aspirer la salive de la bouche de ta sœur ?
Sheldon : Excusez-moi, avant que cette soirée ne continue, il faut décider où tout le monde va s’asseoir.
Priya : Il n’y a pas de place assignée, Sheldon. Assieds-toi n’importe où. Mets-toi à l’aise.
Sheldon : Oh, que c’est fun. On est comme des hippies à un rassemblement.
Leonard : Assieds-toi ici.
Sheldon : Tout à fait, mec. Tout à fait. Oh, regarde. C’est Harry Potter et 98 % de la Pierre Philosophale.
Raj : Okay, on a des fajitas avec tous les ingrédients, donc fais la tienne.
Sheldon : Fabuleux. Un dîner, avec quelque assemblage requis.
Priya : Tu veux une Margarita, Sheldon ?
Sheldon : Une Margarita ? Où sommes-nous ? Que se passe-t-il ?
SCENE : Le Cheesecake Factory.
Penny : Oh. Salut, Sheldon. Qu’est-ce que tu voudras ?
Sheldon : De l’eau. Propre. Avec un petit parasol.
Penny : Où sont tous tes amis ?
Sheldon : Malheureusement, Penny, ce soir, je suis le Dark Knight, errant seul dans ces rues dangereuses. Avec un coupe-vent pour cape, et une expression sévère pour masque.
Penny : Okay.
Sheldon : Excuse-moi ? N’est-ce pas le moment où tous les barmen du monde nettoient distraitement le bar et compati aux malheurs du client en difficulté ?
Penny : Eh bien, j’allais chercher ton stupide parasol, mais d’accord. Qu’est-ce qui t’ennuie, mon pote ?
Sheldon : Je ne pense pas que ton cœur y est, mais vu que tu as demandé … Apparemment, vu que Leonard sort avec la sœur de Raj, on est tous forcé de se retrouver dans son appartement.
Penny : Oh, l’horreur.
Sheldon : En effet. Ouais, à un moment, Raj a mis de la musique reggae, et sa sœur a enlevé ses chaussures. C’était comme les derniers jours de Caligula. Oh, je dois prendre ça. Parasol ? Je me demande ce qui l’exaspère. Allo ?
Amy : Sheldon, tu vas bien ? La dernière fois qu’on a parlé, tu allais prendre un taxi pour rentrer de chez Raj, mais selon Facebook, tu viens d’arriver au Cheesecake Factory.
Sheldon : Oui, j’étais dans un taxi, mais le conducteur ne ressemblait en rien à la photo sur son permis de conduire, j’ai donc sauté du taxi et je me suis enfui.
Amy : Judicieux.
Penny : Voilà. Tout comme des alcooliques en cure de désintox dabs les Caraïbes.
Amy : Salut, meilleure amie.
Penny : Oh, salut Amy. Ça va ?
Amy : Bien. Depuis cet angle de vue, je peux voir tes narines.
Penny : Ouais, ça vaut le coup d’être en vie, non ?
Sheldon : Ne t’inquiète pas. Mes problèmes peuvent attendre pendant que vous gloussez comme des poules.
Penny : Ecoute, Sheldon, Leonard sort avec Priya. Elle reste chez Raj. Ça veut dire que vous allez tous probablement passer du temps là-bas.
Amy : Penny, je suis désolé de t’avoir entraîné dans cette histoire. Je sais que tu es dévastée parce que ton ex a trouvé une nouvelle amoureuse, excitante, et avec une peau couleur caramel sans défaut.
Penny : Ok, je ne suis pas contrariée vis-à-vis de Leonard et Priya.
Amy : Tes narines indiquent le contraire.
Sheldon : Tic-tac-tic-tac.
Amy: Sheldon, regarde-moi. Je pense qu’il est temps de te rendre compte que Leonard est le noyau de ton groupe social. Là où il va, le groupe va.
Sheldon : Leonard, le noyau ? Ça n’a aucun sens. Je suis l’elfe lunatique vers lequel tout le monde se tourne pour passer un bon moment.
Amy : Je ne dis pas que tu n’es pas drôle. Tu es la personne la plus drôle que je connaisse.
Penny : Beaucoup de monde pense que c’est drôle quand je suis là.
Amy : Ne soit pas dans le besoin, meilleure amie. C’est probablement en partie ce qui a poussé Leonard à te quitter. Ce que je veux dire Sheldon, c’est que votre groupe est centré autour de Leonard. Si c’était une ville, ça serait Leonardville. Si c’était une nation islamique, Leonardstan. Si c’était le berceau du cinéma, on chanterait tous « Hourra pour Leonardwood ».
Penny : Ooh, j’en ai une. Si vous étiez un groupe de musique, on vous appellerait Leonard et les Leonards.
Amy : Si indigent.
SCENE : L’appartement de Leonard et Sheldon.
Leonard : Tu fais quoi ?
Sheldon : Je prépare des en-cas.
Leonard : Tu sais que tout le monde va manger chez Raj ce soir aussi.
Sheldon : Je n’ai pas dit que les en-cas étaient pour vous, si, Mr je me mêle de tout ?
Leonard : Tu as invité des gens ?
Sheldon : Oui. Ça doit te tarauder de savoir qui. D’accord, je vais te le dire. Stuart, de la boutique de comics, Barry Kripke de l’université, l’ex-petit ami de penny, Zack et LeVar Burton l’acteur.
Leonard : Vraiment ? LeVar Burton vient ici ?
Sheldon : C’est possible. Je lui ai envoyé un Tweet.
Leonard : D’accord, alors dis-lui que je l’ai adoré dans Star Trek.
Sheldon : S’il te plaît Leonard, arrête d’essayer de t’incruster avec mes nouveaux amis.
Leonard : Bien sûr. Bonne nuit.
Sheldon : Leonard ?
Leonard : Ouais.
Sheldon : On a fait un bout de chemin, toi et moi.
Leonard : D’accord …
Sheldon : Mais le changement fait partie de la vie.
Leonard : C’est certain.
Sheldon : D’accord. J’ai des invités qui arrivent. J’ai bien peur de devoir te demander de partir maintenant.
Leonard : Je pars.
Sheldon : Ne rend pas ça plus dur que ça ne l’est, Leonard.
Leonard : Au revoir, Sheldon.
Sheldon : Et au revoir à vous, monsieur. Il reviendra.
Leonard : Bien sûr que je reviendrai. J’habite ici !
SCENE : Quelques minutes plus tard.
Sheldon : Eh bien, il semblerait que LeVar Burton ne se joindra pas à nous ce soir. On peut commencer. J’ai pensé que ce serait bien de faire un tour de salle pour se présenter et dire pourquoi on est là. Ok. Je suis Sheldon. Pour les lecteurs réguliers du The New England Journal of High Energy Physics, je n’ai pas besoin de me présenter. Si vous ne connaissez pas cette revue, il y a un exemplaire gratuit dans votre sac à surprise. Stuart ?
Stuart : Salut. Je suis Stuart. Je tiens une boutique de comics, dans laquelle je vis actuellement, pour des raisons financières. Et je suppose que ce que j’attends le plus de cette soirée est une douche chaude.
Sheldon : C’est très bien, Stuart. Zack ?
Zack : Je suis Zack et je euh … Est-ce qu’on pourrait revenir à moi plus tard ?
Sheldon : Bien sûr. Barry ?
Barry : Moi c’est Barry Kripke, et je suis là parce que tu m’as dit qu’il allait y avoir une sauterie. Quand est-ce qu’on fait cette sauterie ?
Sheldon : Patience, patience, Barry. La sauterie … la loterie est le bouquet final d’un festival d’amusement et de folie qui durera toute la soirée.
Barry : J’ai une autre question …
Sheldon : Oui, tu dois être présent pour gagner.
Zack : Ok, je suis prêt. Moi c’est Zack, et je euh … Ah mince, pourquoi c’est si dur ?
SCENE : L’appartement de Penny.
Penny : Oh, salut.
Bernadette : Salut.
Amy : Yo, P-dog.
Penny : Quoi de neuf ?
Bernadette : On est ici pour te kidnapper pour une soirée entre filles.
Amy : Le terme kidnapper est employé par espièglerie.
Penny : J’avais à peu près saisi.
Amy : Bien. Maintenant mets cette taie d’oreiller sur ta tête.
Penny : Non.
Amy : Elle était bien plus marrante, avant que Leonard ne la frappe au cœur.
Bernadette : On a juste pensé que tu voudrais peut-être sortir et passer un bon moment, peut-être aller danser.
Penny : Oh. Merci, mais je ne suis pas vraiment d’humeur à ça.
Amy : Tu comprends effectivement que ça te distraira au lieu de t’obséder sur la riche variété des doux attouchements que ton ex-petit ami reçoit actuellement du brûlant joyau de Mumbai.
Penny : Ok, écoutez. Si j’accepte de sortir avec vous, est-ce que vous promettez d’arrêter de me parler de Leonard et Priya ?
Amy : Oui.
Bernadette : Bien sûr.
Penny : Très bien. Je vais me changer. Entrez.
Amy : Si tu m’avais laissé apporter le chloroforme, on n’aurait pas eu à subir cette conversation inutile.
SCENE : L’appartement de Sheldon et Leonard.
Zack : Enfin bref, une fois qu’on a fini de faire du snowboard, je retourne au chalet et je me pose dans le jacuzzi. Il n’y a personne dans le coin, alors bien sûr je suis à poil. Direct après, une superbe meuf se pointe, complètement bourrée, et veut y entrer avec moi.
Sheldon : Question. C’était un jacuzzi ou un bain à remous ?
Barry : Vraiment ? C’est ça ta question ?
Zack : C’est quoi la différence ?
Sheldon : Jacuzzi est une marque. Bain à remous est le terme générique. Pour résumer, tous les jacuzzis sont des bain à remous, mais tous les bains à remous ne sont pas des jacuzzis.
Zack : Est-ce que c’est comme tous les pouces sont des doigts, mais tous les doigts ne sont pas des pouces ?
Sheldon : De manière surprenante, oui.
Zack : Cool. Du coup, c’est quoi exactement les orteils ?
Stuart : Est-ce que tu pourrais en revenir à la fille bourrée ? J’aimerai avoir quelque chose à penser sous la douche.
Zack : Oh, ouais. Bien. Bref, elle a enlevé tous ses vêtements, montée dans le jacuzzi, et la première chose que j’ai vu …
Sheldon : Le niveau de l’eau monté.
Zack : Non.
Sheldon : Bien sûr que si. On dit qu’Archimède, l’ancien mathématicien grec, a découvert le principe de déplacement en prenant son bain.
Barry : Incroyable. Continue, Zack. La fille bourrée est nue, toi à poil, continue.
Sheldon : Pardonnez-moi, mais je pense que vous trouverez que mon histoire est plus intéressante.
Barry : Est-ce qu’il y a des seins mouillés dedans ?
Sheldon : Mieux. Il y a une couronne d’or. Voyez-vous, le roi se demandait combien il y avait d’or dedans et a chargé Archimède de trouver une solution. Comme la forme de la couronne était irrégulière, il n’y avait aucun moyen mathématique de déterminer son volume. Mais, tandis qu’il prenait son bain, Archimède réalisa qu’il pouvait immerger la couronne et mesurer de combien l’eau montait.
Zack : Donc, en résumé, j’ai couché avec elle.
Sheldon : Quand il a eu fini, il s’est écrié « Eureka » !
Zack : Non, je crie toujours « Holy moly ». Je ne sais pas pourquoi. Je le fais, c’est tout.
Sheldon : Très bien, ceci conclut la partie « apprendre à se connaître » de la soirée. Qui est prêt à jouer à d’anciens jeux vidéos ? Et la sélection de ce soir comprend «A la rescousse des Schtroumpfs dans le château de Gargamel » de ColecoVision, « Cookie Monster Munch » d’Atari, et pour vous les fans d’aventures textuelles, « Zork ». Prenez-moi, prenez-moi, je suis marrant.
Barry : Tout ça craint un max. Qu’est-ce que vous dites d’aller chercher un karaoké dans ma voiture, on se saoule et on fait péter le toit de cet endroit ?
Zack : Super, je vais chercher des bières.
Stuart : Et je vais prendre une douche. On se retrouve ici dans 15 minutes.
Barry : Ça marche.
Sheldon : Je ne suis pas content.
SCENE : L’appartement de Raj.
Leonard : C’est délicieux. Ou as-tu appris à faire du chili ?
Priya : Quand j’étais à l’université en Angleterre, ma colocataire venait du Texas.
Leonard : J’espère qu’elle n’était pas comme mon colocataire texan.
Priya : Sheldon est un peu bizarre, non ?
Howard : Oh, s’il te plaît. Ce salopard fou au regard excentrique dans le rétroviseur.
Leonard : Saviez-vous que, conformément à notre accord de colocation, je dois me laver les pieds avant de rentrer dans la douche ? Et ce n’est pas dans l’évier. Nous avons chacun des seaux spéciaux.
Howard : Raj, tu n’as jamais dis à ta sœur à propos du moment où Sheldon s’est fait frapper par Bill Gates ?
Priya : Oh, mon Dieu, tu plaisantes.
Raj : Non. Gates a fait un discours à l’université. Sheldon s’est approché de lui et a dit, 3peut-être que si vous n’étiez pas aussi distrait par les enfants malade d’Afrique, vous auriez pu améliorer Windows Vista ».
Leonard : Bam ! En plein dans le nez. Ça m’a rendu fier d’avoir un PC.
Raj : J’aimerai proposer un toast à une rare et magnifique soirée sans Sheldon.
Leonard : Bravo !
Howard : Santé ! Vous réaliser que c’est la première fois que nous faisons ça sans avoir à écouter Sheldon nous expliquer pourquoi on appelle ça un toast ?
Priya : Pourquoi ça s’appelle un toast ?
Leonard : Oh, les anciens romains mettaient des toasts piquants dans leur bol de punch.
Raj : Sheldon le raconte mieux.
Leonard : Ouais en quelque sorte.
Howard : Ouais.
Leonard : Ah, merde, il me manque.
SCENE : L’appartement de Penny.
Penny : Où voulez-vous aller danser ?
Bernadette : On espérait que tu connaitrais un endroit.
Amy : Oui, peut être un endroit bondé avec de jeunes et magnifiques corps transpirant et se tordant les uns contre les autres dans une glorieuse orgie de chair.
Penny : Oh oui. Je connais cet endroit qu’est-ce que vous en pensez ?
Amy : Cela devrait suffisamment exhiber ta poitrine pour attirer un nouveau partenaire ou un nourrisson affamé.
Penny : Ok, parlons de ce sujet une fois dd plus. Ce n’est pas parce que Leonard a une nouvelle copine que je dois sortir et coucher avec des mecs.
Bernadette : Mais tu pourrais si tu voulais, non ?
Penny : Oui, sûrement.
Bernadette : Choisi le mec le plus sexy de la salle, ramène le chez toi et fais lui des choses indescriptibles, ensuite jette le sur le trottoir avec un sourire sur son visage et des marques de dents sur ses fesses ?
Penny : Plus ou moins.
Amy : Comment c’est ?
Penny : Je ne sais pas. C’est amusant pendant que tu le fais. Et après c’est surtout de l’embarras, répulsion et regret.
Bernadette : Je réfléchirais bien à ça toute la journée.
Penny : Oui, eh bien ce n’est pas ce qui va se passer ce soir. Vous savez, pour la première fois de ma vie, je ne suis pas en couple, et je suis d’accord avec ça.
Amy : Tu sais, si t’occuper de toi est nouveau pour toi, je serais heureuse de partager quelques techniques féminines pour se soulager que je perfectionne depuis plusieurs années. Par exemple, as-tu une brosse à dents électrique ?
Penny : Euh, non.
Amy : Tu devrais en avoir une.
Bernadette : Qu’est-ce que c’est ?
Amy : Ça à l’air d’être quelque chose préservé entre deux pièces d’acrylique.
Penny : Oh, c’est un flocon de neige du Pôle Nord ! Leonard me l’a donné l’année dernière.
Bernadette : Oh, mon Dieu, c’est si romantique.
Penny : Ouais, ça l’était.
Bernadette : Leonard est vraiment unique.
Amy : Dire ça tout en tenant un flocon de neige est un peu maladroit, tu ne trouves pas ?
Penny : Laissez-moi voir ça. Oh et merde. Je n’arrive pas à gérer mon auto-répugnance. Partons me trouver une fesse à mordre.
Amy : Remarquable. Et si on échoue, on peut toujours s’arrêter à une pharmacie et acheter une jolie brosse à dents. J’appelle la mienne Gérard.
Bernadette : C’est plutôt affreux.
SCENE : L’appartement de Leonard et Sheldon.
Stuart : Quelqu’un a déjà fait « Walking on sunshine » ?
Sheldon : Non.
Stuart : Prem ‘s.
SCENE : L’appartement de Raj.
Priya : Je suis désolé, Sheldon a acheté un métier à tisser et a appris à tisser ?
Leonard : En fait, il est devenu plutôt bon. Il nous a fait des « serapes ».
Raj : Je porte toujours la mienne quand il y a un petit vent froid.
Priya : C’était avant ou après qu’il adopte les 25 chats ?
Leonard : Bien avant les chats. Je crois que c’était à peu près au moment où il essaya de déclarer notre appartement en tant que nation souveraine. Il me reste encore un peu de monnaie.
Sheldon : (Toc, toc, toc) tous mes amis, (Toc, toc, toc) tous mes amis, (Toc, toc, toc) tous mes amis.
Howard : C’est comme dans Beetlejuice. Nous avons dit son nom trop de fois.
Raj : Rentre.
Sheldon : Merci.
Leonard : Hé. Je pensais que tu étais avec tes nouveaux copains.
Sheldon : J’ai dû partir. Ils s’amusaient mal.
Priya : Viens ici Sheldon. Assis-toi à côté de moi.
Sheldon : Merci.
Priya : Veux-tu un peu de chili fait maison ?
Sheldon : Il y a des haricots dedans ?
Priya : Oui.
Sheldon : Donc ce n’est pas du chili. Le vrai chili est sans haricots, mais tu viens d’un pays étranger, donc ton ignorance est pardonnée.
Priya : Sheldon, tu en veux ou pas ?
Sheldon : Oui, s’il te plaît. Ta copine est un peu facile à énerver.
Raj : J’aimerais porter un toast. Aux amis, peu importe leur originalité.
Tous : Santé.
Sheldon : Priya, sais-tu pourquoi on appelle ça un toast ?
Priya : En fait, oui je sais. Je crois que les romains mettaient des toasts épicés dans les saladiers pour servir le punch.
Sheldon : Elle est un peu aussi madame je sais tout. Mmm, c’est bon. Peu importe ce que c’est.
SCENE : L’appartement de Leonard et Sheldon.
Barry, Zack et Stuart chantent au karaoké.
Homme : Bonjour ? Je … Oh, c’est pas possible. Il faut que j’arrête avec Twitter.
Fin de l’épisode.