Penny est dans son appartement en train de se mettre sur vernie.
Penny : Ok, Poupée Rose, voyons si tu peux cacher l’héritage de mon père.
(On entend Leonard et Sheldon en train de s’engueuler dans l’appartement d’en face.)
Leonard : Je veux seulement monter le thermostat de 2°.
Sheldon : Je te rappelle que 2° peuvent faire la différence entre l’eau et la vapeur.
Leonard : Oui, avec une bouilloire.
Sheldon : C’est la température convenue dans le contrat.
Leonard : Oh, j’emmerde le contrat.
Sheldon : Non, tu n’emmerdes pas le contrat, c’est le contrat qui t’emmerde.
Leonard : Tu sais quoi, va en enfer et règle leur thermostat.
Sheldon : Ce ne sera pas nécessaire, à 23° je suis déjà en enfer.
(On frappe à la porte de Penny)
Penny : Qui est là ?
Leonard : Leonard.
Penny : Une seconde.
(Elle lui ouvre la porte)
Leonard : Je peux dormir sur ton canapé ce soir ?
Penny : Tu peux essayer, mais les voisins sont bruyants.
Leonard : Tu as entendu ?
Penny : L’un de vous a voulu ajuster le thermostat et l’autre est devenu fou.
Leonard : Alors, tu es d’accord, il est cinglé.
Penny : Pas autant que celui qui vit avec lui.
Leonard : Crois-le ou non, il était pire avant.
Penny : J’y crois pas une seconde.
Leonard : Quelle naïveté ! Comme moi il y a7 ans.
FLASHBACK il y a 7 ans, Leonard rentre dans l’immeuble
Voix off Leonard : Je commençais juste à bosser à la fac.
(Un homme sort de l’ascenseur avec ses affaires)
Leonard : Pardon, je cherche l’appartement de Sheldon Cooper.
Homme : Oh, c’est pour la chambre ?
Leonard : Oui.
Homme : Sauve-toi, mec.
Leonard : Pardon ?
Homme : Sauve-toi vite et loin.
VO léonard : C’aurait dû être mon premier indice.
Générique
Appartement de Penny.
Penny : Donc son ancien coloc t’a mis en garde.
Léonard : Pour moi, c’était lui le cinglé. Il avait un drôle de regard.
Penny : Bien sûr, il vivait avec Sheldon.
Léonard : Oui, maintenant ça paraît logique.
Flashback continue, Léonard arrive à l’appartement.
VO Léonard : Bref, je suis monté et j’ai toqué à la porte.
(Un travestie ouvre la porte)
Homme : Oui ?
Léonard : Docteur Cooper ?
Homme : Non, ça, c’est le cinglé qui vie en face.
VO Léonard : En y repensant, c’était l’indice numéro 2.
(Léonard frappe à la bonne porte)
Sheldon : Oui ?
Léonard : Leonard Hofstadter. J’ai appelé pour l’appartement et vous avez dit…
Sheldon : Je sais ce que j’ai dit. Je sais ce que vous avez dit, je sais ce que ma mère a dit le 5 mai 1992. Quel est le 6ème gaz noble ?
Léonard : Quoi ?
Sheldon : Vous êtes bien scientifique. Alors quel est le 6ème gaz noble ?
Léonard : Le radon ?
Sheldon : C’est une question ou une affirmation ?
Leonard : Affirmation ?... Affirmation.
Sheldon : Bien, question suivante. Kirk ou Picard ?
Léonard : Oh, heu question piège. L’original bat la Next génération mais Picard bat Kirk.
Sheldon : Correct. Tu as passé le premier obstacle de la colocation. Tu peux entrer.
Leonard : C’est plutôt sympas ici.
(A l’époque le salon était presque vide, avec une télé, deux chaise de jardin et une petite table basse.)
Léonard : Les chambres sont là ?
Sheldon : Ca dépend.
Léonard : Je ne comprends pas ? Leur existence dépend de quelque chose ?
Sheldon : Non, mais votre capacité à les percevoir dépend du deuxième et du troisième obstacle.
Léonard : Il y en a trois ?
Sheldon : De plus en plus redoutable. Asseyez-vous.
Léonard : ok.
Sheldon : Non ! Ça c’est ma place.
Léonard : Où est la différence ?
Sheldon : Ce siège est idéalement situé pour percevoir la chaleur en hiver et la brise en été. Il y a un angle direct sur la télévision me permettant une complète immersion dans la distraction, sans subir les conversations. Par conséquent, je l’ai placé dans un état de droit éternel.
Léonard : Tu peux faire ça ?
Sheldon : Ma chaise, mes règle (en latin). Bien, vous disiez au téléphone que vous étudiez la physique.
Léonard : Oui, expérimentale.
Sheldon : Hum…
Léonard : C’est quoi ?
Sheldon : Ça ne vous concerne pas. Vous irez à la fac tous les jours ?
Léonard : Oui.
Sheldon : Vous avez une voiture ?
Léonard : oui
Sheldon : Vous m’emmèneriez ?
Léonard : Vous ne savez pas conduire ?
Sheldon : Si. J’ai choisi de ne pas conduire.
Léonard : Ok, bon et bien c’est d’accord. Ca fait un point en ma faveur ?
Sheldon : Laissez-moi gérer.
Léonard : Je demande, c’est tout.
Sheldon : Dernière question, dans un monde post-apocalyptique, quelle tâche vous serait prioritaire ? Trouver de quoi se nourrir, rétablir un gouvernement, procréer ou préserver la connaissance ?
Léonard : Heu… Préserver la connaissance.
Sheldon : Correct. Chacun des réponses était acceptable hormis la procréation. Suivez-moi, je vais vous montrer le reste de l’appartement.
Léonard : Bien, j’ai passé les obstacles.
Sheldon : Seulement le deuxième, ne vous emballez pas. Voici la salle de bain et les toilettes. Vous êtes régulier ?
Léonard : Heu, j’imagine.
Sheldon : L’imagination ne rentre pas en jeu. Quand vous videz-vous les entrailles ?
Léonard : Quand il le faut.
Sheldon : « Quand il le faut », désolé, je ne loue pas aux hippies.
Léonard : Pardon. Le matin, vers 8 heures.
Sheldon : Impossible, je vous donne la tranche de 7h30.
Léonard : Bien je prends.
Sheldon : Troisième obstacle franchi. Vous pouvez voir votre chambre.
Léonard : C’est celle-là ?
Sheldon : Non, ça c’est ma chambre. Personne ne rentre dans ma chambre.
Léonard : Alors, vous dormez où ? (blague)
Sheldon : Je ne comprends pas.
Léonard : Personne ne rentre et vous êtes une personne… Vous êtes bien une personne ? Je blaguais.
Sheldon : Vous faites ça souvent ?
Léonard : A l’occasion.
Sheldon : Votre chambre.
(Sheldon ouvre la porte, sur le mur est écrit en rouge « Crève Sheldon, Crève »)
Sheldon : Il faudra repeindre.
Retour à l’appartement de Penny.
Penny : Et après tout ça, tu as quand même emménagé ?
Léonard : Je n’ai pas seulement emménagé, il a d’abord fallu convenir de certains détails.
Le flash-back continue, dans le salon, Sheldon montre à Léonard le contrat de colocation.
Sheldon : Il est entendu que le vendredi soir est réservé au visionnage de la nouvelle série de Joss Whedon, Firefly.
Léonard : Ca a vraiment sa place dans un contrat ?
Sheldon : Mieux vaut s’accorder, ça promet de durer plusieurs années. Paraphez ici. Très bien, voilà pour la télévision et les films. « Article neuf : Divers. Le drapeau de l’appartement représente un lion doré sur fond azuré. »
Léonard : On a un drapeau ?
(Sheldon lui montre le drapeau, et lui donne après qu’il est signé l’article.)
Sheldon : Jamais la tête en bas. Sauf en cas de détresse. Bien ensuite. « Si l’un de nous crée le voyage dans le temps, il est entendu que notre premier arrêt se fera ici-même, dans 5 secondes. »
(Léonard signe le papier, et ils attendent un signe)
Sheldon : Quelle déception !
Appartement de Penny
Penny : Pourquoi avoir accepté tout ça ?
Léonard : C’était le meilleur appartement que j’ai vu, le prix était raisonnable et une fois les obstacles franchis, on ne veut plus reculer.
Penny : Je suis désolée Léonard, mais c’est difficile de compatir.
Léonard : Ok, voilà ce qui s’est passé quand j’ai ramené une fille.
Flash-back, Léonard est au lit avec une fille. Lorsque Sheldon frappe à la porte.
Sheldon : Léonard ?
Léonard (murmure) : Fais comme si on n’était pas là.
Sheldon : Léonard ?
Léonard (murmure) : Je suis sûr qu’il va s’en aller.
Sheldon : Je toquerai jusqu’à ce que tu répondes. Léonard ? Léonard ? Léonard ?
Léonard : Qu’es que tu veux ?
(Sheldon rentre dans la chambre)
Léonard : Je n’ai jamais dit « entrer ».
Sheldon : Tu as demandé ce que je voulais. Je voulais entrer. Je suis ici, car tu as violé notre contrat de colocation, spécifiquement l’article huit, sous-partie visiteurs C, femmes, paragraphe 4, coït. « Les colocataires doivent déposer un préavis de 12 heures avant le coït. »
Léonard : On ne se connaissait pas il y a 12 heures !
Joyce : C’est bon, je me casse.
Léonard : Joyce, s’il te plaît.
Sheldon : Douze heures ?
Appartement de Penny
Penny : Oh, mon dieu !
Léonard : J’ai le droit à un peu de compassion, maintenant ?
Penny : Un peu.
(Un peu plus tard, Léonard fait une manucure à Penny)
Penny : Attend, laisse-moi récapituler. Tu emménage avec ce type, tu signes un contrat ridicule. Il entre alors que tu te tapes Joyce Kim, et tu restes ?
Léonard : Je ne pouvais pas trop lui en vouloir à propos de Joyce Kim.
Penny : Pourquoi ça ?
Sheldon : A l’époque, je bossais pour le gouvernement, sur un carburant pour fusée. C’était secret.
Penny : Quel rapport avec Joyce ?
Léonard : Il s’est avéré que c’était une espionne. Sheldon l’a virée avant que je ne parle de quelque chose d’important. Je ne dis pas que je l’aurais fait.
Penny : Alors c’est tout, tu es resté avec Sheldon tout ce temps parce qu’il t’a évité la prison fédérale ?
Léonard : En partie, L’autre partie concerne l’ascenseur.
Penny : Oh, oui. Tu disais qu’il fonctionnait quand tu as emménagé.
Léonard : Oui, mais une nuit, Sheldon est rentré du boulot.
Flash-back, Sheldon rentre à l’appartement et voit Léonard, Rajesh et Howard en train de jouer à la console sur un nouveau canapé.
Sheldon : Que se passe-t-il ?
Léonard : Hey Sheldon, voici Howard et Raj, ils bossent à la fac.
Rajesh: Hey.
Howard: Hey.
Sheldon: Attendez votre tour. Sur quoi vous êtes assis ?
Howard : En ce qui me concerne, sur mon cul. C’est une blague.
Léonard : Heu, ce n’est pas une bonne idée.
Rajesh : « Cul » et « fesses », c’est pareil ?
Howard : Oui.
Rajesh : C’est drôle.
Sheldon : Explique le canapé.
Léonard : Les gens du premier le vendaient pour 100$. Howard et Raj m’ont aidé à le monter.
Sheldon : Mais nous avions tous ce dont nous avons besoin.
Léonard : Ce sont des chaises de jardin. On ne pouvait pas recevoir.
Sheldon : Tu ne penses pas que c’était peut-être fait exprès.
Léonard : Selon le contrat j’ai droit de disposer de 50% de l’espace commun.
Sheldon : Mais tu ne me l’as pas notifié par e-mail, c’est une violation.
Léonard : Si, je te l’ai notifié.
Sheldon : Ah oui, vraiment ?
(Il regarde ses mails sur son téléphone)
Sheldon : Flûte. Piégé par mon propre filtre anti-spam.
Léonard : Qu’es que je fais dans tes spam ?
Sheldon : Je t’y ai mis après que tu m’aies envoyé la photo d’un chat jouant du piano, ce n’était pas drôle.
Rajesh : Je l’ai vue. A mourir de rire.
VO Penny : Quel rapport avec l’ascenseur ?
VO Léonard : J’y viens.
(Sheldon est installé sur le canapé et regarde l’iPod de Rajesh)
Sheldon : Tu seras navré d’avoir gâché ton argent pour un iPod quand Microsoft sortira le sien.
Rajesh : Ok, tu as vraiment une opinion sur tout ?
Sheldon : Oui.
Howard : Tu crois toujours avoir raison ?
Sheldon : Ce n’est pas une croyance. On change de place. (à Rajesh)
Rajesh : Pourquoi ?
Sheldon : je dois sans arrêt tourner la tête.
Rajesh : D’accord.
Léonard : Il est l’heure de Babylon 5.
Sheldon : On ne regarde pas Babylon 5, ici.
Léonard : Pourquoi pas ?
Sheldon : Parce que personne n’aime Babylon 5.
Léonard : J’aime.
Rajesh, Howard : Moi aussi.
Léonard : Voilà, 3 contre 1.
Sheldon : Leur voix ne compte pas. C’est 1 contre 1. Et selon le contrat, je suis celui qui départage les égalités.
Léonard : Mais j’ai dit non à ça.
Sheldon : Et moi, j’ai dit oui. Et c’est moi qui départage. On change de place (à Howard).
Howard : Pourquoi ?
Sheldon : Il y a un courant d’air dans mon cou.
Howard : Il est donc pour moi ?
Sheldon : Ton col roulé t’en protège.
Howard : Bien. C’est un col cheminé.
Sheldon : Hum… Je ne suis toujours pas à l’aise. Bien sûr, il y a trop de monde ici.
Léonard : Ca peut s’arranger. On se casse.
Howard : On va chez moi.
Sheldon : Attendez, je vais chercher ma veste.
Howard : Tu ne viens pas.
Sheldon : Pourquoi pas ?
Rajesh : C’est toi qu’on essaye d’éviter.
Sheldon : Oh, alors pas besoin de veste. Et pour info, il faut dire : « C’est toi que nous essayons d’éviter ».
(Ils partent de l’appartement et Sheldon reprend sa place sur le canapé)
Sheldon : Oh, oui. J’ai trouvé ma place attitrée.
Appartement de Penny.
Penny : Ok, comment tu peux savoir qu’il a dit ça ? Tu étais sorti.
Léonard : Hey, tu veux que je termine tes pieds d’homme ou pas ?
Penny : Bien, continue.
Flash-back, les trois garçons arrivent plus tard dans la chambre d’Howard
Mère d’Howard : Howard, tu as ramené tes petits camarades à la maison ?
Howard : Je n’ai pas de camarades, j’ai des collègues !
Mère d’Howard : Leurs parents savent où ils sont ?
Howard : Non, mais si tu continues à crier, ils le sauront.
(Howard claque la porte)
Léonard : C’est ton père ?
Howard : Elle a des poils sur le visage, alors oui.
Léonard : Oh mec, c’est une fusée à 2 étages ?
Howard : 3, j’en ai dessiné les moteurs.
Rajesh : Cool, ça va jusqu’à Mach 1 ?
Howard : Sûrement, si j’avais de ce nouveau carburant sur lequel bosse le gouvernement.
Léonard : C’est ton jour de chance.
Mère d’Howard : Howard, où sont passés les Oréo que j’ai laissés sur le comptoir ?
(Rajesh les a dans les mains, alors il les mange rapidement)
Howard : J’ai pas vu tes Oreo ! Prends ton bain sans eux, pour une fois !
Appartement de Penny, elle fait une manucure à Léonard.
Penny : Alors, ce jour de chance ?
Léonard : J’avais un peu de carburant à la maison.
Penny : Qu’es-ce que tu fichais avec du carburant ?
Léonard : Joyce Kim était curieuse de mon boulot et je voulais lui montrer ce que je faisais. Ce n’est pas important, on est donc tous retournés à l’appart.
Penny : Et l’ascenseur, alors ?
Léonard : Bientôt, on est à l’appart.
Flash-back Léonard expérimente le carburant dans son appartement avec Rajesh et Howard, lorsque Sheldon entre dans le salon.
Léonard : Le truc c’est qu’il faut en faire du Tovex pour obtenir un gel explosif qui générera une poussée de 8000 kilo-newtons.
Rajesh : Cool !
Howard : Joli.
Sheldon : Ca ne fonctionnera pas.
Léonard : Excuse-moi, je suis là-dessus depuis des lustres, crois-moi, ça marchera.
Sheldon : Tu ne vois pas ton erreur ?
Léonard : II n’y a pas d’erreur.
Sheldon : C’est pour une fusée de taille réelle, pas une maquette.
Léonard : J’ai adapté la formule.
Sheldon : Pas correctement.
Léonard : Ok, j’en ai assez de toi. Tu es peut-être un expert en physique théorique et en séries ou en place assise, mais là, c’est de la physique appliquée. Et en ce qui concerne la physique appliquée…
(De la fumée commence à s’échappe du bidon d’experience)
Howard : Que se passe-t-il ?
Léonard : Une chose terrible, vraiment terrible. Ouvre la porte ! Ouvre la porte !
(Il prend avec lui le bidon et appelle l’ascenseur pendant que Sheldon retourne leur drapeau)
Howard : Tu attends l’ascenseur ?
Léonard : Ah oui.
(Il commence à descendre les escaliers, mais l’ascenseur est arrivé)
Rajesh : Attends, il est là.
(Sheldon s’empare du bidon)
Sheldon : Donne-moi ça.
(Sheldon pousse Léonard sur le palier et fais refermer l’ascenseur vide avec seulement le bidon à l’intérieure)
Léonard : Pourquoi tu as fait ça ? J’avais le temps.
(Une grosse explosion se produit dans l’ascenseur)
Sheldon : Je t’en prie.
Appartement de Penny.
Léonard : Il m’a sauvé la vie et ne m’a pas dénoncé au proprio. Ni à la police. Ni à la sécurité intérieure.
Penny : Donc c’est de ta faute si je me tape les étages à pieds, alors ?
Léonard : C’était bête. Ca a dû t’arriver aussi quand tu étais jeune. Tu faisais quoi il y a 7 ans ?
Penny : Pardon. J’étais au lycée. J’étudiais, j’étais sage, je faisais du bénévolat.
Flash-back, il y a 7 ans, Penny regarde un test de grossesse avec son copain.
Penny : Pas enceinte. Oui !
Retour au présent, Sheldon est dans le salon avec son ordinateur.
Sheldon : Oh, Ubuntu, tu es mon système d’exploitation Linux préféré.
(Léonard rentre)
Léonard : Hey.
Sheldon : Salut. Pourquoi ça sent le méthacrylate ?
Léonard : Oh, j’ai fait une manucure et une pédicure. Les hommes en font aussi. Bref, je devrais m’excuser.
Sheldon : Au conditionnel ?
Léonard : Je n’aurais pas dû changer la température.
Sheldon : Ce n’est pas une excuse. C’est la reconnaissance que j’avais raison.
Léonard : Bon, excuse-moi.
Sheldon : Voilà.
Léonard : On est quitte ?
Sheldon : Quitte de quoi ?
Léonard : Peu importe. Ça t’ennuie si je regarde la télé ?
Sheldon : Je t’en prie.
Télé : Tout de suite : Babylon 5.
Appartement de Penny, elle range ses affaire et entant soudainement les voix de Léonard et Sheldon.
Léonard : Tu ne regardes même pas.
Sheldon : Je peux entendre.
Léonard : Ok, les dialogues te dérangent ?
Sheldon : Je n’appellerais pas ça un dialogue.
Léonard : Tu sais que tu es cinglé ?
Sheldon : Ne me cherche pas. Fais attention ou je retourne le drapeau.
(Penny rigole)
FIN.
Spartacus