Cafétéria de l’université : Rajesh rejoint ses amis pour manger mais il éternue, ce qui fait réagir Sheldon.
Sheldon : Halte !
Rajesh : Quoi ?
Sheldon : Explique ton éternuement.
Rajesh : Pardon ?
Sheldon : Tu as une allergie ?
Rajesh : Non.
Sheldon : Es que ta salade est trop poivrée ?
Rajesh : Je ne poivre jamais ma salade.
Sheldon : D’accord. Mets-toi là-bas.
(Sheldon lui montre la table situé derrière eux)
Rajesh : Je ne veux pas être tout seul.
Sheldon : Typhoid Mary a dit pareil et ses amis ont cédé.
Rajesh : Les mecs aidez-moi.
Howard : Sheldon.
Léonard : Ce n’est qu’un simple éternuement.
(Rajesh éternue une nouvelle fois)
Léonard : T’es tout seul.
Howard : A plus, mon pote.
(Rajesh finit par céder)
Sheldon : Oh Leonard, j’ai quelque chose pour toi. Un préavis, 24 heures avant, indiquant la venue d’une femme non-parente chez nous, pour deux nuits.
(Howard, Rajesh et Leonard restent bouche bée)
Leonard : Quand tu dis « Non-parente », elle est quand même humaine, non ?
Sheldon : Bien sûr. Nos accords excluent les animaux, sauf les chiens d’aveugle, et un jour les singes cyborgs domestiques.
Howard : Es que tu as prévus de kidnapper une femme ?
Sheldon : Sarcasme ?
Howard : Oui, et une pointe d’inquiétude.
Sheldon : Pour ta gouverne, je reçois le Dr Elizabeth Plimpton.
Rajesh : La physicienne de Princeton ?
Sheldon : Oui. Tant que tu n’as pas de masque chirurgical, merci de t’adresser à moi à travers une serviette. On correspond depuis des années à propos des vagues d’inflatons au début de l’univers, auxquelles nous avons un intérêt commun. Et maintenant elle est candidate dans notre université.
Leonard : Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu connaissais Elizabeth Plimpton ? Je suis un grand admirateur.
Sheldon : J’ignorais que je devais annoncer tout lien avec les choses que tu apprécies. Mais comme tu veux, tu aimes le bacon canadien : je suis allé à Toronto.
Leonard : Ok bon, où va-t-elle dormir ?
Sheldon : Dans ma chambre.
Rajesh : Bon sang !
(Sheldon se retourne pour lui rappeler de mètre une serviette, ce que va faire Rajesh)
Rajesh : Bon sang !
Howard : J’ai une question en deux parties.
Sheldon : Vas y.
Howard : A : tu plaisantes ? et B : sérieux, tu te fous de moi ?
Sheldon : A : je plaisante rarement. B : quand c’est le cas j’utilise le mot « Bazzinga ».
Howard : Donc, vous allez dormir dans le même lit ?
Sheldon : Oui… Bazzinga.
(Leonard lève la main)
Sheldon : Leonard ?
Leonard : Merci. Pourquoi une scientifique renommée n’irait pas à l’hôtel ?
Sheldon : Elle n’aime pas ça, et on la comprend. Fenêtre qui n’ouvrent pas, linge réutilisé, clés en forme de cartes, comme si on avait des espaces vides dans le porte-carte. Bon j’ai le temps de prendre une dernière question.
(Rajesh fais une bruit de gorge et met une serviette devant sa bouche)
Sheldon : Oui Raj ?
Rajesh : es que je peux revenir m’assoir avec vous ?
Sheldon : Quand j’aurais vu deux cultures négatives espacées de 12 heures. Tu sais comment ça se passe. Excuser-moi, je vais commencer un traitement antibiotique préventif.
(Sheldon part avec son plateau)
Leonard : Je n’en reviens pas qu’il soit ami avec Elizabeth Plimpton.
(Rajesh commence à s’installé sur la place de Sheldon)
Rajesh : J’en reviens pas qu’il est pu entrer au Canada.
Howard : Woo, où sont tes cultures ?!! Je blague, assis toi.
(Rajesh éternue fortement, Leonard et Howard s’en vont)
GENERIQUE
Entrée de l’immeuble, Sheldon rentre avec des courses et Penny viens de prendre son courrier.
Penny: Hey, Sheldon.
Sheldon: Oh Penny, excellent. J’ai une question sur ces serviettes.
(Sheldon lui sort des serviettes hygiéniques de son sac de courses)
Sheldon : Les ailettes sont-elles utiles, où me suis-je fait avoir par le marketing ?
Penny : Quoi ? Mais qu’es que tu fais ? Quoi ?
Sheldon : Le vendeur était très mal informé à ce sujet.
Penny : Sheldon, qu’es que tu fais avec des serviettes ?
(Ils montent les escaliers ensemble)
Sheldon : Je reçois une amie pendant quelques jours.
Penny : Oh, quoi ?
Sheldon : Je veux qu’elle soit à l’aise. J’ai du savon parfumé, des collants, des gommes au calcium, et un yaourt conçu spécifiquement pour réguler le transit féminin.
Penny : Attends. Pas si vite. Une femme va rester avec toi ?
Sheldon : Oui. Pourquoi êtes-vous tous si estomaqués ?
Penny : Non, non je ne suis pas estomaquée. Je suis…perplexe.
Sheldon : Je t’avertis : mon amie est physicienne, experte incontestée en cosmologie quantique. Alors s’il te plait ne lui fais pas perdre son temps avec des babillages de femme.
Penny : Des babillages ?!
Sheldon : Oui tu sais, chaussures, coiffures, masque de boue et les potins sur tes amis, Brad et Angelina.
Penny : Ce ne sont pas mes amis.
Sheldon : Pas étonnant, vu comment tu les critiques dans leur dos.
Sheldon, fais un peu de ménage à son appartement, lorsqu’on frappe à la porte. Leonard arrive en courant (très bien habillé).
Leonard : Elle est là, elle est là ! Je suis bien ? J’ai l’air intelligent ?
Sheldon : Mon dieu, il ne s’agit pas de toi. J’arrive ! Un des génies du 21ème siècle va recevoir un des autres génies du 21ème siècle. Alors sois attentif. Mon biographe te demandera des détails, dans quelques années.
Leonard : J’aurai tant de choses à dire à ton biographe. (Sarcasme)
(Sheldon ouvre la porte)
Elizabeth : Dr Cooper, dieu merci. J’avais complètement oublié votre adresse. Je l’avais notée dans ma main. Heureusement je n’ai pas confondu avec ce que j’ai dans l’autre main : les coordonnées d’une étoile à neutrons. Si j’avais essayé d’y aller, la pesanteur m’aurait tuée. Bref, bonjour.
Sheldon : Bonjour.
Elizabeth : Ravie de vous rencontrer enfin.
Sheldon : Je m’en doute. Voici mon ami et colocataire le Dr Leonard Hofstadter.
Leonard :Salour. (un peu stressé) Je voulais dire salut et j’ai bifurqué sur bonjour. Ce qui donne « salour ». Enchanté. J’ai lu vos livres et vos articles. Je suis Leonard. Je vis ici. Vous êtes géniale.
Sheldon : Mes excuses, c’est un physicien expérimental.
Elizabeth : Pas besoin de s’excuser, certains de mes meilleurs amis en sont aussi. Enfin, pas mes meilleurs amis, mais je les connais. Ma meilleure amie , Wendy, est chimiste moléculaire. Pardon, je dis n’importe quoi. Salour.
Leonard : Es que tu as faim, je peux vous offrir quelque chose ?
Sheldon : Si quelqu’un offre, ce sera moi. Elizabeth vous voulez quelque chose ? Un produit d’hygiène féminine ? Un yaourt régulateur du transit ?
Elizabeth : Choix intéressent. Selon mes besoins actuels, j’opte pour le yaourt.
Sheldon : Excellent. Si le Yaourt marche, j’ai aussi de délicieuses bougies parfumées.
(Sheldon se dirige vers le frigo, tandis que Leonard montre à Elizabeth un de ses livres avec sa photo)
Leonard : C’est vous !
Un peu plus tard, dans l’appartement, Elisabeth, Shelon et Leonard sont installés dans le salon.
Elizabeth : Merci encore de me recevoir chez vous.
Leonard : Qui voudrait aller à l’hôtel ? Fenêtres qui ne s’ouvrent pas, clés en forme de cartes.
Elizabeth : Quel bonheur que vous compreniez.
Sheldon : Non, il ne comprend pas. Je comprends.
Leonard : Moi aussi.
Sheldon : Tu usurpes ma compréhension.
(Leonard lui tire la langue)
Leonard : Toute fac voudrait de vous, sauf celle qui vous a déjà, même si elle vous a déjà voulue, avant de vous avoir.
Sheldon : Par le créateur de « salour». Laissez-moi vous montre votre chambre.
Elizabeth : Ok, je suis un peu fatiguée. Bonne nuit, Leonard.
Leonard : Dormez nuit. Je veux dire : Bonne nuit. Je voulais dire dormez bien et j’ai changé d’avis… Je vous jure que je suis intelligent.
(Elizabeth sourit et se dirige vers la chambre)
Sheldon : Reprends-toi.
Dans la chambre de Sheldon.
Sheldon : Je vous présente les équipements de la chambre. En premier, des fenêtres. Conventionnel. Ouvert, fermé. Ouvert, fermé. Mi-ouvert, mi-fermé. Tout est question de point de vue. Ici vous avez ma collection de comic-books, que vous pouvez parcourir. Il y a des gants de lecture jetables sur le chevet.
Elizabeth : Bon à savoir.
Sheldon : Ici, des provisions d’urgence. Des vivres et de l’eau pour 8 jours. Une arbalète, la saison 2 de Star Trek : The Original Series sur disque flash.
Elizabeth : Et si un désastre détruisait tous les ports USB ?
Sheldon : Alors à quoi bon vouloir survivre ?
Elizabeth : J’ai une question sur votre colocataire.
Sheldon : Il est étrange, non ?
Elizabeth : Est-il célibataire ?
Sheldon : Il y a bien eu une aventure malheureuse avec la serveuse qui habite en face. Un mystère du début à la fin. Ils avaient peu en commun hormis l’activité charnelle. D’où l’acquisition de ce casque antibruit. Si vous l’utilisez, merci de nettoyer les embouts avec les lingettes de la salle de bain. Elles sont dans le tiroir « lingettes ».
Elizabeth : Ok.
Sheldon : Bien. Je vous laisse à vos ablutions vespérales. Je vous ai mailé le planning de la salle de bain. Il y a une copie plastifiée dans votre pack de bienvenue. Au dos du plan d’évacuation.
Elizabeth : Vous pensez à tout.
Sheldon : Dormez bien, mon amie.
Elizabeth : Vous aussi.
(Il lui sert la main et commence à sortir de la chambre)
Sheldon : Oh, je prends juste une chose.
(Il sort un sac dessous son lit)
Sheldon : Mon kit de secours. La route d’évacuation du salon ne passe pas par ici. Bien, bonne nuit. Et en cas d’apocalypse, bonne chance.
(Il referme la porte)
Durant la nuit, Leonard est dans son lit en train de lire le livre écrit par Elizabeth, lorsque quelqu’un frappe à la porte.
Leonard : Oui ?
(Elizabeth ouvre la porte en robe de chambre)
Elizabeth : J’ai vu votre lumière allumé.
Leonard : Tout va bien ?
Elizabeth : Oui, je n’arrive juste pas à dormir.
Leonard : Moi non plus. Regardez ce que je lis. C’est vous !
Elizabeth : Vous l’avez déjà lu.
Leonard : Oui. Mais ça fait longtemps. Je veux avoir l’air intelligent au petit-déj.
Elizabeth : Oh, mais vous êtes intelligent.
Leonard : Oh bien, j’ignorais si ça se ressentait.
Elisabeth : Vous êtes à quel chapitre ?
Leonard : 6.
(Elle s’installe près de Leonard sur son lit)
Elizabeth : L’échelle de distance extragalactique. Vous voulez savoir un secret ?
Leonard : Oui.
Elizabeth : J’ai écrit la partie sur l’effet Wilson-Bappu complètement nue.
Leonard :… Vraiment ? On ne le sent pas en le lisant.
Elizabeth : Oui, laissez-moi vous montrer.
(Elle se lève et commence à se déshabiller tout en citant son livre)
Elizabeth Considérons la brillance des étoiles à pulsation variable. On entrevoit une explication possible à certaines failles de la constante de Hubble.
Leonard : Wouaw ! Vous donnez vie à la science.
Le lendemain, Sheldon se réveille dans le salon.
Sheldon: Test vocal. Test vocal matinal. (Bruit de gorge) . Second test vocal. Second test vocal matinal.
(Elizabeth et Leonard arrivent ensemble dans la cuisine)
Leonard: Bonjour, Sheldon.
Sheldon: Bonjour.
Elizabeth: Bonjour Sheldon.
Sheldon: Bonjour. La nuit a été bonne?
Elizabeth : Mieux que bonne. (En regardant Leonard, ils sourient)
Sheldon : Pardon, je vais me soulager.
Leonard : Tu veux un café ?
Elizabeth : Noir.
Leonard : D’accord.
(On entend Sheldon uriner dans les toilettes)
Sheldon : Pipi pour Houston. Pipi pour Austin. Pipi pour l’état ou j’ai perdu mon cœur. Et on se secoue deux fois pour le Texas.
(Leonard sert le café à Elizabeth qui le regarde d’un air bizarre)
Leonard : Sa mère lui a appris ça.
Sheldon : Elizabeth, la salle de bain est à vous. Le siège est baissé et a été désinfecté pour votre protection.
Elizabeth : C’est très gentil, mais je vais d’abord finir mon café.
(On frappe à la porte d’entrée)
Sheldon : Ah le yaourt a échoué, alors. J’envoie un e-mail assassin au fabricant.
(Sheldon ouvre la porte et vois Penny)
Penny : Ma voiture ne démarre pas. Il faut me déposer au boulot.
Sheldon : Es que tu as encore ignoré l’alarme de la batterie ?
Penny : Non, M. le Malin. J’ai ignoré l’alarme du réservoir vide.
Sheldon : Leonard, Penny veut exploiter tout sentiment à son égard pour que tu la déposes au travail.
Leonard : Oui, bien sûr, je prends une tasse de voyage.
(Penny voit Elizabeth)
Penny: Bonjour.
Elizabeth: Salut.
Sheldon: Oh, Penny je te présente le Dr Plimpton, experte absolue en cosmologie quantique. Penny, une serveuse qui ne comprends pas le rôle du gasoil dans un moteur à combustion.
Elizabeth : Ravie de vous rencontrer.
Penny : Moi aussi. Vous vous plaisez ici ?
Elizabeth : Enormément. (Elle regarde Leonard)
Penny : Bien.
Sheldon : Bien, les platitudes ont été échangées. Elizabeth, l’heure de passage de Leonard à la salle de bain arrive, et crois-moi, vaut mieux pas l’y succéder.
Elizabeth : Excusez-moi.
(Elle part en direction de la salle de bain)
Leonard : Bien, moi je vais m’habiller pour emmener tout le monde au boulot. Toi et Sheldon, et l’amie de Sheldon, le Dr Plimpton que tu viens de rencontrer. Ca va être drôle. Comme une voiture de clown.
Penny : Attends.
Leonard : Oui, quoi ?
Penny : On vient juste de rompre.
Leonard : Toi et moi ? Oui. Il y a peu. Tu le vis comment ?
Penny : Moins bien que toi, apparemment.
Leonard : Je ne te suis pas.
Penny : Tu sais quoi, ça ne me regarde pas. Si tu veux t’envoyer l’amie de Sheldon juste après notre rupture. Vas-y.
Leonard : Je…non…
Sheldon : Excusez-moi. Je suis gêné que tu recommandes à Leonard de copuler avec le Dr Plimpton. Elle a bien mieux à faire.
Penny : Je ne le recommande pas. C’est déjà fait.
Sheldon : C’est absurde. Dis-lui Leonard.
Leonard : Eh bien…
(Silence)
Sheldon : Non !
Leonard : Oh aller ! C’est pas ma faute.
Sheldon : Tu as trébuché et tu es retombé dans ses parties intimes ?
Penny : Tu sais quoi, j’irai bosser en bus.
Leonard : Non penny, je peux te déposer.
Penny : Non, ça ira. Tu pourrais glisser sur une peau de banane et me mettre enceinte.
(Penny sort de l’appartement)
Sheldon : Je suis choqué par cette trahison.
Leonard : Je n’ai pas trahi Penny.
Sheldon : Pas Penny, moi.
Leonard : En quoi je t’ai trahi ?
Sheldon : Elizabeth est mon amie et tu joues avec elle.
(Il part vers sa chambre, laissant Leonard tout seule dans le salon)
Leonard : J’imagine que c’est vrai. (Petit sourire)
Plus tard dans la journée, Leonard, Howard et Rajesh mangent à la cafetéria. Rajesh sort une flash d’alcool puis la boit.
Howard : Qu’es que tu fais ?
Rajesh : Relax, c’est du Nyquil.
Leonard : Toujours enrhumé ?
Rajesh : Possible, mais je m’en fiche. C’est grâce au Nyquil et à ses 10% d’alcool. Le médicament antitussif qui me fait parler aux filles.
Leonard : Tu as du mal à dormir ? Parce que j’ai passé la nuit debout.
Rajesh : Tu es enrhumé aussi ?
Leonard : Non, je n’ai juste pas dormi.
(Leonard sourie pour essayer de leur faire comprendre ce qu’il insinue, mais ils sont tous les deux perdu)
Howard : Si tu veux j’ai les somnifères de ma mère ?
Rajesh : Elle ne verra pas qu’il en manque ?
Howard : Elle ignore qu’elle en prend.
Leonard : Non, ça ira. C’est autre chose qui m’a gardé éveillé cette nuit. Et encore, ce matin. Et ça ne m’a pas gêné.
(Ils sont complètement largués)
Leonard : Debout cette nuit, et ce matin. Et ça ne me gêne pas. Tels sont vos indices.
Rajesh : Oh Oh, le pigeon a encore niché sur ton rebord de fenêtre ?
Leoanrd : Non.
Howard : Tu refais un film Lego ?
Leonard : Non.
Howard : Parce que tu sais, il ne suffit pas de faire bouger les légos : il faut de l’émotion.
Leonard : OK, un dernier indice. Il y a quelqu’un d’autre d’impliqué.
Rajesh : Tu as un oreiller d’amour japonais ?
Howard : En quoi est-ce quelqu’un d’autre ?
Rajesh : Ca l’est si tu l’aimes et que tu lui donnes un nom.
(Sheldon arrive avec Elizabeth)
Sheldon : Dr Plimpton voici mes collègues. Le Dr Rajesh Koothrappali et le non-docteur Howard Wolowitz.
Rajesh : J’adore votre travail.
Elizabeth : Merci.
Sheldon : Bien sûr, vous connaissez le Dr Hofstadter.
Leonard : Salut, toi
Elizabeth : Salut, toi.
Leonard : Je suis assez épuisé. Et toi, Elizabeth ?
Elizabeth : Moi aussi, je suis fatiguée. Tu veux bien allée me chercher une tasse de café ?
Leonard : Bien sûr, noir, c’est ça ?
Elizabeth : Enfaite non, j’ai soudain envie de quelque chose de café au lait. (regardant Rajesh, ce dernier boit une nouvelle gorgé de sa flasque)
Leonard : Ça vient.
Dans la soirée, Howard frappe à la porte de Rajesh. Il ouvre et répond sèchement à Howard.
Rajesh : Quoi ?
Howard : Comment ça « quoi » ? C’est la soirée Halo.
Rajesh : Je ne peux pas, je suis trop malade. Dégage.
Howard : C’est pour ça qu’on le fait ici. J’ai de la soupe de poulet.
Rajesh : Je n’ai pas fait.
Voix féminine : Laisse-le entrer.
Howard : C’est qui ?
Rajesh : J’ai acheté un perroquet.
Howard : C’est ça.
(Howard force la porte et voit Elizabeth sur le canapé)
Howard: Dr Plimpton !
Elizabeth : Salut. Howard, c’est ça?
Howard: Heu… oui.
Elizabeth: Es que je peux vous poser une question? Vous aimez les jeux de rôles ?
Howard : Oui, bien sûr. Je suis maître de donjon.
Elizabeth : Pas ce soir. Ce soir, vous êtes livreur. Vous livrez une soupe, mais Raj et moi ne pouvons pas payer. Donc on va devoir s’arranger autrement.
Howard : Je vous demande pardon ?
Elizabeth : Réglez les détails. Je vais passer quelque chose que je veux bien me faire arracher à même le corps.
(Elle part dans la chambre)
Howard : Mais qu’es qu’il se passe ici ?
Rajesh : Dégage. Elle veut du New Dehli, pas du kasher. Et tu as une copine.
Howard : On a rompu il y a des semaines.
Rajesh : Pourquoi tu n’as rien dit.
Howard : J’attendais le bon moment. C’est le bon moment.
(Leonard arrive dans l’appartement)
Leonard : Hey, qui veut jouer à Halo ?
Rajesh : C’est un cauchemar. Dégage !
Howard : C’est déjà assez compliqué comme ça.
Leonard : Je ne comprends pas.
(Elizabeth ouvre légèrement la porte pour passer la tête)
Elizabeth : Oh parfait, Leonard est là.
Rajesh : Parfait ?!
Leonard : Elizabeth ? Qu’es qui se passe ?
Elizabeth : Howard et toi êtes mes déménageurs et Raj est mon nouveau proprio. Et je n’ai pas de quoi vous payer.
(Elle referme la porte)
Leonard : Elle suggère bien ce que je crois ?
Howard : Oui, bienvenue sur le forum de Penthouse.
Rajesh : Ok, levez la main, qui est partant ?
(Howard lève la main)
Leonard : On va se voir tout nu.
(Il baisse la main)
Howard : Je me casse.
(Elizabeth sort en petite tenue)
Elizabeth : Tout le monde est prêt ?
Rajesh : Suivez-moi. Ou presque. On sort et on fait une entrée spectaculaire.
Elizabeth : Super c’est mieux quand tout le monde joue le jeu.
Rajesh (à ses amis) : Fuyez, ne vous retournez pas.
Leonard : je croyais qu’on partageait un truc.
(Howard et Leonard sortent, Rajesh referme la porte)
Rajesh (joue le jeu) : Alors, ce loyer ?
Leonard rentre dans son immeuble et croise Penny qui sort de la laverie.
Penny : Leonard ?
Leonard : Salut.
Penny : C’était dans le sèche-linge. C’est à Sheldon, je présume. (Elle lui montre un slip de spider man)
Leonard : Merci, c’est dur d’en trouver à sa taille. Ecoute, je veux te parler de l’autre matin.
(Ils montent ensemble les escaliers)
Penny : Tu veux dire de toi et du Dr Couchetoilà ?
Leonard : Oui, je veux m’expliquer.
Penny : Tu ne me dois pas d’explication.
Leonard : Non ?
Penny : Non.
Cafétéria de l’université : Rajesh rejoins ses amis pour manger mais il éternue, ce qui fait réagir Sheldon.
Sheldon : Halte !
Rajesh : Quoi ?
Sheldon : Explique ton éternuement.
Rajesh : Pardon ?
Sheldon : Tu as une allergie ?
Rajesh : Non.
Sheldon : Es que ta salade est trop poivrée ?
Rajesh : Je ne poivre jamais ma salade.
Sheldon : D’accord. Mets-toi là-bas.
(Sheldon lui montre la table situé derrière eux)
Rajesh : Je ne veux pas être tout seul.
Sheldon : Typhoid Mary a dit pareil et ses amis ont cédé.
Rajesh : Les mecs aidez-moi.
Howard : Sheldon.
Léonard : Ce n’est qu’un simple éternuement.
(Rajesh éternue une nouvelle fois)
Léonard : T’es tout seul.
Howard : A plus, mon pote.
(Rajesh finit par céder)
Sheldon : Oh Leonard, j’ai quelque chose pour toi. Un préavis, 24 heures avant, indiquant la venue d’une femme non-parente chez nous, pour deux nuits.
(Howard, Rajesh et Leonard restent bouche bée)
Leonard : Quand tu dis « Non-parente », elle est quand même humaine, non ?
Sheldon : Bien sûr. Nos accords excluent les animaux, sauf les chiens d’aveugle, et un jour les singes cyborgs domestiques.
Howard : Es que tu as prévus de kidnapper une femme ?
Sheldon : Sarcasme ?
Howard : Oui, et une pointe d’inquiétude.
Sheldon : Pour ta gouverne, je reçois le Dr Elizabeth Plimpton.
Rajesh : La physicienne de Princeton ?
Sheldon : Oui. Tant que tu n’as pas de masque chirurgical, merci de t’adresser à moi à travers une serviette. On correspond depuis des années à propos des vagues d’inflatons au début de l’univers, auxquelles nous avons un intérêt commun. Et maintenant elle est candidate dans notre université.
Leonard : Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu connaissais Elizabeth Plimpton ? Je suis un grand admirateur.
Sheldon : J’ignorais que je devais annoncer tout lien avec les choses que tu apprécies. Mais comme tu veux, tu aimes le bacon canadien : je suis allé à Toronto.
Leonard : Ok bon, où va-t-elle dormir ?
Sheldon : Dans ma chambre.
Rajesh : Bon sang !
(Sheldon se retourne pour lui rappeler de mètre une serviette, ce que va faire Rajesh)
Rajesh : Bon sang !
Howard : J’ai une question en deux parties.
Sheldon : Vas y.
Howard : A : tu plaisantes ? et B : sérieux, tu te fous de moi ?
Sheldon : A : je plaisante rarement. B : quand c’est le cas j’utilise le mot « Bazzinga ».
Howard : Donc, vous allez dormir dans le même lit ?
Sheldon : Oui… Bazzinga.
(Leonard lève la main)
Sheldon : Leonard ?
Leonard : Merci. Pourquoi une scientifique renommée n’irait pas à l’hôtel ?
Sheldon : Elle n’aime pas ça, et on la comprend. Fenêtre qui n’ouvrent pas, linge réutilisé, clés en forme de cartes, comme si on avait des espaces vides dans le porte-carte. Bon j’ai le temps de prendre une dernière question.
(Rajesh fais une bruit de gorge et met une serviette devant sa bouche)
Sheldon : Oui Raj ?
Rajesh : es que je peux revenir m’assoir avec vous ?
Sheldon : Quand j’aurais vu deux cultures négatives espacées de 12 heures. Tu sais comment ça se passe. Excuser-moi, je vais commencer un traitement antibiotique préventif.
(Sheldon part avec son plateau)
Leonard : Je n’en reviens pas qu’il soit ami avec Elizabeth Plimpton.
(Rajesh commence à s’installé sur la place de Sheldon)
Rajesh : J’en reviens pas qu’il est pu entrer au Canada.
Howard : Woo, où sont tes cultures ?!! Je blague, assis toi.
(Rajesh éternue fortement, Leonard et Howard s’en vont)
GENERIQUE
Entrée de l’immeuble, Sheldon rentre avec des courses et Penny viens de prendre son courrier.
Penny: Hey, Sheldon.
Sheldon: Oh Penny, excellent. J’ai une question sur ces serviettes.
(Sheldon lui sort des serviettes hygiéniques de son sac de courses)
Sheldon : Les ailettes sont-elles utiles, où me suis-je fait avoir par le marketing ?
Penny : Quoi ? Mais qu’es que tu fais ? Quoi ?
Sheldon : Le vendeur était très mal informé à ce sujet.
Penny : Sheldon, qu’es que tu fais avec des serviettes ?
(Ils montent les escaliers ensemble)
Sheldon : Je reçois une amie pendant quelques jours.
Penny : Oh, quoi ?
Sheldon : Je veux qu’elle soit à l’aise. J’ai du savon parfumé, des collants, des gommes au calcium, et un yaourt conçu spécifiquement pour réguler le transit féminin.
Penny : Attends. Pas si vite. Une femme va rester avec toi ?
Sheldon : Oui. Pourquoi êtes-vous tous si estomaqués ?
Penny : Non, non je ne suis pas estomaquée. Je suis…perplexe.
Sheldon : Je t’avertis : mon amie est physicienne, experte incontestée en cosmologie quantique. Alors s’il te plait ne lui fais pas perdre son temps avec des babillages de femme.
Penny : Des babillages ?!
Sheldon : Oui tu sais, chaussures, coiffures, masque de boue et les potins sur tes amis, Brad et Angelina.
Penny : Ce ne sont pas mes amis.
Sheldon : Pas étonnant, vu comment tu les critiques dans leur dos.
Sheldon, fais un peu de ménage à son appartement, lorsqu’on frappe à la porte. Leonard arrive en courant (très bien habillé).
Leonard : Elle est là, elle est là ! Je suis bien ? J’ai l’air intelligent ?
Sheldon : Mon dieu, il ne s’agit pas de toi. J’arrive ! Un des génies du 21ème siècle va recevoir un des autres génies du 21ème siècle. Alors sois attentif. Mon biographe te demandera des détails, dans quelques années.
Leonard : J’aurai tant de choses à dire à ton biographe. (Sarcasme)
(Sheldon ouvre la porte)
Elizabeth : Dr Cooper, dieu merci. J’avais complètement oublié votre adresse. Je l’avais notée dans ma main. Heureusement je n’ai pas confondu avec ce que j’ai dans l’autre main : les coordonnées d’une étoile à neutrons. Si j’avais essayé d’y aller, la pesanteur m’aurait tuée. Bref, bonjour.
Sheldon : Bonjour.
Elizabeth : Ravie de vous rencontrer enfin.
Sheldon : Je m’en doute. Voici mon ami et colocataire le Dr Leonard Hofstadter.
Leonard :Salour. (un peu stressé) Je voulais dire salut et j’ai bifurqué sur bonjour. Ce qui donne « salour ». Enchanté. J’ai lu vos livres et vos articles. Je suis Leonard. Je vis ici. Vous êtes géniale.
Sheldon : Mes excuses, c’est un physicien expérimental.
Elizabeth : Pas besoin de s’excuser, certains de mes meilleurs amis en sont aussi. Enfin, pas mes meilleurs amis, mais je les connais. Ma meilleure amie , Wendy, est chimiste moléculaire. Pardon, je dis n’importe quoi. Salour.
Leonard : Es que tu as faim, je peux vous offrir quelque chose ?
Sheldon : Si quelqu’un offre, ce sera moi. Elizabeth vous voulez quelque chose ? Un produit d’hygiène féminine ? Un yaourt régulateur du transit ?
Elizabeth : Choix intéressent. Selon mes besoins actuels, j’opte pour le yaourt.
Sheldon : Excellent. Si le Yaourt marche, j’ai aussi de délicieuses bougies parfumées.
(Sheldon se dirige vers le frigo, tandis que Leonard montre à Elizabeth un de ses livres avec sa photo)
Leonard : C’est vous !
Un peu plus tard, dans l’appartement, Elisabeth, Shelon et Leonard sont installés dans le salon.
Elizabeth : Merci encore de me recevoir chez vous.
Leonard : Qui voudrait aller à l’hôtel ? Fenêtres qui ne s’ouvrent pas, clés en forme de cartes.
Elizabeth : Quel bonheur que vous compreniez.
Sheldon : Non, il ne comprend pas. Je comprends.
Leonard : Moi aussi.
Sheldon : Tu usurpes ma compréhension.
(Leonard lui tire la langue)
Leonard : Toute fac voudrait de vous, sauf celle qui vous a déjà, même si elle vous a déjà voulue, avant de vous avoir.
Sheldon : Par le créateur de « salour». Laissez-moi vous montre votre chambre.
Elizabeth : Ok, je suis un peu fatiguée. Bonne nuit, Leonard.
Leonard : Dormez nuit. Je veux dire : Bonne nuit. Je voulais dire dormez bien et j’ai changé d’avis… Je vous jure que je suis intelligent.
(Elizabeth sourit et se dirige vers la chambre)
Sheldon : Reprends-toi.
Dans la chambre de Sheldon.
Sheldon : Je vous présente les équipements de la chambre. En premier, des fenêtres. Conventionnel. Ouvert, fermé. Ouvert, fermé. Mi-ouvert, mi-fermé. Tout est question de point de vue. Ici vous avez ma collection de comic-books, que vous pouvez parcourir. Il y a des gants de lecture jetables sur le chevet.
Elizabeth : Bon à savoir.
Sheldon : Ici, des provisions d’urgence. Des vivres et de l’eau pour 8 jours. Une arbalète, la saison 2 de Star Trek : The Original Series sur disque flash.
Elizabeth : Et si un désastre détruisait tous les ports USB ?
Sheldon : Alors à quoi bon vouloir survivre ?
Elizabeth : J’ai une question sur votre colocataire.
Sheldon : Il est étrange, non ?
Elizabeth : Est-il célibataire ?
Sheldon : Il y a bien eu une aventure malheureuse avec la serveuse qui habite en face. Un mystère du début à la fin. Ils avaient peu en commun hormis l’activité charnelle. D’où l’acquisition de ce casque antibruit. Si vous l’utilisez, merci de nettoyer les embouts avec les lingettes de la salle de bain. Elles sont dans le tiroir « lingettes ».
Elizabeth : Ok.
Sheldon : Bien. Je vous laisse à vos ablutions vespérales. Je vous ai mailé le planning de la salle de bain. Il y a une copie plastifiée dans votre pack de bienvenue. Au dos du plan d’évacuation.
Elizabeth : Vous pensez à tout.
Sheldon : Dormez bien, mon amie.
Elizabeth : Vous aussi.
(Il lui sert la main et commence à sortir de la chambre)
Sheldon : Oh, je prends juste une chose.
(Il sort un sac dessous son lit)
Sheldon : Mon kit de secours. La route d’évacuation du salon ne passe pas par ici. Bien, bonne nuit. Et en cas d’apocalypse, bonne chance.
(Il referme la porte)
Durant la nuit, Leonard est dans son lit en train de lire le livre écrit par Elizabeth, lorsque quelqu’un frappe à la porte.
Leonard : Oui ?
(Elizabeth ouvre la porte en robe de chambre)
Elizabeth : J’ai vu votre lumière allumé.
Leonard : Tout va bien ?
Elizabeth : Oui, je n’arrive juste pas à dormir.
Leonard : Moi non plus. Regardez ce que je lis. C’est vous !
Elizabeth : Vous l’avez déjà lu.
Leonard : Oui. Mais ça fait longtemps. Je veux avoir l’air intelligent au petit-déj.
Elizabeth : Oh, mais vous êtes intelligent.
Leonard : Oh bien, j’ignorais si ça se ressentait.
Elisabeth : Vous êtes à quel chapitre ?
Leonard : 6.
(Elle s’installe près de Leonard sur son lit)
Elizabeth : L’échelle de distance extragalactique. Vous voulez savoir un secret ?
Leonard : Oui.
Elizabeth : J’ai écrit la partie sur l’effet Wilson-Bappu complètement nue.
Leonard :… Vraiment ? On ne le sent pas en le lisant.
Elizabeth : Oui, laissez-moi vous montrer.
(Elle se lève et commence à se déshabiller tout en citant son livre)
Elizabeth Considérons la brillance des étoiles à pulsation variable. On entrevoit une explication possible à certaines failles de la constante de Hubble.
Leonard : Wouaw ! Vous donnez vie à la science.
Le lendemain, Sheldon se réveille dans le salon.
Sheldon: Test vocal. Test vocal matinal. (Bruit de gorge) . Second test vocal. Second test vocal matinal.
(Elizabeth et Leonard arrivent ensemble dans la cuisine)
Leonard: Bonjour, Sheldon.
Sheldon: Bonjour.
Elizabeth: Bonjour Sheldon.
Sheldon: Bonjour. La nuit a été bonne?
Elizabeth : Mieux que bonne. (En regardant Leonard, ils sourient)
Sheldon : Pardon, je vais me soulager.
Leonard : Tu veux un café ?
Elizabeth : Noir.
Leonard : D’accord.
(On entend Sheldon uriner dans les toilettes)
Sheldon : Pipi pour Houston. Pipi pour Austin. Pipi pour l’état ou j’ai perdu mon cœur. Et on se secoue deux fois pour le Texas.
(Leonard sert le café à Elizabeth qui le regarde d’un air bizarre)
Leonard : Sa mère lui a appris ça.
Sheldon : Elizabeth, la salle de bain est à vous. Le siège est baissé et a été désinfecté pour votre protection.
Elizabeth : C’est très gentil, mais je vais d’abord finir mon café.
(On frappe à la porte d’entrée)
Sheldon : Ah le yaourt a échoué, alors. J’envoie un e-mail assassin au fabricant.
(Sheldon ouvre la porte et vois Penny)
Penny : Ma voiture ne démarre pas. Il faut me déposer au boulot.
Sheldon : Es que tu as encore ignoré l’alarme de la batterie ?
Penny : Non, M. le Malin. J’ai ignoré l’alarme du réservoir vide.
Sheldon : Leonard, Penny veut exploiter tout sentiment à son égard pour que tu la déposes au travail.
Leonard : Oui, bien sûr, je prends une tasse de voyage.
(Penny voit Elizabeth)
Penny: Bonjour.
Elizabeth: Salut.
Sheldon: Oh, Penny je te présente le Dr Plimpton, experte absolue en cosmologie quantique. Penny, une serveuse qui ne comprends pas le rôle du gasoil dans un moteur à combustion.
Elizabeth : Ravie de vous rencontrer.
Penny : Moi aussi. Vous vous plaisez ici ?
Elizabeth : Enormément. (Elle regarde Leonard)
Penny : Bien.
Sheldon : Bien, les platitudes ont été échangées. Elizabeth, l’heure de passage de Leonard à la salle de bain arrive, et crois-moi, vaut mieux pas l’y succéder.
Elizabeth : Excusez-moi.
(Elle part en direction de la salle de bain)
Leonard : Bien, moi je vais m’habiller pour emmener tout le monde au boulot. Toi et Sheldon, et l’amie de Sheldon, le Dr Plimpton que tu viens de rencontrer. Ca va être drôle. Comme une voiture de clown.
Penny : Attends.
Leonard : Oui, quoi ?
Penny : On vient juste de rompre.
Leonard : Toi et moi ? Oui. Il y a peu. Tu le vis comment ?
Penny : Moins bien que toi, apparemment.
Leonard : Je ne te suis pas.
Penny : Tu sais quoi, ça ne me regarde pas. Si tu veux t’envoyer l’amie de Sheldon juste après notre rupture. Vas-y.
Leonard : Je…non…
Sheldon : Excusez-moi. Je suis gêné que tu recommandes à Leonard de copuler avec le Dr Plimpton. Elle a bien mieux à faire.
Penny : Je ne le recommande pas. C’est déjà fait.
Sheldon : C’est absurde. Dis-lui Leonard.
Leonard : Eh bien…
(Silence)
Sheldon : Non !
Leonard : Oh aller ! C’est pas ma faute.
Sheldon : Tu as trébuché et tu es retombé dans ses parties intimes ?
Penny : Tu sais quoi, j’irai bosser en bus.
Leonard : Non penny, je peux te déposer.
Penny : Non, ça ira. Tu pourrais glisser sur une peau de banane et me mettre enceinte.
(Penny sort de l’appartement)
Sheldon : Je suis choqué par cette trahison.
Leonard : Je n’ai pas trahi Penny.
Sheldon : Pas Penny, moi.
Leonard : En quoi je t’ai trahi ?
Sheldon : Elizabeth est mon amie et tu joues avec elle.
(Il part vers sa chambre, laissant Leonard tout seule dans le salon)
Leonard : J’imagine que c’est vrai. (Petit sourire)
Plus tard dans la journée, Leonard, Howard et Rajesh mangent à la cafetéria. Rajesh sort une flash d’alcool puis la boit.
Howard : Qu’es que tu fais ?
Rajesh : Relax, c’est du Nyquil.
Leonard : Toujours enrhumé ?
Rajesh : Possible, mais je m’en fiche. C’est grâce au Nyquil et à ses 10% d’alcool. Le médicament antitussif qui me fait parler aux filles.
Leonard : Tu as du mal à dormir ? Parce que j’ai passé la nuit debout.
Rajesh : Tu es enrhumé aussi ?
Leonard : Non, je n’ai juste pas dormi.
(Leonard sourie pour essayer de leur faire comprendre ce qu’il insinue, mais ils sont tous les deux perdu)
Howard : Si tu veux j’ai les somnifères de ma mère ?
Rajesh : Elle ne verra pas qu’il en manque ?
Howard : Elle ignore qu’elle en prend.
Leonard : Non, ça ira. C’est autre chose qui m’a gardé éveillé cette nuit. Et encore, ce matin. Et ça ne m’a pas gêné.
(Ils sont complètement largués)
Leonard : Debout cette nuit, et ce matin. Et ça ne me gêne pas. Tels sont vos indices.
Rajesh : Oh Oh, le pigeon a encore niché sur ton rebord de fenêtre ?
Leoanrd : Non.
Howard : Tu refais un film Lego ?
Leonard : Non.
Howard : Parce que tu sais, il ne suffit pas de faire bouger les légos : il faut de l’émotion.
Leonard : OK, un dernier indice. Il y a quelqu’un d’autre d’impliqué.
Rajesh : Tu as un oreiller d’amour japonais ?
Howard : En quoi est-ce quelqu’un d’autre ?
Rajesh : Ca l’est si tu l’aimes et que tu lui donnes un nom.
(Sheldon arrive avec Elizabeth)
Sheldon : Dr Plimpton voici mes collègues. Le Dr Rajesh Koothrappali et le non-docteur Howard Wolowitz.
Rajesh : J’adore votre travail.
Elizabeth : Merci.
Sheldon : Bien sûr, vous connaissez le Dr Hofstadter.
Leonard : Salut, toi
Elizabeth : Salut, toi.
Leonard : Je suis assez épuisé. Et toi, Elizabeth ?
Elizabeth : Moi aussi, je suis fatiguée. Tu veux bien allée me chercher une tasse de café ?
Leonard : Bien sûr, noir, c’est ça ?
Elizabeth : Enfaite non, j’ai soudain envie de quelque chose de café au lait. (regardant Rajesh, ce dernier boit une nouvelle gorgé de sa flasque)
Leonard : Ça vient.
Dans la soirée, Howard frappe à la porte de Rajesh. Il ouvre et répond sèchement à Howard.
Rajesh : Quoi ?
Howard : Comment ça « quoi » ? C’est la soirée Halo.
Rajesh : Je ne peux pas, je suis trop malade. Dégage.
Howard : C’est pour ça qu’on le fait ici. J’ai de la soupe de poulet.
Rajesh : Je n’ai pas fait.
Voix féminine : Laisse-le entrer.
Howard : C’est qui ?
Rajesh : J’ai acheté un perroquet.
Howard : C’est ça.
(Howard force la porte et voit Elizabeth sur le canapé)
Howard: Dr Plimpton !
Elizabeth : Salut. Howard, c’est ça?
Howard: Heu… oui.
Elizabeth: Es que je peux vous poser une question? Vous aimez les jeux de rôles ?
Howard : Oui, bien sûr. Je suis maître de donjon.
Elizabeth : Pas ce soir. Ce soir, vous êtes livreur. Vous livrez une soupe, mais Raj et moi ne pouvons pas payer. Donc on va devoir s’arranger autrement.
Howard : Je vous demande pardon ?
Elizabeth : Réglez les détails. Je vais passer quelque chose que je veux bien me faire arracher à même le corps.
(Elle part dans la chambre)
Howard : Mais qu’es qu’il se passe ici ?
Rajesh : Dégage. Elle veut du New Dehli, pas du kasher. Et tu as une copine.
Howard : On a rompu il y a des semaines.
Rajesh : Pourquoi tu n’as rien dit.
Howard : J’attendais le bon moment. C’est le bon moment.
(Leonard arrive dans l’appartement)
Leonard : Hey, qui veut jouer à Halo ?
Rajesh : C’est un cauchemar. Dégage !
Howard : C’est déjà assez compliqué comme ça.
Leonard : Je ne comprends pas.
(Elizabeth ouvre légèrement la porte pour passer la tête)
Elizabeth : Oh parfait, Leonard est là.
Rajesh : Parfait ?!
Leonard : Elizabeth ? Qu’es qui se passe ?
Elizabeth : Howard et toi êtes mes déménageurs et Raj est mon nouveau proprio. Et je n’ai pas de quoi vous payer.
(Elle referme la porte)
Leonard : Elle suggère bien ce que je crois ?
Howard : Oui, bienvenue sur le forum de Penthouse.
Rajesh : Ok, levez la main, qui est partant ?
(Howard lève la main)
Leonard : On va se voir tout nu.
(Il baisse la main)
Howard : Je me casse.
(Elizabeth sort en petite tenue)
Elizabeth : Tout le monde est prêt ?
Rajesh : Suivez-moi. Ou presque. On sort et on fait une entrée spectaculaire.
Elizabeth : Super c’est mieux quand tout le monde joue le jeu.
Rajesh (à ses amis) : Fuyez, ne vous retournez pas.
Leonard : je croyais qu’on partageait un truc.
(Howard et Leonard sortent, Rajesh referme la porte)
Rajesh (joue le jeu) : Alors, ce loyer ?
Leonard rentre dans son immeuble et croise Penny qui sort de la laverie.
Penny : Leonard ?
Leonard : Salut.
Penny : C’était dans le sèche-linge. C’est à Sheldon, je présume. (Elle lui montre un slip de spider man)
Leonard : Merci, c’est dur d’en trouver à sa taille. Ecoute, je veux te parler de l’autre matin.
(Ils montent ensemble les escaliers)
Penny : Tu veux dire de toi et du Dr Couchetoilà ?
Leonard : Oui, je veux m’expliquer.
Penny : Tu ne me dois pas d’explication.
Leonard : Non ?
Penny : Non.
Leonard : Donc tu ne me juges pas ?
Penny : Si je te juge comme jamais dans ma vie. Mais tu n’as pas à t’expliquer.
Leonard : J’aimerais tout de même le faire. Et pour que tu comprennes pourquoi je l’ai fait.
Penny : J’écoute.
(Silence)
Leonard : Elle a bien voulu.
FIN
Spartacus