SCENE : L’appartement de Leonard et Sheldon.
Howard : Très bien, Raj a joué sa carte « guerrier fantôme » et je vais lui apporter mon aide avec mes vignes strangulatoires. Dans ta face !
Leonard : Alors, je vais trancher tes vignes avec min épée de rubis. Eh ouais ! Je t’ai tranché !
Penny : Euh, j’ai une question.
Leonard : Par ordre de supériorité : guerrier, troll, elfe, naïade et tout en bas de la liste : le lapin enchanté.
Howard : Sauf si tu as la carotte du pouvoir.
Penny : D’accord, j’ai une autre question. Ca devient drôle quand ?
Howard : On papote ou on joue à « Guerriers mystiques de Ka-ah » ?
Leonard : Joue ta carte potion.
Penny : Laquelle ?
Sheldon : Aucune importance. Tu ne peux pas gagner.
Leonard : Sheldon, ne gâche pas le jeu.
Penny : Comment peut-il gâcher le jeu ?
Sheldon : Vu les cartes déjà jouées, Penny possède des potions de nécromancier utiles uniquement contre les créatures diurnes qui ont toutes été tirées. Voici les cartes de la pioche : quatre armes de feu, un troll, deux ogres et le joyau d’Osiris.
Leonard : Tu vois ? Gâchée.
Penny : Sheldon, c’est incroyable.
Sheldon : A tes yeux, ça doit l’être.
Leonard : Sheldon a une mémoire photographique.
Sheldon : Photographique est un abus de langage. J’ai une mémoire eidétique, je te l’ai déjà dit. La dernière fois, c’était au déjeuner du 7 mai dernier. Tu te plaignais que ta dinde était sèche.
Howard : Bon, je suppose que le jeu est fini.
Penny : Vraiment ? Oh, génial. Je veux dire, aw. Bon ,je dois y aller.
Leonard : Pourquoi ?
Penny : Quand je reste, je finis par jouer à « Guerriers mystiques de Ka ».
Howard : Pas Ka. Ka-ah.
Penny: Au revoir.
Leonard: A plus. C’est incroyable qu’on sorte ensemble.
Raj : A qui le dis-tu.
Howard : Ca me rappelle que j’ai un compte à régler avec toi.
Leonard : Quoi ?
Howard : Toi et moi, on a fait un pacte. Si l’un de nous deux avait une copine bien roulée, il devait convaincre sa copine d’arranger le coup à l’autre avec une de ses amies.
Leonard : Oui, je ne m’en souviens pas.
Sheldon : 30 juin 2004. Première de Spider-man 2 au cinéma AMC de Pasadena. Ils n’avaient que des granites rouges, aucun bleu.
Leonard : Oh, oui.
Howard : Donc, tu sors avec Penny depuis un mois et demi. Ou est mon shorty, Morty ?
Leonard : Howard, tu peux pas m’obliger à honorer ma promesse.
Howard : Pourquoi pas ?
Leonard : Parce que quand j’ai fait cet accord, je pensais pas avoir une copine bien roulée un jour. Et j’étais certain que t’en aurais jamais.
Raj : Hey, pourquoi je fais pas partie du pacte ?
Sheldon : Tu nous avais quittés pour t’adonner à ton urination préventive habituelle.
Raj : Oh, c’est comme ça que ça marche ? Comme j’ai une petite vessie, j’ai pas le droit d’avoir une copine ?
Howard : Oui, Raj, c’est comme ça que ça marche.
Raj : Mince.
Générique.
SCENE : Le restaurant universitaire.
Leonard : Oh, bon sang. Tu me passes une serviette ?
Sheldon : Désolé, mais non.
Leonard : Mais tu en as plein.
Sheldon : Oui, je suis passé à un système à quatre serviettes. Genoux, mains, visage et urgence personnelle. Si tu le souhaites, à partir de demain, j’ajouterai une serviette « invité ». Mais aujourd’hui, je ne peux rien pour toi. (Leonard lui vole une serviette). Bonne chance. C’est la serviette pour mon visage.
Howard : Alors, tu as parlé à Penny ?
Leonard : Non, pas encore.
Howard : Pourquoi ?
Leonard : Parce que j’étais occupé, je sais pas comment aborder la chose et surtout, et c’est le point capital, j’en ai pas envie.
Howard : Leonard, un pacte est un pacte. Penny doit m’arranger un coup.
Leonard : C’est pas aussi simple que ça. Je lui dis quoi ? Penny, tu as des amies avec qui tu veux te brouiller à jamais ?
Howard : Allez, je suis intelligent, j’ai un bon travail et j’ai que 3 % de graisse corporelle.
Raj : C’est vrai. Je l’ai vu à la plage. C’est une aile de poulet humaine.
Howard : Leonard, s’il te plaît !
Leonard : Bien. Je vais lui demander si elle a une copine pour toi.
Howard : Bien roulée.
Leonard : D’accord.
Howard : Et grande, sinon nos enfants pourront jamais faire Space Mountain.
Leonard : Je vais voir ce que je peux faire.
Raj : Hey, Sheldon, tu sais ce qu’on m’a dit ?
Sheldon : J’imagine, un certain nombre de choses. En arrivant, on a dû te dire : « Bonjour, Raj, comment vas-tu ? ». Quelqu’un a aussi pu te dire : « Nouveau chandail ? ». Ou, mais c’est moins probable, « Joli chandail ».
Raj : Non, je vais te le dire.
Sheldon : Et ça nous fera gagner du temps.
Raj : Samedi soir, au magasin de comic, il y a un tournoi « Guerriers mystiques de Ka-ah ». Le premier prix est de 500 $. On serait invincible, ensemble.
Sheldon : Désolé, Raj, mais je ne vois pas l’intérêt de jouer à un jeu qui ne représente aucun défi.
Raj : Et l’argent ?
Sheldon : J’ai de l’argent.
Raj : C’est pas pareil.
Sheldon : Et en quoi, s’il te plaît ?
Raj : J’en empoche la moitié.
Sheldon : Tu en as besoin pour t’acheter un chandail moins perturbant ?
Raj : Leonard, aide- moi.
Leonard : Tu plaisantes ? J’ai même pas pu le convaincre de me filer une serviette.
SCENE : La chambre de Penny. Leonard et Penny sont au lit.
Penny : Wow, t’es vraiment un génie.
Leonard : Non, pas vraiment. J’ai appris ça sur Google. Alors, dis-moi … Tu as déjà fait un pacte avec quelqu’un ?
Penny : Tu veux dire, croix de bois, croix de fer ?
Leonard : Oui, bien, par exemple.
Penny : Eh bien, en première année, ma copine Rosie et moi, on a fait le pacte d’épouser Bert et Ernie. Les personnages de la Rue Sésame.
Leonard : Oui, je connais Bert et Ernie.
Penny : Ensuite, on a découverte qu’on voulait tous les deux Ernie. On s’est plus parlée, jusqu’au collège.
Leonard : Pour des marionnettes ?
Penny : Le cœur a ses raisons …, Leonard.
Leonard : Très bien. En parlant de ce que le cœur désire, euh, il y a longtemps, j’ai fait un pacte avec Wolowitz qui te concerne un peu.
Penny : D’accord, je sais pas où ça va mener, mais fait très attention, c’est peut-être notre toute dernière discussion.
Leonard : Non, non, rien de tout ça. Le pacte était que si l’un de nous deux avait une copine, ladite copine devait présenter une de ses amies au célibataire.
Penny : Et t’as décidé de m’en parler juste après qu’on ait fait l’amour ?
Leonard : Eh bien, j’allais pas le faire avant. Et pendant, j’essayais de me souvenir de ce que j’ai lu sur Google.
Penny : Je présenterai pas Wolowitz à une de mes amies.
Leonard : Allez, pas nécessairement à une bonne amie. Et tu sais que tout au fond, Howard est un chic type.
Penny : Le problème, c’est pas l’intérieur. C’est l’abominable enrobage de sucre.
Leonard : Tu y réfléchiras, au moins ? Pour me faire plaisir ?
Penny : Oh, Ernie, lui, il me demandait jamais rien. Il faisait que donner.
SCENE : Le magasin de comics.
Sheldon : Je l’ai. Je l’ai. Je l’ai. Je l’ai. Je l’ai. Je l’ai. Betty et Veronica ? Ugh.
Stuart : Hey, Sheldon, la nouvelle figurine Green Lantern sort demain. Je t’en mets une de côté ?
Sheldon : Merci. Tu viens de me voler l’occasion de la découvrir par hasard et de me priver de la transition découverte-désir-possession.
Stuart : C’est bon, je t’en mettrai pas de côté.
Sheldon : Mais je dois l’avoir.
Stuart : D’accord, je t’en mettrai une de côté.
Sheldon : Merci. Tu sais, je peux tout acheter sur Internet. Si je viens ici, c’est pour le service client.
Raj : Hey, Stuart, Wil Wheaton inscrit au tournoi, c’est le Wil Wheaton de Star Trek?
Stuart: Oui, il habite ici. Gros joueur.
Sheldon : Excusez-moi. Vous voulez dire que Wil Wheaton, alias Wesley Crusher dans Star Trek : The Next Generation, va participer au tournoi?
Stuart : Désolé, je t’ai volé l’occasion de le découvrir fortuitement ?
Sheldon : Tu ne comprends pas. Quand j’étais jeune, j’idolâtrais Wil Wheaton. Comme moi, Wesley Crusher avait une mémoire eidétique.
Raj : Oh, quelle coïncidence. Tu pourras en discuter avec lui pendant le tournoi. Signe ici.
Sheldon : J’étais tellement fan qu’en 1995, j’ai passé 10 heures dans un bus pour me rendre à une convention à Jackson, Mississippi. Je portais mon uniforme de cadet de l’Académie de Starfleet. Je voulais rencontrer Wil Wheaton pour qu’il dédicace ma figurine Wesley Crusher, «état neuf, sous emballage.
Raj : Oh, vous pourrez vous revoir. Signe ici.
Sheldon : Mon voyage pénible, cependant, fut vain. Il n’a pas montré le bout de son nez. C’est à cet instant que j’ai juré une haine éternelle pour Wil Wheaton.
Raj : Très bien, tu pourras le lui dire ! Signe ici.
Sheldon : Tu seras aussi intéressé de savoir que Wil Wheaton est classé sixième sur la liste de mes ennemis. Entre le réalisateur Joel Schumacher, qui a presque détruit les films Batman, et Billy Sparks, qui vivait dans ma rue et qui mettait des crottes de chien sur mon vélo.
Raj : D’accord, je comprends, il est méchant. Signe ici.
Sheldon : Pour citer le Khan Noonien Singh dans l’immortelle Colère de Khan, « Il me nargue. Il me nargue. J’aurai sa peau. »
Raj : J’en doute pas. Signe ici.
Sheldon : « Du fond de l’enfer, je te pourfends ».
Stuart : Très bien, Raj, on dirait que tu fais équipe avec « Crève, Wil Wheaton, crève ».
SCENE : La voiture de Leonard.
Howard : Alors, dis-m’en plus sur la future mère de mes enfants.
Penny : Elle est adorable, Howard. Je pense que tu vas l’aimer.
Howard : Super. Tu lui as parlé de quoi ? De mon pourcentage de graisse ?
Penny : Non, je pensais que ça lui fera une belle surprise.
Howard : Bien, bien.
Penny : Je lui ai dit que tu étais ingénieur, que tu parlais cinq langues …
Howard : Six en comptant le klingon.
Leonard : Les filles ne comptent pas le klingon, Howard. Pas vrai ?
Penny : C’est vrai. Je lui ai parlé de ton attachement malsain à ta mère.
Howard : Quoi ?
Penny : Je plaisante.
Leonard : Une autre délicieuse surprise pour elle.
SCENE : Le magasin de comics.
Raj : Sheldon, c’est ton tour. Sheldon ?
Sheldon : Mon troll enchanté achève ta harpie avec une masse maléfique.
Raj : Désolé les gars, dites bonjour à votre mère quand elle viendra vous chercher. Ou je lui dirai moi-même ce soir ! On les a pwned ! Top là !
Sheldon : Regarde-le ! Wil Wheaton, mon vieil ami. Je t’ai poursuivi jusqu‘aux lunes de Nibie, derrière les maelströms d’Antarès et jusqu’aux flammes de l’enfer !
Raj : Tu cites la colère de Khan, mais il était dans Next Generation. C’est d’autres personnages.
Sheldon : Silence ! Dois-je attendre encore longtemps avant d’avoir ma revanche ?
Raj : Eh bien, si Wil Wheaton et Stuart gagnent et qu’on bat Larry le Solitaire et Capitaine Survêt, au prochain tour, on les affrontera en finale.
Sheldon : Donc ma satisfaction a pour seuls obstacles Larry le Solitaire et Capitaine Survêt. Très bien. Il faut les détruire.
Raj : Mec, tu dois arrêter de parler comme ça. Ca fait pitié.
Sheldon : Silence !
SCENE : La voiture de Leonard.
Howard : Donc, Penny ma dit que tu bossais comme serveuse pour financer tes études. C’est super ! Tu étudies quoi ?
Bernadette : La microbiologie.
Howard : Oh, cool. Tu pourrais m’étudier.
Bernadette : Je ne comprends pas.
Howard : La microbiologie, c’est l’étude des petits êtres vivants.
Bernadette : Je sais, c’est ce que j’étudie.
Howard : J’ai dit que tu pourrais m’étudier parce que je suis un petit être vivant. C’est une blague.
Bernadette : Tu es sûr ?
Howard : Tu aimes la science-fiction ?
Bernadette : Non.
Howard : Le jeu de rôle ?
Bernadette : Dans la chambre ou genre Donjons et Dragons ?
Howard : L’un ou l’autre.
Bernadette : Non.
Leonard : Ca va être une longue soirée.
Penny : Ouais, eh bien, c’est ta faute.
Leonard : Moi, j’étais obligé de demander. T’étais pas obligée d’accepter.
Howard : Tu aimes la magie ?
Bernadette : Pas vraiment.
Howard : Très bien.
Leonard : Longue, longue nuit.
SCENE : Le magasin de comics.
Sheldon : Je joue mon serpent infini. Raj jouera sa frénésie extatique, donc Larry devra jouer le seigneur du chaos. Capitaine Survêt jouera la rivière fondue. Je joue la dryade de l’obscurité. Jeu, set et match. Maintenant, amenez-moi Wil Wheaton !
Wil Wheaton : Il vient de dire « la vengeance est un plat qui se mange froid » en klingon ?
Stuart : Je crois que oui.
Wil Wheaton : C’est quoi son problème ?
Stuart : Chacun a sa propre théorie.
SCENE : Un restaurant.
Howard : Et les ordinateurs ? Tu aimes les ordinateurs ?
Bernadette : Je m’en sers. Je ne les aime pas.
Howard : D’accord … Et les chiots ? C’est quoi, ta position ?
Bernadette : Un chiot m’a mordu au visage.
Howard : Evidemment.
Leonard : Ca alors ! Einstein se plantait.
Penny : Quoi ?
Leonard : Il pensait à la vitesse de la lumière, or c’est eux qui ralentissent le temps.
Howard (son téléphone sonne) : Pardon. Oh, mince. C’est ma mère.
Bernadette : Tu vas répondre ?
Howard : Je suis tiraillé. Elle pourrait être en train de mourir, je voudrais pas rater ça. Mais d’un autre côté, si le répondeur s’enclenche, je pourrais l’écouter en boucle.
Bernadette : Je sais ce que tu ressens. Ma mère me rend dingue.
Howard : C’est rien à côté de ma mère !
Bernadette : Ta mère t’appelle tous les jours pour savoir si tu as mangé sainement ?
Howard : Ma mère m’appelle pour savoir si je suis bien allé à la selle.
Bernadette : Bon, eh bien, est-ce qu’elle choisit tes vêtements tous les matins comme si tu avais neuf ans ?
Howard : Tu vis avec ta mère ?
Bernadette : Non, c’est ça, le plus triste.
Howard : Pas de bol. Ecoute ça. En maternelle, je devais porter des gants en caoutchouc pour que j’attrape pas les maladies des autres enfants.
Bernadette : C’est rien. Je pouvais pas faire de vélo parce que ma mère avait peur que je perde ma virginité sur une bosse.
Howard : Oh, wow. Tu l’as perdue comme ça ?
Bernadette : Non, pas sur un vélo. Dans une Camry.
Howard : Corolla !
Bernadette : Oh.
Howard : Plus de vin?
Bernadette: Avec plaisir.
Howard : Ecoute, viens au dîner de shabbat chez moi, un de ces quatre.
Bernadette : Pourquoi ?
Howard : Une jeune fille catholique comme toi, avec une croix, ma mère pourrait avoir l’anévrisme que j’attends désespérément.
Bernadette : D’accord, mais seulement si tu viens chez moi pour le repas dominical en portant une kippa.
Howard : Ca marche.
Penny : Je suis pas trop forte ?
SCENE : Le magasin de comics.
Raj : Couleuvre de lave.
Stuart : Nid de serpents.
Wil Wheaton : Gardien d’outre-tombe.
Sheldon : Gardien d’outre-tombe. Duel à mort.
Wil Wheaton : Sort d’invisibilité.
Sheldon : Sort luminescent.
Wil Wheaton : Nymphe aquatique.
Sheldon : Démon ardent.
Wil Wheaton : Tigre à deux têtes.
Sheldon : Lion à trois têtes.
Wil Wheaton : Sulfure.
Sheldon : Soufre.
Raj: Un problem, Wil Wheaton?
Wil Wheaton: Attends un peu.
Sheldon : Tu tiens deux cartes de sort modéré, un caillou et une potion de Zancor qui te sera aussi utile qu’un climatiseur sur Hoth, la planète gelée. Tu es obligé de jouer la potion, perdre le duel, puis deux coups plus tard, le match.
Wil Wheaton : Il me tient.
Sheldon : Tout s’est déroulé en 1995. Le lieu, Jackson, dans le Mississippi. Après avoir passé dix heures dans un bus, où j’ai dû violer à deux reprises ma règle qui m’empêche de me soulager à bord d’un véhicule en mouvement … Je suis enfin arrivé à la quatrième convention annuelle Dixie-Trek où j’ai découvert que mon idole, Wil Wheaton, avait décidé qu’il avait mieux à faire que de signer ma figurine.
Wil Wheaton : Quoi ?
Sheldon : Tu m’as trahi, Wil Wheaton. Maintenant, j’ai ma revanche.
Wil Wheaton : Tu es allé au Dixie-Trek de 1995 ? Oh, mec, ma grand-mère venait de mourir et j’ai dû aller à son enterrement.
Sheldon : Ta maminette est morte ? C’est terrible.
Wil Wheaton : Oui, c’était terrible. Je suis vraiment désolé de t’avoir déçu.
Sheldon : Non, non, je comprends. Si quelque chose arrivait à maminette, je serais un Petit Prince inconsolable. Petite explication, elle m’appelle Petit Prince.
Wil Wheaton : C’est un lien exceptionnel qui unit un garçon à sa grand-mère ?
Sheldon : Oh, oui.
Raj : Super, tout le monde adore sa grand-mère ! Vas-y Sheldon, achève-le !
Wil Wheaton : C’est bon, Sheldon. Je t’ai déçu. Je le mérite. Potion de Zancor.
Raj : Qu’est-ce que tu attends ? Tue Wil Wheaton ! Du fond de l’enfer, pourfends-le !
Sheldon : Je ne peux pas.
Raj : Bien sûr que si ! Fais-le ! Fais-le !
Sheldon : Non, je suis venu vaincre Wil Wheaton, l’homme qui a détruit mes rêves. Mais je ne peux pas vaincre Wil Wheaton, l’homme qui aimait sa maminette. Lapin enchanté.
Raj : Non, pas le lapin enchanté !
Wil Wheaton : Moi, je l’appelle « mamie ». Et elle va être ravie d’apprendre que mon caillou tue ton lapin enchanté. Game over, Petit Prince.
Sheldon : Je ne comprends pas. Ta grand-mère est en vie ?
Wil Wheaton : Oh, tu piges vite ! Viens, Stewie, on va chercher la récompense.
Stuart : C’était sympa.
Sheldon : Wheaton ! Wheaton! Wheaton!
Fin de l’épisode.