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#117 : La rupture

Saison 1, épisode 17 de The Big Bang Theory

Résumé : La récente rupture de Penny encourage Leonard à demander à la jeune femme de sortir avec lui. Tous les deux choisissent Sheldon pour obtenir des conseils pour leur prochain rendez-vous.

Popularité


4.4 - 10 votes

Titre VO
The Tangerine Factor

Titre VF
La rupture

Première diffusion
19.05.2008

Première diffusion en France
06.12.2008

Diffusions

Logo de la chaîne CBS

Etats-Unis (inédit)
Lundi 19.05.2008 à 20:00
7.34m / 3.2% (18-49)

Plus de détails

Scénario : Lee Aronsohn, Bill Prady, Chuck Lorre & Steven Molaro
Réalisation : Mark Cendrowski

Guests : James Hong (Chen)

Howard et Sheldon sont dans le salon et Howard tente d'apprendre le chinois à Sheldon mais cela ne semble pas être chose facile. Ils sont d'abord interrompu par Leonard qui rentre à l'appartement puis par Penny qui profite de leur fénêtre pour insulter son ex petit ami. Lorsqu'Howard entend la raison de leur rupture, il se précipite sur l'ordi des garçons pour voir les détails.

Leonard tente une approche afin de soutenir Penny dans cette épreuve mais elle s'y refuse. Quelques instants après, Rajesh rejoint les garçons fier d'avoir trouvé un I-pod dans la rue, celui que Penny a jeté. Ne s'avouant pas vaincu, Leonard retourne voir Penny malgré les commentaires désagréables de Sheldon et Howard.

Penny se fait surprendre par Leonard avec une grosse cuillière de glace à la bouche. La jeune fille tente de savoir auprès de Leonard où est le problème dans ses relations sentimentales mais elle est tellement en colère qu'elle se refugie dans la nourriture et avale glace, chocolat liquide ou encore chantilly. Afin de mieux comprendre son problème, Leonard regarde le blog dans lequel les ébats de Penny y sont relatés. Le jeune homme tente de la réconforter mais cela n'a pas l'effet escompté et la belle decide de pardonner à Mike.

Les garçons dînent le repas qu'ils ont commandé seulement cela ne satisfait pas Sheldon. Penny entre en furie dans l'appartement et insulte Leonard pour les conseils qu'il lui a donné. Surpris, il la rejoint dans son appartement pour avoir de plus amples explications. La jeune femme lui explique alors qu'elle a retrouvé Mike en charmante compagnie. De là, elle décide alors qu'elle en a fini avec ce genre d'hommes. Leonard profite de l'occasion pour l'inviter à sortir.

Sheldon descend dans le hall récupérer son courrier et sursauta à la vue de Penny. La jeune femme souhaite lui parler du rencard qu'elle va avoir avec Leonard et l'invite à en discuter dans son appartement. N'ayant jamais passé beaucoup de temps dans son appartement, il doit choisir un siège. Sheldon scrute alors chaque siège dans tout l'appartement afin de trouver la place idéale pour discuter avec Penny. Pendant qu'il cherche Penny lui explique que Leonard pourrait être celui qu'elle cherche mais si ca ne marche pas entre eux elle risquerait de perdre un très bon ami. Sheldon décide lui raconter l'histoire du Chat de Schrodiner et la belle comprend alors que si elle n'essaie pas elle ne saura pas.

Leonard et Sheldon déjeunent à la caféteria. C'est au tour de Leonard de demander des conseils sur son rencart mais Sheldon de semble pas très réceptif. Afin de se débarasser de cette conversation, Sheldon parle à nouveau du Chat de Schrodinger.
Leonard se présente à la porte de Penny qui le fait entrer. Bien que la situation soit embarassante pour les 2 amis, Leonard ne perd pas une minute et embrasse Penny.

Sheldon se rend au restaurant chinois dans lequel il a commande avec les garçons. Sheldon tente de parler en chinois au serveur mais s'exprime très mal. S'en suit alors une dispute entre les 2 jeunes gens.

(Sheldon étudie le mandarin avec l'aide de Howard.)

SHELDON : Wo do zin zin Sheldon.

HOWARD : (en mimant l'accent avec sa main.) Non. C'est "wo do zin min shi Sheldon".

SHELDON : (en répétant le geste.) Wo do zin min shi Sheldon.

HOWARD : C'est quoi ça ? (Fait le même geste.)

SHELDON : Je fais comme toi. Je suppose que dans certaines langues, la gestuelle a une  signification.

HOWARD : Pas dans ce cas-ci.

SHELDON : Et comment je pourrais le deviner ? C'est toi le professeur ! Tu devrais différencier tes propres idiosachrasies de ce que tu m'enseignes.

HOWARD : Tu sais quoi mec ? Je suis ravi que tu apprennes le mandarin.

SHELDON : Pourquoi ?

HOWARD : Quand tu le domineras, tu embêteras un milliard de chinois à ma place.

(Leonard entre.)

LEONARD : Salut.

SHELDON : Me do no uitza.

HOWARD : Tu viens de le traiter d'âne syphillitique.

SHELDON : Toutes mes excuses Leonard. Mon niveau dépend de celui de mon maître.

LEONARD : Pourquoi t'apprend le chinois ?

SHELDON : Le Palais de Sechuan fait passer du poulet à l'orange pour du poulet à la mandarine, et je compte bien me plaindre.

LEONARD : Moi, je me soucierais plutôt de ce qu'ils font passer pour du poulet.

(Penny entre, assez agitée, un lecteur mp3 à la main.)

PENNY : J'ai besoin de votre fenêtre.

LEONARD : Je t'en prie, fais comme chez toi.

PENNY : (ouvre la fenêtre et hurle.) Hey pauvre tâche, t'as oublié ton lecteur mp3 !

(Elle jette le lecteur par la fenêtre, et la ferme ensuite.)

LEONARD : T'as un soucis ?

PENNY : Je vais te dire ce qu'il se passe ! Ce salopard de macho narcissique raconte nos ébats sur son blog ! (Elle ouvre de nouveau la fenêtre et hurle.) Crève, salopard de macho narcissique ! (Elle ferme. A Leonard.) Merci. ( Elle s'en va finalement en claquant la porte.)

(Un silence s'installe un instant après la sortie de Penny.)

SHELDON : (se penche sur le livre de mandarin.) Bien. Où en étions-nous ?

HOWARD : Pas maintenant. J'ai un blog à trouver.

(Il s'installe devant l'ordinateur.)


THE BIG BANG THEORY


(Leonard va frapper chez Penny.)

LEONARD : Penny, est-ce que ça va ?

PENNY : Je vais bien. Laisse-moi tranquille.

LEONARD : Ecoute, je sais qu'une rupture est une épreuve qui peut briser le coeur et-

PENNY : Vas-t-en !

LEONARD : Bon rétablissement ! (Il rentre rapidement chez lui, mais une fois dans son appart, il fait style l'air de rien.) Elle veut pas en discuter.

SHELDON : Ce n'est pas étonnant. La réponse émotionnelle provient de la section primitive du cerveau appelée amygdale. Alors que la parole prend forme et se développe dans le néocortex. Le premier peut dominer ce dernier, ce qui valide scientifiquement l'expression "perdre ses mots". (Devant le regard de Leonard.) Il se pourrait aussi qu'elle refuse d'en parler.

(Raj entre, le lecteur mp3 que Penny a jeté par la fenêtre dans la main.)

RAJ : Hey ! J'ai trouvé un lecteur mp3.

HOWARD : Il est irréparable. Il ressemble plus à rien, vire-le.

RAJ : Je vais le vendre sur internet en mettant "état quasi neuf".

LEONARD : C'était celui de l'ex de Penny, ils viennent de rompre.

HOWARD : Apparemment, il aurait révélé des détails intimes de leur vie sexuelle sur son blog. Ca fait une heure que je cherche, il est introuvable !

LEONARD : Elle s'est peut-être calmée. Je vais essayer de la réconforter.

HOWARD : Bonne idée. Assied-toi à côté d'elle, trouve les mots qu'il faut. Et si le moment s'y prête, ben essaie de la ploter.

LEONARD : Ce n'est pas mon genre Howard.

SHELDON : Aucune règle sociale ne t'oblige à intervenir à ce que je sache.

LEONARD : Je peux voler au secours d'une demoiselle en détresse.

SHELDON : Le code de la chevalerie a pris du plomb dans l'aile Leonard. Et tu aurais été un manant au Moyen-Age.

LEONARD : Quoiqu'il en soit, elle broie du noir, je vais la consoler.

HOWARD : Une main douce et chaude, ça vous chavire une femme.

LEONARD : Je suis son ami, tu as compris ? Je ne profiterai pas de sa vulnérabilité.

HOWARD : Roh ! Donc, si au plus profond de son désespoir elle se jette à ton coup et exige que tu la prennes là tout de suite sur le coin de la table, tu lui dirais non ?

LEONARD : Je suis son ami, pas son ami gay.

(Il sort de l'appart.)

********


(Leonard entre chez Penny tandis qu'elle s'enfile un gros pot de glace.)

LEONARD : Salut. Je sais que tu refuses d'en parler, mais-

PENNY : (la bouche pleine.) Ouais, je refuse.

LEONARD : Je te laisse.

(Il va pour refermer la porte.)

PENNY : Attend !

LEONARD : (revient.) Tu as dis "attend" ?

PENNY : Dis-moi la vérité. Je ne suis qu'une gourdasse blonde qui ne sort qu'avec des ratés ?

LEONARD : Oh non, bien sûr que non !

PENNY : Donc, je sors avec des mecs biens que je transforme en ratés.

LEONARD : Mais non, c'est ridicule.

PENNY : Bon, arrête la pommade, c'est soit l'un soit l'autre, je t'écoute.

(Leonard ne sait pas quoi dire.)

LEONARD : Euh, j'avais le choix entre quoi et quoi ?

PENNY : J'étais persuadée que Mike était différent ! Je croyais qu'il était sensible, et brillant ! Enfin, moyennement brillant, pas bizarre comme toi.

LEONARD : Ouais bien sûr.

PENNY : Et là je tombe de haut ! Cette ordure s'amuse à m'humilier devant le monde entier en parlant de nos prouesses sexuelles !

LEONARD : Son blog n'est pas si facile à trouver.

PENNY : Mais tu rêves ma parole ! Mes collègues de boulot, ma soeur l'ont trouvé, et si j'en crois les appels que je reçois, les prisonniers de la maison d'arrêt du Michigan l'ont trouvé aussi.

LEONARD : Il a écrit quoi au juste ? C'est pas que je veuille connaître tout, tout les détails croustillants de ta vie sexuelle, non c'est... oublie.

PENNY : Non, tu sais quoi ? Tout le monde est au courant, je t'en prie, vas-y, te gênes pas. (Leonard va sur l'ordi.) Oh j'ai honte, je me sens humiliée ! Ce salaud m'a trahi, je voudrais me cacher dans un trou et mourir !

LEONARD : Oh, tout compte fait, c'est pas si graveleux que ça. Il ne fait que décrire une femme sensuelle et affectueuse, qui aime exprimer son affection débordante dans... dans, dans des lieux inhabituels.

PENNY : Oh Seigneur !

LEONARD : Ascenceur... parc... cinéma de quartier... Simple curiosité. Quand il parle de "tramway", c'est le tramway ou le bar à sandwichs ?

PENNY : Le bar à sandwichs.

LEONARD : Oh. Ca ne viole pas les règles de l'hygiène ?

PENNY : Au Tramway, on s'est roulé des pelles, c'est tout.

LEONARD : Ah d'accord. Oh je te rassure tout de suite Penny, tout ça n'est pas très grave et tu n'as pas à te sentir gênée.

PENNY : C'est vrai. Je me suis emportée pour rien.

LEONARD : Un peu, oui.

PENNY : Ca c'est tout moi, j'ai un caractère de cochon. Je devrais peut-être lui présenter mes excuses.

LEONARD : Non, non non, il ne faut surtout pas te montrer trop gentille ! Il n'a pas respecté la confidentialité de la chambre d'amour, sans oublier celle de l'ascenseur, du parc, du cinéma, et... du fast-food.

PENNY : Ouais. T'as raison, je devrais le rayer de ma vie et l'oublier.

LEONARD : Oui, ce serait une sage décision.

PENNY : Mais je lui ai jamais donné l'occasion de s'expliquer.

LEONARD : Mais enfin, il n'y a rien à expliquer, tout est là, ce salopard de macho t'a trahi !

PENNY : Non. T'avais raison, c'est pas grave, cet homme est amoureux de moi ! Mais c'est vrai que ce n'est pas la façon la plus futée de me prouver ce qu'il ressent.

LEONARD : J'ai jamais dis ça, j'en suis sûr.

PENNY : (en le prenant dans ses bras.) Nan, t'as fais mieux Leonard, tu m'as aidé à y voir clair.

LEONARD : (blasé.) Oh je suis le meilleur. (Penny se lève et prend son sac.) Où tu vas ?

PENNY : Je vais retrouver Mike. Je t'adore, merci beaucoup. (Elle sort.)

LEONARD : De rien. (Après qu'elle soit sortie.) Oh. Après tout je suis peut-être son ami gay.

(Il sort.)

********


(En mangeant chinois et en jouant.)

SHELDON : Il faut que tu me donnes un cours de mandarin Howard. Il est évident qu'ils n'ont pas compris mon point de vue.

HOWARD : Bon sang, c'est pas sorcier ! Si tu n'aimes pas le poulet à la mandarine, commande du canard laqué.

SHELDON : J'adore le poulet à la mandarine, quand c'est du poulet à la mandarine.

LEONARD : Est-ce qu'on pourrait changer de sujet ?

RAJ : Bien sûr. Raconte-nous encore une fois comment t'as fais pour réconcilier Penny et son copain.

LEONARD : Oh ça va, lance les dés.

RAJ : (lance les dés et avance.) "Tu seras esclave des sorciers jusqu'à ce que tu fasses 2, 4 ou 6".

LEONARD : Mais elle maudissait ce salopard ! Elle en avait fini avec lui, ils s'étaient séparés pour de bon ! Je vais la voir et elle, elle fiche chez lui !

HOWARD : Bon sang, cette histoire se bonifie d'heure en heure.

SHELDON : J'avais trouvé les deux premiers comptes-rendus plus convaincants. C'est vrai, je ressentais de la sympathie pour le personnage de Leonard, et là, je le trouve pleurnichard et agaçant.

LEONARD : Mange ton poulet à la mandarine.

SHELDON : J'aimerai bien, mais ce n'est pas du poulet à la mandarine.

(Penny entre, furieuse, et s'adresse à Leonard.)

PENNY : Félicitations, tes stupides conseils m'ont beaucoup servis !

(Elle sort aussi vite qu'elle est rentrée.)

RAJ : (à Leonard.) Incroyable. T'as réussi à la déprimer encore plus.

********


(Leonard frappe chez Penny et entre tandis qu'elle pleure sur le canapé.)

LEONARD : Me revoilà.

PENNY : Je m'en veux de t'avoir crié dessus. C'est pas de ta faute.

LEONARD : Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

PENNY : Eh ben... je suis allée chez Mike pour qu'on fasse la paix...

LEONARD : Je sais, je t'ai vu partir.

PENNY : Mais il était déjà passé à autre chose...

LEONARD : Déjà ? Eh ben, c'est un rapide.

PENNY : C'est ce que j'ai dis à la femme qui avait noué ses jambes autour de son cou. (Elle pleure de plus belle.)

LEONARD : Penny, je suis vraiment désolé.

PENNY : Il m'a rayé de sa vie, quel goujat.

LEONARD : Oh, tu n'es pas mal non plus. Tu lui as quand même jeté son lecteur mp3 par la f- (Penny le regarde.) Oh oui, qu'est-ce que j'ai dis ? Oui, c'est qu'un goujat !

PENNY : Je te jure, j'en ai fini avec ce genre de mecs, c'est l'overdose. Le style macho, corps d'éphèbe et plein de tunes, j'en ai marre !

LEONARD : Je suppose que c'est lassant à la longue.

PENNY : Juste pour voir ce que ça donne, j'aimerai sortir avec un homme qui soit gentil, sincère, honnête et qui tiendrait vraiment à moi....

LEONARD : Comme moi quoi.

PENNY : Comment ça, comme toi ?

LEONARD : On pourrait peut-être sortir ensemble.

PENNY : (sèche ses larmes.) T'es en train de me draguer ?

LEONARD : Euh, oui... J'aime... l'idée de sortir avec toi.

PENNY : Wow.

LEONARD : J'ai rebondi ! Le terme "gentil" me va comme un gant, je-

PENNY : Ah mais si, si si, t'es gentil-

LEONARD : Je suis sincère, honnête, je-

PENNY : T'es une vraie crème-

LEONARD : Je suis pas ton genre. Je comprend.

PENNY : Oui !

LEONARD : "Oui", quoi ?

PENNY : Oui, je veux bien sortir avec toi.

LEONARD : T'es sûre ?

PENNY : Oui. Pourquoi pas, après tout. J'ai rien à perdre.

LEONARD : Oui.... Vu sous cet angle.

(Sheldon va chercher son courrier tout en écoutant des leçons de mandarin dans son mp3.)

SHELDON : Montrez-moi vos pelures d'agrumes. De won kan nyong hetchanpi. (Penny entre avec ses courses, et se dirige vers lui.) Dig won kan, nyong hetchanpi. Montrez-moi vos pel-

PENNY : (en lui tapant sur l'épaule.) Sheldon j-

SHELDON : (sursaute.) Cha che wada ! (Il enlève ses écouteurs.)

PENNY : Je suis désolée. Ecoute, t'as une seconde ?

SHELDON : J'ai une seconde quoi ? Paire de caleçons ?

PENNY : J'aimerai, si t'as une petite seconde, qu'on parle de Leonard.

SHELDON : Pourquoi moi ? Pourquoi pas Koothrappali ou Wolowitz ?

(Ils montent ensemble.)

PENNY : Raj me parle seulement quand il est pompette et Wolowitz est un être... dégoûtant.

SHELDON : Oui, j'avais remarqué.

PENNY : En fait, tu connais Leonard mieux que personne.

SHELDON : Pas nécessairement. Je suis souvent surpris par ma méconnaissance du personnage. Je viens tout juste de découvrir, qu'il s'est acheté un gant de crin. Et qu'il le cache de surcroît. Pourquoi un homme aurait-il honte d'utiliser un gant de crin ? Personnellement, je préfère que mes cellules épithéliales tombent naturellement mais je ne condamne pas ceux qui cherchent à accélérer le processus. (Quelques secondes plus tard.) Et jusqu'à récemment, je ne savais pas que malgré son intolérance au lactose, il peut avaler de petites quantités de glace allégée, sans lâcher un gaz nocif qui, à la bonne concentration, pourrait servir d'armes chimiques.

(Ils arrivent à l'appart.)

PENNY : Leonard risque de rentrer. On pourrait parler chez moi ?

SHELDON : On vient de le faire, non ?

PENNY : Non.

SHELDON : Bon, si tu insistes. De toutes façons je suis déjà passée du côté obscur de la force.

(Ils vont chez Penny.)

PENNY : Ok, on va aller droit au but. Tu dois être au courant que Leonard m'a demandé de sortir avec lui ?

SHELDON : Eh bien à vrai dire, il n'a rien dit mais, quand il est rentré dans l'appartement, il a exécuté la même danse que les hippopotames dans Fantasia.

PENNY : Oh, c'est touchant. Mais, quoiqu'il en soit, je voudrais que tu me donnes ton avis. (Elle s'asseoit sur son canapé.) Depuis que nous sommes amis, Leonard et moi, on se... (Elle voit que Sheldon est toujours debout.) Tu veux t'asseoir ?

SHELDON : Oh, j'aimerai que ce soit aussi simple que ça. Je viens rarement dans ton appartement, donc, je n'ai pas encore choisi un siège.

PENNY : Eh bien choisis !

SHELDON : Je suis désorienté, il y a plusieurs options possibles. Il faudrait d'abord que je teste la densité des coussins, l'air ambiant et la dispersion de la lumière pour faire un choix éclairé.

PENNY : Choisis un siège au hasard, et si ça va pas, tu t'assieras ailleurs la prochaine fois.

SHELDON : Non, non, ce serait de la folie. Continue de parler pendant que je réfléchis à la question.

PENNY : Bon, ok. Euh, où en étais-je ? Donc, je me suis rendue compte il y a quelques temps que Leonard avait un petit béguin pour moi.

SHELDON : (en cherchant sa place idéale.) On aura tout entendu ! Un petit béguin ? Non mais on rêve ! Tu vas me dire que Mélénas avait le béguin pour Hélène de Troie ?

PENNY : Je sais pas qui c'est, t'es en train de m'embrouiller là.

SHELDON : Ménélas était le frère d'Agamemnon-

PENNY : Bon bon d'accord, je te crois, et je m'en fiche. J'ai un gros problème. Leonard n'est pas le genre de garçons avec qui je sors d'habitude.

SHELDON : Leonard n'est pas le genre de garçons avec lequel les filles sortent d'habitude.(S'asseoit sur le canapé.) Serais-tu disposée à déplacer le canapé de trente degrés à gauche ?

PENNY : Non. Je me tâte, je devrais, je... Leonard est différent, et c'est une bonne chose. Ca n'a pas marché avec tout les autres garçons que je fréquente d'habitude.

SHELDON : (repars à la chasse à la place.) Tu as fait un heureux aujourd'hui. Koothrappali a un mp3 gratuit. Oh ! Soleil !

PENNY : Mais d'un autre côté, si ça colle pas avec Leonard, je risque de perdre un très bon ami. Et c'est pas le genre à vouloir une aventure. Je suis sûre que ses coups de coeur pour une fille, durent des années-lumières.

SHELDON : Je ne dirais pas ça. Personne de censé ne le dirait, vu qu'une année-lumière est une unité de distance, et pas de temps. (S'asseoit sur une chaise.)

PENNY : Merci pour l'explication.

(Sheldon se tortille, puis lève son doigt en l'air.)

SHELDON : Courant d'air. (Il se lève.) Quand on parle d'années-lumière, les gens pensent à une durée. Même problème avec le kilogramme, qui est une unité de masse et pas de poids.

PENNY : Super, merci.

SHELDON : (s'asseoit sur un pouf.) C'est une erreur fréquente.

PENNY : Et c'est pas ma première erreur de la journée.

SHELDON : Ok ! Je crois que j'ai trouvé mon siège.

PENNY : Sheldon, tu as quelque chose à dire qui a un rapport avec ce que j'essaie de t'expliquer depuis une heure ?!

SHELDON : Voyons voir. Ca me fait penser au chat de Schrodinger.

PENNY : Schrodinger ? C'est la femme de l'appart A ?

SHELDON : Non, elle c'est madame Grossinger. Et elle n'a pas de chat. Elle a une bestiole répugnante, un chien sans poils qui aboie sans arrêt !

PENNY : Sheldon !

SHELDON : Pardon, c'est toi qui me distraie. Bon bref. En 1935, Erwin Schrodinger, en essayant d'expliquer l'interprétation de Copenhague de la physique quantique, proposait une expérience avec un chat. On l'enferma dans une boîte, avec une fiole de poison, qui devait s'ouvrir ou se briser à un moment donné. Personne ne savait au juste quand la fiole de poison allait se déverser. Donc, jusqu'à l'ouverture de la boîte, on considérait que la pauvre bête était à la fois vivante, et morte.

(Penny est blasée.)

PENNY : Excuse-moi, je vois pas le rapport.

SHELDON : C'est normal que tu ne comprennes pas, laisse-moi finir. Tu n'es pas devin, et de toutes façons il n'y a rien de surnaturel là-dedans-

PENNY : (impatiente.) C'est quoi le rapport Sheldon ?!

SHELDON : Tout comme le chat de Schrodinger, on peut considérer ta relation potentielle avec Leonard comme bonne, et mauvaise. Et ce n'est qu'en ouvrant la boîte, que tu découvriras qui il est.

PENNY : D'accord, donc tu veux dire que je devrais sortir avec Leonard ?

SHELDON : Non, non, non, non non ! On reprend depuis le début. En 1935, Erwing Schrodinger...

********


(A la cafétéria. Leonard et Sheldon cherchent où s'asseoir.)

LEONARD : Y'a deux places là.

(Ils se dirigent vers une table où deux étudiants chinois sont installés. Sheldon croit leur demander si Leonard et lui peuvent s'asseoir, mais il leur demande en fait si leur vie est longue. Toujours sûr de lui, il leur dit "merci" et les deux copains s'asseoient.)

LEONARD : Je crois que j'ai fais une erreur.

SHELDON : Oui, je vois ça. A moins de courir un marathon, prendre de la farce et de la purée, induit un double apport d'amidon.

LEONARD : Non, je parlais de Penny.

SHELDON : Une erreur impliquant Penny.... Tu pourrais préciser ?

LEONARD : Je ne devrais pas sortir avec elle ce soir.

SHELDON : Ne le fais pas.

LEONARD : Une autre personne me demanderait pourquoi.

SHELDON : Parce que tes problèmes l'intéresserait.

LEONARD : Je vais quand même t'en parler.

SHELDON : Voilà, je m'y attendais.

LEONARD : C'est très bizarre. Malgré que je sorte avec Penny, je suis pas heureux, je suis... nauséeux.

SHELDON : Dans ce cas, ton repas est approprié. Vu que l'amidon absorbe les liquides et réduit considérablement la quantité de vomi.

LEONARD : D'accord.

SHELDON : Et tu as fais une belle erreur grammaticale. Tu as dis "malgré que" au lieu de "bien que". Mais continue.

LEONARD : Sheldon, ce rendez-vous est probablement ma seule chance avec Penny, et je vais la gâcher.

SHELDON : Bon. En acceptant ton préambule, et l'hypothèse hautement improbable selon laquelle Penny est la seule femme au monde qui te convienne, nous pouvons en conclure que si tu gâches cette chance, tu finiras tes jours célibataire, amer, et sans morveux à torcher. Ca me fait penser au méchant gardien de phare du dessin-animé Scooby-Doo.

LEONARD : Tu ne m'aides pas.

SHELDON : D'accord. Que dois-je répondre pour mettre un terme à cette conversation qui s'éternise ?

LEONARD : Dis-moi si je dois sortir ou non avec elle.

SHELDON : Le chat de Schrodinger.

LEONARD : Wow, c'est une brillante idée.

SHELDON : Tu as l'air surpris. (Il mange un morceau et voulant s'adresser à son voisin de table chinois, il lui dit que "votre singe dort en moi".)

********


(Leonard, nerveux, va chercher Penny pour leur rendez-vous. Il frappe, et elle ne tarde pas à ouvrir.)

PENNY : Salut.

LEONARD : Salut.

PENNY : Viens, entre.

LEONARD : (en entrant.) Merci. Tu es magnifique.

PENNY : Merci c'est gentil. Toi aussi.

(Un court silence gênant s'installe.)

LEONARD : J'ai réservé pour vingt heures.

PENNY : Ok, oui, génial. Ecoute. Peut-être qu'on devrait parler d'abord.

LEONARD : Ah. Oui, d'accord.... Mais avant toute chose. T'as déjà entendu parler du chat de Schrodinger ?

PENNY : Oui Leonard, et je t'avouerai que ce maudit chat me sort par les trous de nez.

LEONARD : Tu me rassures.

(Il l'embrasse.)

PENNY : (surprise.) Je constate que le chat est vivant, allons dîner.

(Ils sortent.)

(Au Palais de Sechuan. Sheldon tente de faire comprendre son point de vu. S'ensuie une conversation en mandarin surréaliste.)

SHELDON :  Montrez-moi votre mucus ! Votre mucus !

PROPRIETAIRE : Mouchez-vous vous-même, et allez-vous en !

SHELDON : Ce n'est pas un vélo à la mandarine !

PROPRIETAIRE : (en anglais.) Espèce de barge ! (Crie dans le resto.) Appelez la police !

(Penny et Leonard entrent.)

SHELDON : (en mandarin.) Non, n'appelez pas la librairie ! Montrez-moi votre mucus ! (Leonard et Penny ressortent rapidement, sans se faire repérer.) Des boeufs sont dans mon lit ! Beaucoup, beaucoup de boeufs !

(Le propriétaire lui fait signe de laisser tomber. Sheldon râle en mandarin.)

Fin de l'épisode.

Scene: The apartment living room

Sheldon: Wo de zhing shi Sheldon.

Howard: No, it’s Wo de ming zi shi Sheldon. (Makes a hand movement with every syllable.)

Sheldon: Wo de ming zi shi Sheldon. (Copies hand movements.)

Howard: What’s this? (Repeats hand movements.)

Sheldon: That’s what you did. I assumed as in a number of languages that the gesture was part of the phrase.

Howard: Well it’s not.

Sheldon: How am I supposed to know that? As the teacher it’s your obligation to separate your personal idiosyncrasies from the subject matter.

Howard: You know, I’m really glad you decided to learn Mandarin.

Sheldon: Why?

Howard: Once you’re fluent you’ll have a billion more people to annoy instead of me.

Leonard (entering): Hey!

Sheldon: Mai du lui tsa.

Howard: You just called Leonard a syphilitic donkey.

Sheldon: My apologies Leonard, I’m only as good as my teacher.

Leonard: Why are you learning Chinese?

Sheldon: I believe the Szechuan Palace has been passing off orange chicken as tangerine chicken and I intend to confront them.

Leonard: If I were you, I’d be more concerned by what they’re passing off as chicken.

Penny (storming in): I need to use your window.

Leonard: Oh, yeah, no, sure, go ahead.

Penny (opening window): Hey Jerkface, you forgot your iPod! (Throws it out.)

Leonard: What’s going on?

Penny: Oh, I’ll tell you what’s going on, that stupid self-centred bastard wrote about our sex life in his blog. (Out of window) Drop dead, you stupid self-centred bastard! (To Leonard) Thank you. (exit)

Sheldon: Okay, where were we?

Howard: Not now, I have a blog to find.

(Credits sequence)

Scene: Leonard approaches Penny’s door and knocks.

Leonard: Penny, are you okay?

Penny (voice off): I’m fine, Leonard, just go away.

Leonard: Look, I understand that breaking up with someone can be very painful….

Penny: GO AWAY!

Leonard: Okay, feel better, bye. (Goes back to apartment) She doesn’t want to talk.

Sheldon: Not surprising. Penny’s emotional responses originate from the primitive portion of the brain known as the Amygdala, while speech is centred in the much more recently developed Neocortex. The former can easily overpower the latter giving scientific credence to the notion of being rendered speechless. (Leonard stares at him.) Or maybe she just doesn’t want to talk.

Raj (entering): Hey, look, I found an iPod.

Howard: It’s smashed beyond repair, what are you going to do with it?

Raj: What else? Sell it on ebay as slightly used.

Leonard: It was Penny’s boyfriend’s, they broke up.

Howard: Apparently he posted intimate details of their physical relationship on his blog, which I cannot find anywhere.

Leonard: You know what, I’m going to go back and try talking to her again.

Howard: Good idea. Sit with her, hold her, comfort her, and if the moment feels right, see if you can cop a feel.

Leonard: I’m not going to do that, Howard.

Sheldon: I’m not aware of any social convention that requires you to intervene at all.

Leonard: What about “damsel in distress?”

Sheldon: Twelfth century code of chivalry, not exactly current. You’d also have to be knighted for that to apply.

Leonard: I don’t care. She’s upset, I’m going over there.

Howard: Remember to sit on your hands a bit so they’re warm.

Leonard: I’m her friend, I’m not going to take advantage of her vulnerability.

Howard: What, so you’re saying that if in the depths of despair she throws herself at you and demands you take her, right there, right now, you’ll just walk away?

Leonard: I said I’m her friend. Not her gay friend.

Scene: Penny’s flat. Penny is eating ice cream from the tub.

Leonard (knocking and entering): Hey, listen, I know you said that you didn’t want to talk…

Penny: I don’t.

Leonard (leaving): Sorry.

Penny: Wait.

Leonard: Wait, did you say wait?

Penny: Tell me the truth. Am I just an idiot who picks giant losers?

Leonard: No. No.

Penny: Okay, so I pick good guys, but turn them into losers.

Leonard: Of course not.

Penny: Well, it’s got to be one or the other, which is it?

Leonard: I’m sorry, what were the choices again?

Penny: I really thought Mike was different, I thought he was sensitive and smart. I mean, not you smart, normal non-freaky smart.

Leonard: Yeah, no, sure.

Penny: You know, and then he just goes and has to humiliate me by writing about me on his blog so the entire world can read it.

Leonard: Actually it’s not all that easy to find.

Penny: Yeah, really, well my friends at work found it, my sister found it, judging by my email a number of prisoners at the Michigan State Penitentiary found it.

Leonard: Okay, well, what exactly did this guy write, not that I need to know the details of your sex life, I just thought…. never mind.

Penny: Nope, you know what, you might as well read it, everybody else has, go ahead. Oh God, I just feel so betrayed and embarrassed. I just want to crawl into a hole and die.

Leonard: Okay, well, you know, this isn’t that bad. It just paints the picture of a very affectionate woman who’s open to expressing her affection in non traditional locales.

Penny: Oh God!

Leonard: Elevators, parks, movie theatres, out of curiosity, is this subway the transportation system or subway the sandwich shop?

Penny: Sandwich shop.

Leonard: Doesn’t that violate the health code?

Penny: No, at the sub shop we were only making out.

Leonard: Huh. Okay. But my point is that you have absolutely no reason to be embarrassed.

Penny: Really, do you think I overreacted?

Leonard: Maybe a little.

Penny: ‘Cause I do that, I do overreact. Maybe I should call Mike and apologise.

Leonard: No. No, no, that, that would be underreacting. He did break the implied confidentiality of the bedroom and, in your case, the elevator, parks and fast food franchise.

Penny: Yes. You’re right. I should just say I’m done with him.

Leonard: Yes, you should, go ahead, say it.

Penny: But I never gave the man a chance to explain.

Leonard: What is there to explain, it’s all right here, it’s a betrayal.

Penny: No, you were right the first time, this is a man who loves me, but in his own stupid way he was just trying to show people how he feels.

Leonard: I’m pretty sure I never said that.

Penny: No, you did better than that, you helped me see it on my own.

Leonard: Aw, good for me. Where are you going?

Penny: I’m going over to Mike’s. Leonard, thank you so much.

Leonard: Oh, sure. Huh, maybe I am her gay friend.

Scene: The apartment. The guys are playing a board game and eating Chinese food.

Sheldon: Howard, I’m going to need another Mandarin lesson. I obviously didn’t make my point with those people.

Howard: For God’s sake, Sheldon, if you don’t like the tangerine chicken, don’t order the tangerine chicken.

Sheldon: I like tangerine chicken, I’m not getting tangerine chicken.

Leonard: Can we please change the subject.

Raj: Sure. Tell us again how you screwed up and got Penny back together with her old boyfriend.

Leonard: Just roll the dice.

Raj (rolls and moves): Enslaved by warlocks, stay here till you roll 2, 4 or 6…7

Leonard: She was mad at him. She was done with him, the relationship was broken beyond repair and I walked over there and I fixed it!

Howard: Boy, that story gets better every time you hear it.

Sheldon: Actually, I thought the first two renditions were far more compelling. Previously I felt sympathy for the Leonard character, now I just find him to be whiny and annoying.

Leonard: Just eat your tangerine chicken.

Sheldon: I’d love to, but I don’t have tangerine chicken.

Penny (storming in): Thank you so much for your stupid advice. (Slams door again.)

Raj: Incredible. You managed to screw up the screw-up.

Scene: Penny’s apartment.

Leonard (knocking and entering): I’m back.

Penny: I’m sorry I yelled at you. It’s not your fault.

Leonard: What happened?

Penny: Well, I went over to Mike’s to make up with him.

Leonard: Yeah, I know, I know that part.

Penny: But he had already moved on.

Leonard: Already, that was quick.

Penny: That’s what I said to the woman who had her legs wrapped around his neck.

Leonard: Oh, Penny, I am so sorry.

Penny: How could he do that.

Leonard: Oh, well, you know, you did throw an 8 gig iPod… yeah, no, how could he do that.

Penny: I swear to God, I am done with guys like that. You know, macho, with the perfect body and the hair, and the money.

Leonard: Yeah, that must get old quick.

Penny: You know, just once, I would like to go out with someone who is nice, and honest, and who actually cares about me.

Leonard: What about me?

Penny: What about you what?

Leonard: What about if you went out with me?

Penny: Are you asking me out?

Leonard: Um… yes… I am… asking you out.

Penny: Wow.

Leonard: I was just going off your comment about the nice guy…

Penny: No, I know, I got that. Yeah, totally.

Leonard (continuing through Penny): …thing and honest but, it’s no big deal…

Penny: Yes.

Leonard: Yes what?

Penny: Yes, I will go out with you.

Leonard: Really?

Penny: Yeah. Why not, I mean, what do I have to lose?

Leonard: Yeah. That’s the spirit.

Scene: The lobby. Sheldon is listening to an iPod.

Sheldon: Show me your citrus peels. Gei wo kan, ni jud di zi pei. Show me your citrus peels. Gei wo kan, ni jud di zi pei. Show me your…

Penny (tapping him on the shoulder): Sheldon.

Sheldon (jumping in panic): Aieee ya! Xia si wo le.

Penny: I’m sorry. Look, do you have a second.

Sheldon: A second what? Pair of underwear?

Penny: I was just wondering if I could talk to you? It’s about Leonard.

Sheldon: Why me? Why not Koothrappali or Wolowitz?

Penny: Well, Raj can’t talk to me unless he’s drunk, and Wolowitz is, you know, disgusting.

Sheldon: Yes, I suppose he is.

Penny: All I’m saying is, you know Leonard the best.

Sheldon: Not necessarily. I’m often surprised by my lack of familiarity with Leonard. Just the other day I discovered, he not only has a loofah, he hides it. Why do you suppose a man would be ashamed of having a loofah? I myself prefer to have my excess epithelial cells slough off naturally, but I don’t condemn those who seek to accelerate the process.  (Time shift) And until recently I had no idea that despite his lactose intolerance, he can tolerate small amounts of non-fat ice cream without producing a noxious gas that I maintain in the right concentration could be weaponised. (Begins to unlock apartment door.)

Penny: Leonard might come home, can we talk in my apartment.

Sheldon: We’re not done?

Penny: No.

Sheldon: Ach, why not? We’re already through the looking glass anyway.

Penny: Okay, so, here’s the thing. I guess you’re aware that Leonard asked me out.

Sheldon: Well, he didn’t actually say anything, but when he came back to the apartment he was doing a dance that brought to mind the happy hippos in Fantasia.

Penny: Oh, that’s nice. Anyhow, the thing I wanted to talk to you about is, you know, since Leonard and I have become friends, I was just… want to sit down?

Sheldon: Oh, I wish it were that simple. You see, I don’t spend much time here and so I’ve never really chosen a place to sit.

Penny: Well, choose.

Sheldon: There are a number of options and, I’m really not familiar enough with the cushion densities, air flow patterns and dispersion of sunlight to make an informed choice.

Penny: Alright, why don’t you just pick one at random, and then if you don’t like it you can sit somewhere else next time.

Sheldon: No, no, that’s crazy. You go ahead and talk while I figure it out.

Penny: Okay. Um, here’s the thing. So, I’ve known for a while now that Leonard has had a little crush on me…

Sheldon: A little crush? Well I suppose so, in the same way Menelaus had a little crush on Helen of Troy.

Penny: Alright, yeah, I don’t really know who they are…

Sheldon: Well Menelaus was the brother of Agamemnon…

Penny: Yeah, I don’t care, I don’t care. The point is Leonard isn’t the kind of guy I usually go out with.

Sheldon: Leonard isn’t the kind of guy anyone usually goes out with. Would you be open to rotating the couch clockwise thirty degrees?

Penny: No. What I’m saying is, Leonard might be different in a good way. Obviously my usual choices have not worked out so well.

Sheldon: The last one worked out well for Koothrappali. He got a free iPod. Oh, glare!

Penny: But on the other hand, if things don’t go well with Leonard, I risk losing a really good friend. I mean, I guess he’s not looking for a fling, he’s the kind of guy that gets into a relationship for, I don’t know, like you would say light years.

Sheldon: I would not say that. No-one would say that, a light year is a unit of distance, not time.

Penny: Thank you for the clarification.

Sheldon: Draft. You see people hear the word year and they think duration. Foot pound has the same problem, that’s a unit of work, not of weight.

Penny: Right, thanks.

Sheldon: It’s a common mistake.

Penny: Not the first one I’ve made today.

Sheldon: Okay. I think this will be my seat.

Penny: Sheldon, do you have anything to say that has anything to do with, you know, what I’m talking about.

Sheldon: Well, let’s see. We might consider Schrodinger’s Cat.

Penny: Schrodinger? Is that the woman in 2A?

Sheldon: No. That’s Mrs Grossinger. And she doesn’t have a cat, she has a Mexican hairless, annoying little animal, yip yip yip yip…

Penny: Sheldon!

Sheldon: Sorry, you diverted me. Anyway, in 1935, Erwin Schrodinger, in an attempt to explain the Copenhagen interpretation of quantum physics, he proposed an experiment where a cat is placed in a box with a sealed vial of poison that will break open at a random time. Now, since no-one knows when or if the poison has been released, until the box is opened, the cat can be thought of as both alive and dead.

Penny: I’m sorry, I don’t get the point.

Sheldon: Well of course you don’t get it, I haven’t made it yet. You’d have to be psychic to get it, and there’s no such thing as psychic.

Penny: Sheldon, what’s the point?

Sheldon: Just like Schrodinger’s Cat, your potential relationship with Leonard right now can be thought of as both good and bad. It is only by opening the box that you’ll find out which it is.

Penny: Okay, so you’re saying I should go out with Leonard.

Sheldon: No, no, no, no, no, no. Let me start again. In 1935, Erwin Schrodinger…

Scene: The University cafeteria.

Leonard (pointing): Two seats right there.

Sheldon (to two oriental-looking people occupying the other seats): Chong sho sha pwe. (Caption translates to “Long Live Concrete”.) Xie xie. (Thank you)

Leonard: Sheldon, I think I’ve made a mistake.

Sheldon: I can see that. Unless you’re planning on running a marathon, choosing both stuffing and mashed potatoes is a starch filled redundancy.

Leonard: No, it’s about Penny.

Sheldon: A mistake involving Penny? Okay, you’ll have to narrow it down.

Leonard: I don’t think I can go out with her tonight.

Sheldon: Then don’t.

Leonard: Other people would say “why not?”

Sheldon: Other people might be interested.

Leonard: I’m going to talk anyway.

Sheldon: I assumed you would.

Leonard: Now that I’m actually about to go out with Penny, I’m not excited, I’m nauseous.

Sheldon: Ah, then your meal choice is appropriate. Starch absorbs fluid which reduces the amount of vomit available for violent expulsion.

Leonard: Right.

Sheldon: You also made a common grammatical mistake, you said nauseous when you meant nauseated. But go on.

Leonard: Sheldon, this date is probably my one chance with Penny, what happens if I blow it.

Sheldon: Well, if we accept your premise, and also accept the highly improbable assumption that Penny is the only woman in the world for you then we can logically conclude that the result of blowing it would be that you end up a lonely, bitter old man with no progeny. The image of any number of evil lighthouse keepers from Scooby Doo cartoons comes to mind.

Leonard: You’re not helping.

Sheldon: Alright, what response on my part would bring this conversation to a speedy conclusion?

Leonard: Tell me whether or not to go through with the date.

Sheldon: Schrodinger’s Cat.

Leonard: Wow, that’s brilliant.

Sheldon: You sound surprised. Mmm, hou zi shui zai li du. (Your monkey sleeps inside me.)

Scene: Leonard approaches Penny’s door. He is wearing a suit. He knocks. Penny answers.

Penny: Hi.

Leonard: Hi.

Penny: come on in.

Leonard: Thank you. You look very nice.

Penny: Thank you. So do you.

Leonard: I made an eight o’clock reservation.

Penny: Okay, great, listen, um, maybe we should talk first.

Leonard: Oh. Okay. But before you say anything, have you ever heard of Schrodinger’s Cat?

Penny: Actually, I’ve heard far too much about Schrodinger’s Cat.

Leonard: Good. (He grabs her and kisses her.)

Penny: Alright, the cat’s alive, let’s go to dinner.

Scene: The Szechuan Palace.

Sheldon (in Mandarin): Show me your mucus! Your mucus!

Owner (in Mandarin): Blow your own nose and go away.

Sheldon (in Mandarin): This is not a tangerine bicycle.

Owner (in English): Crazy man. Call the police.

Sheldon (in Mandarin): No. Don’t call the library. Show me your mucus. (Leonard and Penny are seen entering, and then leaving again quickly.) Oxen are in my bed! Many, many oxen! Oy Vey!

Source : Big Bang Theory Transcript

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