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#103 : Le corollaire de pattes-de-velours

Saison 1, épisode 3 de The Big Bang Theory

Résumé : Leonard demande à une jeune femme de sortir avec lui juste après qu'il a appris que Penny voyait quelqu'un.

Popularité


4 - 15 votes

Titre VO
The Fuzzy Boots Corollary

Titre VF
Le corollaire de pattes-de-velours

Première diffusion
08.10.2007

Première diffusion en France
25.10.2008

Diffusions

Logo de la chaîne CBS

Etats-Unis (inédit)
Lundi 08.10.2007 à 20:30
8.36m / 3.3% (18-49)

Plus de détails

Scénario : Steven Molaro, Chuck Lorre & Bill Prady 
Réalisation : James Burrows

GuestsSara Gilbert (Leslie Winkle), Allen Nabors (Doug), Treisa Gary (Serveuse), Sherry Weston

Les garçons sont tous les quatre dans le salon de Leonard et Sheldon et sont concentrés sur leur jeu vidéo en ligne. Ils sont comme dépassés par les évènements.

Les garçons épuisés par leur séance de jeu, sont interrompus dans leur conversation par les rires de leur voisine Penny. Leonard décide alors de la retrouver sur le palier mais il tombe nez à nez sur le nouveau petit ami de la belle. Leonard rentre déçu et s'affale sur le canapé. Ses amis tentent d'en savoir plus et de le réconforter mais entre Sheldon qui n'a aucun tact et Howard qui est obsédé, le jeune décide alors de se trouver une petit amie à sa portée.

Leonard entre dans le labo et invite Leslie Winkle à sortir avec lui. Leslie lui propose avant de perdre du temps en sortant qu'ils pourraient s'embrasser pour connaitre leur compatibilité. Malgré le fait que le baiser soit plutôt bon, Leslie ne souhaite pas aller plus loin.

Raj, Howard et Sheldon jouent à un nouveau jeu tout en spéculant sur la possibilite que Sheldon soit un robot. Leonard rentre, encore déçu, et annonce que sa demande auprès de Leslie n'a pas été concluante. Sheldon se plaint qu'il va devoir supporter l'humeur de Leonard pendant des jours mais Howard va tout faire pour lui remonter le moral. Pour se faire, il invite les garçons à un cours de danse de salon.

Leonard rentre toujours aussi déprimé par ses échecs sentimentaux. Il a apparemment décidé d'adopter un petit chat pour compenser ce manque seulement Sheldon n'est pas d'accord. Le colocataire tente alors de lui remonter le moral mais il n'obtient pas l'effet escompté. Il pousse accidentellement Leonard à inviter Penny, ce que Leonard fait sur le champs.

Leonard se présente à la porte de Penny et invite la jeune fille à diner. Elle accepte en pensant qu'il y aura le groupe d'amis à leurs cotés mais Leonard ment en lui confirmant.

Alors qu'il est prêt à sortir, il est angoissé et transpire énormément. Il discute avec Sheldon sur l'éventualité de passer un bon moment avec Penny mais, en imaginant son rendez-vous, il se met à faire une crise d'angoisse. Sheldon essaie alors de le calmer à sa manière avec toujours si peu d'efficacité.
Sans succès, Leonard demande à son ami d'appeler Penny afin d'annuler le rendez-vous mais le jeune homme est confus et change d'avis.

Penny et Leonard sont autour d'une table dans un restaurant. Ils essaient de trouver des sujets de conversations mais sont très génés l'un et l'autre. Le rendez-vous est écourté lorsque Leonard tente d'impressionner Penny.

Penny et Leonard rentrent à leurs appartements mais sur le palier, la jeune fille pose une dernière question afin de vérifier que les 2 amis sont sur la même longueur d'ondes. Leonard, toujours aussi nerveux à ses cotés, essaie tant bien que mal de la convaincre qu'il ne s'agissait pas d'un rencart mais juste d'une sortie entre amis.

Arrivé dans l'appart, Leonard annonce aux garçons que le rendez-vous a été génial.

(Howard, Sheldon, Leonard et Raj jouent en réseau et en équipe).

HOWARD : Attention...Plus que quelques mètres et...Nous y sommes messieurs ! Voici les portes d'Elzebob.

(Sheldon soupire fébrilement).

SHELDON : Nom d'un chien !

LEONARD : C'est ici que tout se joue. C'est l'aboutissement d'une quête de 97 heures.

HOWARD : N'oubliez pas que derrière cette porte, il y a une horde de gobelins armée jusqu'aux dents qui garde l'épée d'Asaroth.

LEONARD : Guerriers, sortez vos armes du fourreaux ! Magiciens, brandissez vos baguettes magiques !

SHELDON : Visez et chargez.

HOWARD : Raj ! Brise les portes.

RAJ : Bien reçu, à vos ordres. Contrôle... Je clique... Bingo ! (Ils tapent de toutes leurs forces sur leurs claviers). Oh la vache, ce qu'ils peuvent être nombreux !

HOWARD : Ne reste pas planté là, Batrasmé bouge tes fesses !

LEONARD : Restez en formation !

HOWARD : Leonard, t'en as un sur la queue !

LEONARD : T'inquiètes ma queue est préhensile, je vais le balayer !

RAJ : C'est bon, je l'ai ! Ce soir, j'asaissone mon repas avec du sang de gobelin bien frais !

LEONARD : Non ! C'est un piège, ils nous prennent à revers !

RAJ : Trop tard, il m'a eu !

HOWARD : Sheldon, il a Raj ! Lance ton sort de sommeil ! Sheldon ! Sheldon !

SHELDON : (en se levant). Je me suis emparé de l'épée d'Asaroth !

LEONARD : Oublie l'épée, va plutôt sauver Raj !

SHELDON : Il n'y a plus de Sheldon !  Je suis le maître de l'épée à présent !

HOWARD : Leonard, attention !

LEONARD : Mais enfin, on est en train de crever là !

SHELDON : (se rasseoit). Adieu, mécréants !

LEONARD : Il s'est téléporté !

RAJ : (regarde l'ordi de Sheldon). Eh ! Il met l'épée d'Asaroth en vente aux enchères sur le net !

LEONARD : (à Sheldon). Tu nous as trahi pour du fric ?! Mais quel monstre t'es devenu ?!

SHELDON : Je suis un voleur elfe de la nuit, vous ne lisez jamais les descriptions ? (Regarde son écran). Eh attendez ! Quelqu'un vient d'acheter mon épée à l'instant !

HOWARD : (se lève). Ouais ! C'est moi le maître de l'épée maintenant !


THE BIG BANG THEORY


(Le jeu est fini. Les quatres garçons rangent leurs ordinateurs).

SHELDON : Je suis trempé de sueur. Ca vous dit qu'on se log sur Second Life et qu'on pique une tête dans ma piscine ?

LEONARD : Non ! Vous me sortez par les yeux en ce moment, toi et ton avatar.

(Un rire féminin retentit dans le couloir).

HOWARD : On dirait que ta voisine est rentrée.

LEONARD : Excusez-moi. (Il s'apprête à sortir).

SHELDON : N'oublie pas le courrier que tu lui as pris accidentellement  afin d'avoir une excuse pour lui parler.

LEONARD : (en allant chercher le courrier). Oh c'est vrai, t'as raison ! (Il sort).

HOWARD : Le coup du courrier perdu, un grand classique.

(Leonard rejoint Penny sur le palier).

LEONARD : Penny ! Le facteur s'est encore trompé, euh -(Il se rend compte que Penny n'est pas seule, il la surprend en train d'embrasser un homme). Désolé.

PENNY : Salut ! Je te présente Doug. Doug, voici Leonard, mon voisin.

DOUG : Ca baigne mon vieux ?

LEONARD : Plus ou moins oui. "Mon vieux".

PENNY : Tout va bien ?

LEONARD : Oui, euh, je viens juste te rendre ça. Tiens. (Il lui tend son courrier).

PENNY : (prend le courrier). Ah ! Merci. Faut vraiment que je dise un mot à ce facteur.

LEONARD : A mon avis, c'est pas une bonne idée. C'est bien connu, les fonctionnaires ont une fâcheuse proportion à s'énerver et... et à se venger.

PENNY : Tu crois ? Bon, merci en tout cas.

LEONARD : Je t'en prie. A plus. (Il s'apprête à rentrer mais se retourne vers Doug). Ah euh, aurevoir ! Mon vieux.

(Il entre et se vautre dans le canapé).

SHELDON : Si tu me racontes, je te donne un "penny".

RAJ : Ca va pas ?

LEONARD : Je vais bien. Penny va bien et le gars qu'elle a embrassé va bien aussi.

HOWARD : Oh ! C'était un bisou comment ? Sur les joues, les lèvres, avec la langue ?

LEONARD : (regarde Howard, perplexe). C'est quoi ton problème, à toi ?

HOWARD : Je suis un romantique.

SHELDON : (à Leonard). Ne me dis pas que ta folle passion dévorante et sans espoirs, s'est transformée en jalousie ?

LEONARD : Je ne suis pas jaloux, je suis juste euh, inquiet pour elle. Je n'ai pas aimé la dégaine de ce type.

HOWARD : Mais il était plus beau que toi.

LEONARD : Ouais. Ouais, c'était un apollon.

SHELDON : Oui, ben vois le bon côté des choses. Maintenant que ton fol espoir de sortir avec elle est anéanti, tu vas pouvoir extirper la boîte noire des décombres de ton amour, et analyser les données ! Ca t'évitera de te crasher sur la montagne des coeurs brisés.

HOWARD : Oh non, je ne suis pas d'accord. L'amour n'est pas un sprint, c'est un marathon. Une course âpre et acharnée qui ne s'achève que lorsqu'elle tombe dans tes bras. Ou qu'elle t'asperge de bombe lacrymogène.

LEONARD : (se lève). Je renonce à Penny. Je vais être plus réaliste. Et me trouver une fille à ma portée.

RAJ : Tu penses à qui ?

LEONARD : J'en sais rien. Olivia Gager ?

SHELDON : La diététicienne à la cafétéria qui boite et qui a un oeil de verre ?

LEONARD  : Ouais.

SHELDON : Nan, laisse tomber t'as aucune chance. (Leonard semble dépité). J'ai remarqué que Leslie Winkle se rasait les jambes ces temps-ci. Etant donné que c'est bientôt l'hiver, ça ne peut vouloir dire qu'une chose, c'est qu'elle est sexuellement disponible.

HOWARD : Non non, non non, non. (A Leonard). Le soucis, c'est que vous travaillez dans le même labo.

LEONARD : (de nouveau assis). Et alors ?

HOWARD : Et alors tu prends des risques ! Et je te parle en connaissance de cause. Les lois contre le harcèlement sexuel n'ont pas de secrets pour moi. Je suis devenu un expert en la matière.

LEONARD : Howard, si j'ai envie de sortir avec Leslie Winkle, je lui proposerai un petit resto. Je ne vais pas aller au labo et lui demander de danser toute nue devant moi.

HOWARD : Ah ! Oh alors ça, ça devrait aller.

*******


(Leonard rend visite à Leslie Winkle dans son labo. Leslie est affairée sur une expérience).

LEONARD : Bonjour Leslie !

LESLIE : Salut.

LEONARD : Je voudrais te proposer une expérience.

LESLIE : Mets tes lunettes.

LEONARD : Bien sûr. (Il met les lunettes de protection qu'elle vient de lui donner). Je voudrais te proposer une expérience.

LESLIE : Une seconde. Je veux savoir combien de temps met un laser à oxygène iodé de 500 watts pour chauffer une soupe de nouilles.

LEONARD : Je le sais, ça met deux secondes. Deux secondes et demie pour un minnestrone. (Elle le fait taire du regard et met le laser en marche, puis l'arrête et prend son plat de soupe). Pour en revenir à ce que je disais, on pourrait se faire une exploration biosociale avec une touche de neurochimie, si ça te dit.

LESLIE : Tu veux me filer un rencard ?

LEONARD : A vrai dire, j'aurais plutôt appelé ça la modification du paradigme de notre relation professionnelle et amicale avec l'intervention d'un nouveau composant chimique. Mais tout ça ce n'est que de la sémantique.

LESLIE : C'est quoi comme genre d'expérience ?

LEONARD : Il existe un mode d'emploi pour ce genre de choses. D'abord, je dois te prendre pour t'amener au restaurant, et ensuite on va voir un film, probablement une comédie romantique avec à l'affiche Hugh Grant ou Sandra Bullock.

LESLIE : Intéressant. J'aimerai connaître ton avis. Tu penses qu'on peut imputer la réussite ou l'échec d'un premier rendez-vous, à la réaction biochimique qui se produit lors du baiser ?

LEONARD : Le coeur qui bat et les phéromones ? Oui.

LESLIE : Et si on sautait l'étape du rendez-vous et qu'on passait directement au moment clé ?

LEONARD : Tu veux que je t'embrasse ?

LESLIE : Oui.

LEONARD : Quels sont les paramètres de ce baiser ?

LESLIE : Bouche fermée mais romantique. Une pastille ? (Elle lui tend une boîte de pastilles).

LEONARD : (tend sa main). Merci. (Ils croquent leurs pastilles). Je compte jusqu'à trois et j'y vais ?

LESLIE : Non. C'est mieux quand c'est spontané. (Leonard l'embrasse). Alors, ton avis ?

LEONARD : Tu as proposé l'expérience alors, à toi de me donner tes impressions.

LESLIE : D'accord. D'abord les points positifs. C'était un chouette baiser, avec une bonne technique et pas trop de salive. Et maintenant les défauts. Pas d'excitation.

LEONARD : Rien ?

LESLIE : Rien.

LEONARD : Ooh ! Bon... Eh bien euh, merci quand même.

(Ils se serrent la main).

LESLIE : C'est moi.

(Leonard s'en va, et réapparaît aussitôt).

LEONARD : Rien du tout ?!

(Leslie lui fait signe que non, et il s'en va).

(A l'appart', Sheldon, Howard et Raj jouent à un jeu d'adresse, qui consiste à enlever des pièces d'une tour pour les reposer au-dessus, sans que la tour ne tombe).

HOWARD : Sheldon ? Si tu étais un robot... et si je le savais et que toi tu l'ignorais...tu aimerais que je te dise la vérité ?

SHELDON : Euh ça dépend. Franchement, j'en sais rien. Si j'apprenais que j'étais un robot... je ne sais pas si je pourrais encaisser le choc.

HOWARD : Pfouuuuu... Ton espèce n'a pas été épargnée par l'histoire de la science-fiction en tout cas.

SHELDON : D'accord. Alors, admettons. On m'apprend que je suis un robot... Suis-je obligatoirement soumis aux trois lois de la robotique d'Asimov ?

RAJ : Tu y es peut-être soumis en ce moment même, et tu l'ignores.

HOWARD : Tiens c'est vrai. As-tu causé des torts à un humain, ou laissé un humain subir un dommage en restant passif ?

SHELDON : Bien sûr que non.

HOWARD : T'es-tu déjà blessé, ou as-tu laissé quelqu'un te faire du mal alors que la vie d'un humain n'était pas en danger ?

SHELDON : Euh... Ben... non.

HOWARD : (messe basse à Raj). Ca sent le robot.

(Leonard rentre).

LEONARD : Qu'est-ce que vous avez ?

SHELDON :  On n'a plus internet depuis une demie-heure.

RAJ : Oui. Et Sheldon est peut-être un robot.

(Sheldon lui lance un regard de reproche).

HOWARD : (à Leonard). Alors, comment ça s'est passé avec Leslie ?

LEONARD : On s'est embrassé comme ça pour voir, mais, la terre n'a pas tremblé. Enfin, elle a parcouru les 616 kilomètres et demi qu'elle devait faire, mais c'est tout.

(Il part s'enfermer dans sa chambre).

SHELDON : Oh non, je l'ai déjà vu avec ces yeux-là. C'est repartie, il va pleurer comme une fontaine en écoutant d'horribles chansons mélancoliques, et je vais l'accompagner dans les animaleries pour voir des chats. (Howard le regarde de façon compatissante). C'est au-dessus de mes forces.

RAJ :  T'as qu'à te mettre en veille.

(Nouveau regard de reproche de Sheldon).

HOWARD : Comme toujours, Wolowitz a la solution. Justement, je connais un endroit où il y a plein de jolies femmes et Leonard n'aura que l'embarras du choix.

(Howard emmène les autres à un cours de salsa pour les femmes seniors).

PROF : Laissez-vous porter par le rythme. Les épaules bien droites et, on se balance ! Et un, deux, trois... Et cinq, six, sept... (Elle sourit à Leonard).

HOWARD : (à Leonard). Tu as tapé dans l'oeil de Mme Tichman. Tu vas avoir droit à un bonbon.

(Le lendemain. Leonard, un mp3 sur les oreilles, entre des courses, en chantant, au grand dam de Sheldon).

LEONARD : (chante). "Elle m'a dit... Tu ne me connais pas, tu n'en n'as rien à faire, han han, oh ouais..."

SHELDON : Oh non, ça y est...

LEONARD : (chante). "Elle m'a dit, tu.. ne me connais pas, oh non... Où sont mes chaînes ? Oh ouais..". (Enlève son mp3). Roh ça c'est de la chanson.

SHELDON : Elle pourrait figurer dans une "compile pour un double-suicide". (Leonard sort un griffoir). Oh, j'espère que ce griffoir est pour toi.

LEONARD : Je sais ce que tu vas dire, mais j'ai pris ton asthme en compte. Y'a un spécialiste en génétique à San Diego, qui a réussi à obtenir de jolis petits chats hypoallergéniques.

SHELDON : Leonard, écoute-moi.

LEONARD : Euh pour le nom, je sais pas si je vais l'appeler Einstein, Newton ou Sergent Patte-De-Velours.

SHELDON : Tu crois vraiment que tu peux combler ton manque affectif avec un animal génétiquement modifié ?

LEONARD : Pourquoi pas ? C'est possible, si c'est un chat très câlin.

SHELDON : Oh, c'est n'importe quoi Leonard ! (Leonard s'asseoit sur le canapé, et Sheldon s'asseoit à côté). Ecoutes. Tu es comme ça, à cause de Penny.

LEONARD : (prend ses sacs et se lève). Peu importe. Penny m'a rejeté, parce qu'elle ne veut pas de moi !

SHELDON : Bon. Leonard... Je pense honnêtement que tu as autant de chances d'avoir une relation sexuelle avec Penny que... que le télescope Hubble de découvrir qu'il y a dans les trous noirs de Mars un petit bonhomme qui cherche désespérément un interrupteur. Tout ça pour te dire, qu'en tant qu'ami, il est de mon devoir de te faire remarquer ceci. C'est qu'elle ne peut pas t'avoir rejeté... puisque tu ne l'as pas invitée à sortir.

LEONARD : T'as raison. Je l'ai pas invitée à dîner, je devrais l'inviter à dîner.

SHELDON : Non ! C'est pas du tout ce que je voulais dire. Je voulais te dire de ne pas adopter de chat.

LEONARD : Tu as complétement raison ! Je devrais prendre mon courage à deux mains et l'inviter. (Il sort).

SHELDON : Oh.... Je sens qu'on va avoir un chat.

(Leonard frappe nerveusement à la porte de Penny. Elle ouvre).

PENNY : Oh salut Leonard !

LEONARD : Bonjour Penny ! Coucou, ça-ça-ça va.... Je me demandais si tu avais un dîner de prévu ?

PENNY : Euh, tu veux dire ce soir ?

LEONARD : Il y a une ambiguité inhérante au mot dîner. Théoriquement ça se réfère au repas le plus important de la journée, alors pour clarifier les choses, je parle en fait de souper.

PENNY : De "souper" ?

LEONARD : Ou de dîner ! .... On peut se dire six heures et demie si t'es libre, ou plus tard si tu veux.

PENNY : Six heures et demie c'est parfait.

LEONARD : C'est vrai ? Génial.

PENNY : J'adore sortir avec vous tous !

LEONARD : Nous tous ?

PENNY : Ben oui ! Sheldon, Howard, Rajesh.. et au fait qui vient ?

LEONARD : Qui.... Ils seront peut-être tous là. Ou tout du moins un sous-ensemble sera peut-être là. Je veux dire, algébriquement parlant, il y a beaucoup d'inconnues, par exemple, Sheldon vient de manger un kebab. Parfois ça le calme pour la journée mais parfois non. On peut pas en vouloir aux Grecs si il varie son menu.

PENNY : (rit). En tout cas, je viendrais avec plaisir ce soir.

LEONARD : Cool. On a fixé l'heure au fait ?

PENNY : Six heures et demie.

LEONARD : Et ça te va toujours ?

PENNY : C'est parfait.

LEONARD : Parce que c'est pas gravé dans la pierre.

PENNY : Ca me va très bien.

LEONARD : Je vais prendre mon burrin alors. (Il rit, mais Penny ne comprend pas).

PENNY : Pour quoi faire ?

LEONARD : Pour... pour graver.. Bon ben à tout à l'heure ! (Il rentre rapidement chez lui).

*******


(Tandis que Sheldon bosse sur son ordi, Leonard sort de sa chambre, presque prêt pour sa soirée, si ce n'est qu'il dégouline de sueur).

LEONARD : De quoi j'ai l'air ?

(Sheldon se retourne, surpris par le spectacle).

SHELDON : Que veux-tu savoir précisément ?

LEONARD : Ca se voit que je transpire ?

SHELDON : Mmmm, non. Il faut vraiment faire attention pour voir les énormes auréoles sous tes bras. Vous avez rendez-vous à quelle heure ?

LEONARD : Six heures et demie.

SHELDON : Parfait. Alors il te reste exactement deux heures et quinze minutes avant que cet épais nuage moléculaire d'eau de toilette ne disparaisse.

LEONARD : Je transpire trop ?

SHELDON : Comme une équipe de rugby.

LEONARD : (fait les cents pas). Ah au fait ! Si jamais elle te pose la question, tu n'es pas venu parce que tu t'es empiffré de kebab à la carbonara, d'accord ?

SHELDON : Pourquoi je serais venu ?

LEONARD : Pour rien. (Il s'asseoit à son bureau). Je me dis que ce n'est peut-être pas une si bonne idée que ça.

SHELDON : Oh mais non, je t'assure, tout est possible. Avec un petit verre de trop et un manque de discernement de sa part, vous pourriez passer une bonne soirée.

LEONARD : Oui, avec l'alcool et son manque de discernement ça devrait aller.

SHELDON : Faut aussi envisager l'éventualité que... vous vous sentiez terriblement gênés les six prochains mois en vous croisant dans le hall de l'immeuble, jusqu'à ce que l'un de vous craque et déménage.

LEONARD : Tu aurais pu te contenter d'un "ça va aller".

SHELDON : Qu'est-ce que tu crois ? Si j'avais pu je l'aurais fais.

LEONARD : Mais où est le problème ? Je suis un gentil garçon ! Je ne vois pas ce qui nous empêche de passer une soirée charmante tout les deux ! C'est vrai ! On pourrait peut-être aller se balader et parler de choses qu'on aime. Du genre, "tu aimes la poterie ? Oh oui alors, j'adore la poterie !" Y'a comme un silence, elle et moi on sait ce qu'il va se passer. Je l'embrasse, tout d'abord avec retenue, puis je réalise, qu'elle me rend mon baiser, et qu'elle mord ma lèvre passionément, elle a envie de moi, oh ça y est c'est pas l'acte ! Oh nom d'un chien !

SHELDON : Tu vas passer à l'acte tout de suite maintenant ?

LEONARD : (paniqué). Je fais une crise d'angoisse là !

SHELDON : Oh c'est vrai. Dans ce cas euh, calme-toi !

LEONARD : Si je pouvais me calmer, je le ferais, tu crois pas ? C'est pas pour rien qu'on appelle ça une crise !

SHELDON : Ah oui je vois. Et, et si tu t'asseyais ? (Leonard s'asseoit, Sheldon le rejoint). Voilà, assied toi. Et maintenant, ferme les yeux.

LEONARD : Pourquoi ?

SHELDON : Fais-le.

LEONARD : D'accord. (Il ferme les yeux).

SHELDON : Bon. Euh, maintenant, essaie d'augmenter l'intensité de tes ondes alpha.

LEONARD : Quoi ?!

SHELDON : C'est une technique de relaxation bio-feedback. On peut se détendre grâce à cette manipulation. Le journal de neurosciences a publié un article dessus, c'était un peu succinct faut bien l'avouer, mais la théorie m'a paru crédible, je vais te montrer tu vas voir.
(Il se lève, pour chercher le magazine).

LEONARD : (prend le téléphone). Laisse tomber, c'est fichu d'avance, il faut que tu l'appelles et que tu annules tout !

SHELDON : Qui ça, moi ?

LEONARD : (donne le téléphone à Sheldon). Oui.

SHELDON : Mais qu'est-ce que je lui dis ?

LEONARD : J'en sais rien, que... que je suis malade.

SHELDON : D'accord.

LEONARD : Surtout pas le genre de maladies qui l'obligerait à venir prendre soin de moi. Mais pas non plus un truc grave qui lui enlèverait l'envie de sortir avec moi si jamais je retente ma chance.

SHELDON :  C'est compris. Donc pas de maladies vénériennes ?
(Leonard geint). Je vais lui dire que, que tu as passé une coloscopie et que tu as du mal à t'en remettre.

LEONARD : Donne-moi ce téléphone ! (Il prend le téléphone des mains de Sheldon).

SHELDON : Je croyais que tu voulais annuler ?

LEONARD : Impossible. Si j'y vais pas, elle va t'attendre !

SHELDON : Pourquoi est-ce qu'elle m'attendrait moi ?

LEONARD : Me bassine pas avec tes questions, je vais me reprendre une douche !

(Il s'en va en direction de la salle de bain).

********


(Penny et Leonard sont au restaurant. Ils consultent la carte des menus).

PENNY : Les autres nous rejoignent directement ici ?

LEONARD : Oh les autres ? Non. Raj et Howard doivent terminer un boulot, quant à Sheldon... On lui a fait une coloscopie, et il ne s'est pas encore bien remis.

PENNY : Mon oncle aussi a passé une coloscopie.

LEONARD : Non, c'est vrai ça ? Ben ça alors, ça nous fait un point commun !

PENNY : Comment ça ?

LEONARD : Je veux dire par là qu'on a tout les deux un proche qui... veut étouffer dans l'oeuf tous ses polypes intestinaux.

PENNY : Alors.... Quoi de neuf dans le domaine de la physique ?

LEONARD : Rien.

PENNY : C'est vrai ? Rien du tout ?

LEONARD : Ben... A vrai dire, depuis la théorie des cordes il n'y a pas eu de grosse évolution depuis les années 30. Et puis cette théorie n'a jamais été prouvée ! Au mieux, on peut dire "regardez, mon idée est tout à fait cohérente, dans sa logique interne".

PENNY : Ah. Je suis sûre que ça va s'arranger.

(Leonard cherche quoi dire).

LEONARD : Et toi alors ? Quoi de neuf dans ton restaurant ?

PENNY : Oh, euh pas grand-chose. Nos nouveaux chocolats fourrés au citron partent comme des petits pains.

LEONARD : Cool ! (Tape du poing discrètement sur la table). C'est chouette. (Silence). Et comment va le... le gars que j'ai rencontré ?

PENNY : Doug ? Oh, j'en sais trop rien, je veux dire, il est gentil et amusant mais-

(La serveuse arrive et coupe Penny dans son élan).

SERVEUSE : Vous souhaitez prendre un apéritif ?

LEONARD : Non ! (D'un geste de la main). Psssss ! (La serveuse s'en va et il se tourne vers Penny). Continue je t'en prie.

PENNY : Je boirai bien un truc.

LEONARD : Termine d'abord ta phrase et, je lui ferai signe de revenir.

PENNY : D'accord si tu veux. Le soucis vient de moi. Je me remet à peine de ma rupture avec Kurt et, et Doug et moi ben, c'était purement sexuel.

LEONARD : Ah. M'en parle pas. Les relations purement sexuelles...

PENNY : Je suis comme ça, c'est tout. Après chaque rupture, je prend le premier beau garçon qui croise ma route et c'est partie pour 36 heures de... Enfin... Tu vois.

LEONARD : Et bien, pas vraiment non. Tu veux dire que... c'est 36 heures de relation sexuelle continue ou 36 heures réparties sur... plusieurs jours ou... voire plusieurs mois ?

PENNY : Souvent, ça ne dure qu'un weekend, et crois-moi, tu te sens pas bien après ça.

LEONARD : Ca doit être frustrant.

PENNY : Emotionnellement oui.

LEONARD : Bien sûr, oui, oui, frustration émotionnelle. (Un silence s'installe). Tu veux que je te montre un truc cool ?

PENNY : (acquiesce). Hm-mm.

LEONARD : (prend  une olive). Je peux transvaser cette olive dans ce verre sans même la toucher. (Il prend le verre).

PENNY : Comment ?

LEONARD : C'est de la physique. (Il fait tourner le verre autour de l'olive et lève ensuite le verre, en continuant de l'agiter. L'olive tourne à l'intérieur).

PENNY : Wow ! C'est la force centrifuge ?

LEONARD : En réalité c'est la force centripète. Qui est une force s'exerçant sur l'olive, par l'accélération radiale d'un - (l'olive tombe)- oh oh... Excuse-moi. (Il cherche l'olive sous la table). Et si par exemple, on était solidement agrippé à cette olive, on se trouverait dans un référenciel non inertiel et- (il se cogne en voulant se relever)- Aïe !

PENNY : Est-ce que ça va ?

LEONARD : Oui je vais bien. T'as renversé de la sauce tomate ?

PENNY : Non.

LEONARD : Alors ça va pas.

(Penny se penche pour examiner Leonard).

(Penny et Leonard rejoignent leurs appartements. Leonard porte une serviette sur la tête).

PENNY : Tu veux vraiment pas que je t'emmène aux urgences ?

LEONARD : Non, ça va aller je... je saigne plus du tout.

PENNY : Mais, t'as quand même vomi, c'est pas le signe d'une commotion ?

LEONARD : Si mais j'ai toujours été malade en voiture.

PENNY : Ah ouais ?

LEONARD : Au fait, désolé pour ton siège.

PENNY : Oh c'est rien. T'as presque tout vomi par la fenêtre.

LEONARD : Oh. Ce pauvre garçon à vélo... C'était très sympa.

PENNY : J'ai trouvé aussi. (Leonard hoche de la tête et sourit). Bon eh ben... Bonne nuit.

LEONARD : Toi aussi. (Il se dirige vers la porte de son appart').

PENNY : Leonard ? (Il s'arrête et se retourne). Dis-moi... C'était un rendez-vous galant ?

LEONARD : Ce dîner ? Non ! Bien sûr que non voyons, on est sorti entre copains ! Sauf que les autres n'ont pas pu venir à cause du travail et... d'une douloureuse coloscopie.

PENNY : D'accord, je voulais être sûre.

LEONARD : Quand je sors avec une fille. Et ça m'arrive. Elle sait quand c'est un rencard. Avec un grand R, (rit), en gras et souligné, "Rencard".... Je, je dois avoir une légère commotion, il faut que j'aille me coucher tout de suite.

(Leonard rentre rapidement. Les autres jouent sur leurs ordis).

SHELDON : Alors ? C'était comment ?

LEONARD : Trop bien !

(Avec un grand sourire béat, il file dans sa chambre).

SHELDON : (à Raj). Je te l'ai dis, de l'alcool et un manque de discernement.

(Ils se remettent à jouer.)

Fin de l'épisode.

Scene: Sheldon and Leonard’s apartment. Sheldon, Leonard, Howard and Raj are using laptops. All are wearing microphone headsets.

Howard: Alright, just a few more feet, and…. here we are gentlemen, the Gates of Elzebub.

Sheldon: Good lord!

Raj: Oooh.

Leonard: Don’t panic, this is what the last 97 hours have been about.

Howard: Stay frosty, there’s a horde of armed goblins on the other side of that gate guarding the Sword of Azeroth.

Leonard: Warriors, unsheathe your weapons, magic wielders raise your wands.

Sheldon: Lock and load.

Howard: Raj, blow up the gates.

Raj: Blowing the gates. Control, shift, B! Oh, my God, so many goblins!

Howard: Don’t just stand there, slash and move, slash and move.

Leonard: Stay in formation.

Howard: Leonard, you’ve got one on your tail.

Leonard: That’s alright, my tail’s prehensile, I’ll swat him off.

Raj: I’ve got him Leonard. Tonight I spice my meat with goblin blood!

Leonard: Raj, no, it’s a trap, they’re flanking us!

Raj: Oooh, he’s got me.

Howard: Sheldon, he’s got Raj, use your sleath spell. Sheldon! Sheldon!

Sheldon: I’ve got the Sword of Azeroth!

Leonard: Forget the sword, Sheldon, help Raj.

Sheldon: There is no more Sheldon, I am the Swordmaster!

Howard: Leonard look out!

Leonard: Dammit man, we’re dying here.

Sheldon: Goodbye, peasants.

Leonard: The bastard teleported.

Raj: He’s selling the Sword of Azeroth on ebay.

Leonard: You betrayed us for money, who are you?

Sheldon: I’m a rogue knight elf, don’t you people read character descriptions? Wait, wait, wait, somebody just clicked “buy it now.”

Howard: I am the Swordmaster!

Credits sequence

Scene: The same.

Sheldon: Wooh, I’m all sweaty, anybody want to log on to second life and go swimming, I just built a virtual pool.

Leonard: No, I can’t look at you or your avatar right now.

(Sound of female laughter from out in the hall).

Howard: Sounds like your neighbour’s home.

Leonard: Excuse me.

Sheldon: Don’t forget the mail you took accidentally on purpose so you’d have an excuse to talk to her.

Leonard: Oh, right, right right right right.

Howard: Stealing snail mail, very old school, I like it.

Leonard (exiting to hallway): Penny, the mailman did it again, he… (looks up to see Penny kissing a hunky man) Oh! Sorry.

Penny: Um, no, hi Leonard, this is Doug, Doug, this is my neighbour Leonard.

Doug: What’s up bro.

Leonard: Not much. Bro.

Penny: Is, is everything okay.

Leonard: Uh, yeah, uh, I just, I got your mail again, here.

Penny: Thank you, I’ve got to talk to that mailman.

Leonard: Oh no, that’s probably not such a good idea. Civil servants have a documented propensity to, you know, snap.

Penny: Okay, well, thank you, again.

Leonard: No problem. Bye. Oh, and, bye, bro! (Returns to apartment).

Sheldon: Penny for your thoughts.

Raj: What’s the matter.

Leonard: No, I’m fine. Penny’s fine, the guy she’s kissing is really fine and…

Howard: Kissing, what kind of kissing? Cheeks? Lips? Chaste? French?

Leonard: What is wrong with you?

Howard: I’m a romantic.

Sheldon: Please don’t tell me that your hopeless infatuation is devolving into pointless jealousy.

Leonard: No, I’m not jealous, I’m just a little concerned for her. I didn’t like the look of the guy that she was with.

Howard: Because he looked better than you?

Leonard: Yeah. He was kinda dreamy.

Sheldon: Well, at least now you can retrieve the black box from the twisted smouldering wreckage that was once your fantasy of dating her, and analyse the data so that you don’t crash into geek mountain again.

Howard: I disagree, love is not a sprint, it’s a marathon. A relentless pursuit that only ends when she falls into your arms. Or hits you with the pepper spray.

Leonard: Well, I’m done with Penny. I’m going to be more realistic and go after someone my own speed.

Raj: Like who?

Leonard: I don’t know. Olivia Geiger?

Sheldon: The dietician at the cafeteria with the limp and the lazy eye?

Leonard: Yeah.

Sheldon: Well, I don’t think you have a shot there. I have noticed that Lesley Winkle recently started shaving her legs. Now, given that winter is coming one can only assume that she is signalling sexual availability.

Howard: I don’t know, you guys work in the same lab.

Leonard: So?

Howard: There are pitfalls, trust me, I know. When it comes to sexual harassment law I’m… a bit of a self-taught expert.

Leonard: Look, Howard, if I were to ask Lesley Winkle out it would just be for dinner, I’m not going to walk into the lab, ask her to strip naked and dance for me.

Howard: Oh, then you’re probably okay.

Scene: Howard and Lesley’s lab.

Leonard: Hello Lesley.

Lesley: Hi Leonard.

Leonard: Lesley I would like to propose an experiment.

Lesley: Goggles, Leonard.

Leonard: Right. Lesley, I would like to propose an experiment.

Lesley: Hang on. I’m trying to see how long it takes a five hundred kilowatt oxygen iodine laser to heat up my cup o’ noodles.

Leonard: Pfff, I’ve done it, about two seconds, 2.6 for minestrone. Anyway, I was thinking more of a bio-social exploration with a neuro-chemical overlay.

Lesley: Wait, are you asking me out?

Leonard: I was going to characterise it as the modification of our colleague/friendship paradigm, with the addition of a date-like component. But we don’t need to quibble over terminology.

Lesley: What sort of experiment would you propose?

Leonard: There is a generally accepted pattern in this area, I would pick you up, take you to a restaurant, then we would see a movie, probably a romantic comedy featuring the talents of Hugh Grant or Sandra Bullock.

Lesley: Interesting. And would you agree that the primary way we would evaluate either the success or failure of the date would be based on the bio-chemical reaction during the goodnight kiss.

Leonard: Heartrate, pheromones, etc, yes.

Lesley: Well, why don’t we just stipulate that the date goes well and move to the key variable.

Leonard: You mean, kiss you now?

Lesley: Yes.

Leonard: Can you define the parameters of the kiss?

Lesley: Closed mouth but romantic. Mint?

Leonard: Thank you. (Takes mint). Shall I count down from three?

Lesley: No, I think it needs to be spontaneous.

(They kiss.)

Lesley: What do you think.

Leonard: You proposed the experiment, I think you should present your findings first.

Lesley: Fair enough. On the plus side, it was a good kiss, reasonable technique, no extraneous spittle. On the other hand, no arousal.

Leonard: None?

Lesley: None.

Leonard: Ah. Well, thank you for your time.

Lesley: Thank you.

(They shake hands. Leonard leaves. Then returns.)

Leonard: None at all?

Scene: Sheldon and Leonard’s flat. Sheldon, Raj and Howard are playing Jenga.

Howard: Sheldon, if you were a robot, and I knew and you didn’t, would you want me to tell you?

Sheldon: That depends. When I learn that I’m a robot, will I be able to handle it?

Howard: Maybe, although the history of science-fiction is not on your side.

Sheldon: Uh, let me ask you this. When I learn that I’m a robot, would I be bound by Asimov’s three laws of robotics?

Raj: You might be bound by them right now.

Howard: That’s true. Have you ever harmed a human being, or through inaction allowed a human being to come to harm?

Sheldon: Of course not.

Howard: Have you ever harmed yourself, or allowed yourself to be harmed except in cases where a human being would have been endangered?

Sheldon: Well, no.

Howard: I smell robot.

Leonard (entering): Hey, what’s going on.

Sheldon: The internet’s been down for half an hour.

Raj: Also, Sheldon may be a robot.

Howard: So, how did it go with Lesley?

Leonard: Oh, we tried kissing, but the earth didn’t move. I mean any more than the 383 miles that it was going to move anyway.

Sheldon: Oh, I’ve seen that look before. This is just going to be two weeks of moping and tedious emo songs, and calling me to come down to pet stores to look at cats. I don’t know if I can take it.

Raj: You could power down.

Howard: Well, as usual, Wolowitz has the solution. I happen to know a place where there are plenty of eligible women, and Leonard could have his pick.

Scene: A salsa class. The four guys and a random fat bloke salsa opposite five middle-aged women.

Class instructor: Remember the Latin hips. Shoulders stay still, and we sway. One two three. Five six seven.

Howard (to Leonard): I think Mrs Tishman’s got her eye on you. I’ve been there, you’re in for a treat.

Scene: The flat, Leonard is entering, singing to himself a depressing emo song.

Sheldon: Oh, good lord.

Leonard (singing): You don’t know me, you don’t wear my chains… God, that’s a good song.

Sheldon: If you’re compiling a mix CD for a double suicide. (Leonard is taking supplies out of a bag) Oh, I hope that scratching post is for you.

Leonard: I know what you’re thinking, I’ve taken your asthma into account. There’s a feline geneticist in San Diego who has developed the cutest little hypo-allergenic calicos.

Sheldon: Leonard, listen to me…

Leonard: I’ve been thinking about names, I’m kind of torn between Einstein, Newton and Sergeant Fuzzyboots.

Sheldon: Leonard, do you really think you can satisfy your need for a relationship with a genetically altered cat?

Leonard: Maybe, if it’s a cute little cuddly cat.

Sheldon: Oh, come on, Leonard! This is obviously about Penny.

Leonard: It doesn’t matter. The woman’s not interested in me, the woman rejected me.

Sheldon: Okay, look, I think that you have as much of a chance of having a sexual relationship with Penny as the Hubble Telescope does of discovering at the centre of every black hole is a little man with a flashlight searching for a circuit breaker. Nevertheless, I do feel obligated to point out to you that she did no reject you. You did not ask her out.

Leonard: You’re right. I didn’t ask her out, I should ask her out.

Sheldon: No. No, now that was not my point. My point was, don’t buy a cat.

Leonard: No, but you’re right. I should march over there and ask her out.

Sheldon: Oh, goody, we’re getting a cat.

Scene: The hallway. Leonard knocks on Penny’s door.

Penny (opening door): Ah, hey Leonard.

Leonard: Good afternoon Penny, so hi, hey. Uh… I was wondering if you had plans for dinner.

Penny: Uh, do you mean dinner tonight?

Leonard: There is an inherent ambiguity in the word dinner. Technically it refers to the largest meal of the day whenever it is consumed, so, to clarify here, by dinner I mean supper.

Penny: Supper?

Leonard: Or dinner. I was thinking six thirty, if you can go, or a different time.

Penny: Uh, six thirty’s great.

Leonard: Really? Great!

Penny: Yeah, I like hanging out with you guys.

Leonard: Us guys?

Penny: You know, Sheldon, Howard, Raj, who all’s coming?

Leonard: They…. might all be there. Or a subset of them might be there, uh, algebraically speaking there are too many unknowns, for example Sheldon had Quizznos for lunch, sometimes he finds that filling, other times he doesn’t, it’s no fault of Quizznos, they have a varied menu.

Penny: Okay, whatever, it sounds like fun.

Leonard: Great. Did we say a time?

Penny: Six thirty.

Leonard: And that’s still good for you.

Penny: It’s fine.

Leonard: Cos it’s not carved in stone.

Penny: No, six thirty’s great.

Leonard: I’ll get my chisel.

Penny: Why?

Leonard: To… carve the… okay, I’ll see you six thirty.

Scene: Sheldon and Leonard’s apartment. Leonard enters from bedrooms, dressed in a smart shirt and trousers. They are covered in sweat stains.

Leonard: How do I look?

Sheldon: Could you be more specific?

Leonard: Can you tell I’m perspiring a little?

Sheldon: No. The dark crescent-shaped patterns under your arms conceal it nicely. What time is your date?

Leonard: Six thirty.

Sheldon: Perfect, that gives you two hours and fifteen minutes for that dense molecular cloud of Aramis to dissipate.

Leonard: Is it too much?

Sheldon: Not if you’re a rugby team.

Leonard: By the way, if it should ever come up, you didn’t join us because you stuffed yourself with a chicken carbonara sub at Quizznos.

Sheldon: Why would I join you?

Leonard: No reason. Oh, you know what, maybe this isn’t such a good idea.

Sheldon: Oh, no, no, no, well now, there’s always the possibility that alcohol and poor judgement on her part might lead to a nice romantic evening.

Leonard: You’re right, alcohol, poor judgement, it could go well.

Sheldon: Of course, there’s the other possibility that this date kicks off a rather unpleasant six months of the two of you passing awkwardly in the hall until one of you breaks down and moves to another zip code.

Leonard: You could have stopped at “it could go well.”

Sheldon: If I could of, I would of.

Leonard: I mean, I’m a perfectly nice guy. There’s no reason we couldn’t go to the restaurant and have a lovely dinner. Maybe take a walk afterwards, talk about things we have in common, “you love pottery? I love pottery!” You know, there’s a pause, we both know what’s happening, I lean in, we kiss, it’s a little tentative at first but then I realise, she’s kissing me back, and she’s biting my lower lip, you know, she wants me, this thing is going the distance, we’re going to have sex! Oh God! Oh, my God!

Sheldon: Is the sex starting now?

Leonard: I’m having a panic attack.

Sheldon: Oh, okay, well then, calm down.

Leonard: If I could calm down I wouldn’t be having a panic attack, that’s why they call it a panic attack.

Sheldon: Alright, alright, well, just, sit down, yes, sit down, now close your eyes.

Leonard: Why?

Sheldon: Just do it.

Leonard: Okay.

Sheldon: Now try to increase your alpha-wave activity.

Leonard: What?

Sheldon: It’s a bio-feedback technique, it’s relaxation through brain-wave manipulation, I read a paper about it in the Journal of American Neuroscience, it was a little sparsely sourced but I think the basic science is valid, I probably have it here somewhere.

Leonard: Oh, who am I kidding, I can’t go through with this, you need to call her and cancel.

Sheldon: Me?

Leonard: Yes.

Sheldon: What should I tell her.

Leonard: I don’t know. Tell her I’m sick.

Sheldon: Okay.

Leonard: Not the kind of illness that will make her want to come over and take care of me, but nothing so critical that she’ll feel uncomfortable going out with me in the future if I want to try this again.

Sheldon: Got it. So I’m assuming nothing venereal. I’ll just tell her that you had a routine colonoscopy and haven’t quite bounced back.

Leonard: Give me the phone.

Sheldon: But I thought you wanted to cancel?

Leonard: I can’t because if I don’t show up she’ll still be expecting you.

Sheldon: Why would she be expecting me?

Leonard: Stop asking me all these questions, I need to take another shower.

Scene: A restaurant.

Penny: So are the rest of the guys meeting us here?

Leonard: Oh, yeah, no. Turns out that Raj and Howard had to work, and Sheldon had a colonoscopy and he hasn’t quite bounced back yet.

Penny: Ooh, my uncle just had a colonoscopy.

Leonard: You’re kidding, well, then, that’s something we have in common.

Penny: How?

Leonard: We both have people in our lives who… want to nip intestinal polyps in the bud.

Penny: So, what’s new in the world of physics?

Leonard: Nothing.

Penny: Really, nothing?

Leonard: Well, with the exception of string theory, not much has happened since the 1930’s, and you can’t prove string theory, at best you can say “hey, look, my idea has an internal logical consistency.”

Penny: Ah. Well I’m sure things will pick up.

Leonard: What’s new at the Cheesecake Factory?

Penny: Oh, uh, not much. We do have a chocolate key lime that’s moving pretty well.

Leonard: Good. Good. And what about your, uh, hallway friend.

Penny: Doug? Oh, yeah, I dunno, I mean, he’s nice and funny, but…

Waitress: Can I get you started with some drinks?

Leonard: No, (waves her away) You were saying, but…

Penny: I’d like a drink.

Leonard: Just say the but thing about Doug and then I’ll get her back.

Penny: Okay, well, you know, it’s just me. I’m still getting over this break-up with Kurt, and this thing with Doug would be just rebound sex.

Leonard: Ugh, don’t get me started on rebound sex.

Penny: It’s just, it’s my pattern. I break up, then I find some cute guy, and then it’s just thirty six meaningless of… well, you know.

Leonard: I’m not sure that I do. Um, is that one thirty-six hour experience, or is it thirty six hours spread out over say, one… glorious summer.

Penny: No, it’s usually over a weekend, and trust me, you do not feel good after it.

Leonard: Well, chafing, right?

Penny: Emotionally.

Leonard: Of course, yeah, emotional chafing. Hey, do you want to see something cool? (Penny nods.) I can make this olive go into this glass without touching it.

Penny: How?

Leonard: Physics. (He places the glass over the olive and spins it until the olive gets caught up on the side).

Penny: Wow, centrifugal force!

Leonard: Actually, it’s centripetal force, which is an inward force generated by the glass acting on the olive. (The olive drops.) Excuse me. (Leonard disappears under table.)Now, if you were riding on the olive, you’d be in a non-inertial reference frame, and would (he bangs his head on the underside of the table.)

Penny: Are you okay?

Leonard: Yeah, I’m okay. Did you spill ketchup?

Penny: No.

Leonard: I’m not okay.

Scene: The stairwell of the apartment building.

Penny: Are you sure you don’t want to go to the emergency room?

Leonard: No, no, I’m okay, it’s stopped bleeding.

Penny: I know, but you did throw up. Isn’t that a sign of a concussion?

Leonard: Yes, but I get car sick too, so…

Penny: Okay.

Leonard: Sorry about your car, by the way.

Penny: Oh, no, it’s fine, you got most of it out the window.

Leonard: The poor guy on the bike. I had a nice time.

Penny: Yeah, me too. Um, good night. (Leonard turns across hallway.) Leonard?

Leonard: Yeah.

Penny: Was this supposed to be a date?

Leonard: This? No. No, of course not, this was just you and me hanging out with a bunch of guys who didn’t show up, because of work and a colonoscopy.

Penny: Okay, I was just checking.

Leonard: When I take a girl out on a date, and I do, she knows she’s been dated. Capital D. Bold face, underline, like Day-ted. I think I might have a little concussion, I’m going to go lay down for a while, good night.

Scene: The apartment, Leonard enters.

Sheldon: So, how was your date?

Leonard: Awesome!

Sheldon: Score one for liquor and poor judgement.

Source : Big Bang Theory Transcript

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choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

CastleBeck, Hier à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

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