SCENE : Le restaurant universitaire.
Leonard : Non, sérieusement, je pense que j’ai enfin compris mon problème avec les femmes.
Sheldon : Le capibara est le plus grand membre de la famille des rongeurs.
Leonard : Quel est le rapport avec moi et les femmes ?
Sheldon : Rien. C’était une tentative désespérée d’introduire un sujet de remplacement dans la conversation.
Leonard : Mon problème est que je n’inspire pas confiance. J’ai donc décidé que la prochaine fois que je rencontre une femme, il serait intéressant, plutôt que de se retenir et d’être prudent, d’assumer un rôle plein d’assurance.
Raj : Oh, ouais ? Et ça donne quoi ?
Leonard : Salut. Je suis Leonard. Et vous êtes belle. Vous étincelez et bourdonnez comme l’électricité. Je viens vous cherchez à 20 :00, vous faire passer une nuit que vous n’oublierez jamais.
Raj : Où allons-nous ?
Howard : Bonnes nouvelles. Ca y est, je fais parti de l’équipe pour le satellite de surveillance laser du nouveau Département de la Défense.
Sheldon : Excusez-moi. Si nous changeons de sujet, je crois que je suis prem’s, avec le capibara, un rongeur de la taille d’un bébé hippopotame.
Leonard : Félicitations, Howard.
Howard : Merci. Ecoutez, je dois passer une habilitation de sécurité, donc vous serez peut être auditionnés par le FBI.
Raj : Whoa, whoa, whoa ! Je ne veux pas parler au FBI.
Leonard : Pourquoi pas ?
Raj : Je suis basané et je parle avec un accent.
Howard : Ils ne font qu’une vérification de mes antécédents.
Raj : Je m’en fiche, ils vont trouver une raison pour me donner un billet aller simple pour Gandhi-ville. Soit dit en passant, quand je dis ça, ce n’est pas agressif.
Leonard : Ne sois pas ridicule, Raj. Tu es ici légalement.
Raj : Personne ne s’en soucie. Savez-vous combien de temps cela a pris pour que je puise passer la sécurité dans les aéroports sans avoir eu une coloscopie ?
Sheldon : Vous savez, j’essaye vraiment de rendre nos heures de repas éducatives et informatives, mais votre insistance pour parler de votre propre vie me fait obstacle à chaque fois.
Leonard : Bien, Sheldon, parles-nous de ton rongeur géant.
Sheldon : Non, vous gaspillez votre temps avec moi, et le moment est maintenant passé. Régalez-vous de votre déception, autant que le capibara se régale de ses propres déchets.
Générique.
SCENE : L’appartement de Raj.
Raj : Oh, Bella, vous ne voyez pas ? Edward vous repousse, parce qu’il vous aime. J’arrive.
Femme : Dr Koothrappali ? Je suis l’agent spécial Page du FBI. Puis-je entrer ? Je voudrais vous parler de Howard Wolowitz. Oh, je vous remercie. Bon. Depuis combien de temps connaissez-vous M. Wolowitz ?
Raj : Gâteau au rhum ?
Page : Non, merci. Et au sujet de M. Wolowitz …
Raj : Sept ans.
Page : Je vois.
Raj : Je suis dans ce pays légalement, vous savez.
Page : Je suis sûre que vous l’êtes. Maintenant, à votre connaissance, M. Wolowitz a déjà commis un crime ?
Raj : Bien sûr que non. Je suis ici avec un visa H-1B, qui signifie que je ne peut pas être associé d'aucune façon à la criminalité ou des activités criminelles. Et je ne suis pas.
Page : Bien. A votre connaissance, M. Wolowitz a des contacts extérieurs ?
Raj : Non, juste moi. Oh, ça y est. Ca sent la fouille interne.
Page : Excusez-moi ?
Raj : S’il vous plaît ne me renvoyez pas en Inde, c’est tellement bondé ! C’est comme si l’ensemble du pays était un Comic-Con sans fin, sauf que tout le monde porte le même costume, mec indien.
Page : Dr Koothrappali, je ne suis pas …
Raj : J’aime ce pays. Le baseball, la liberté, l’obésité morbide qui se répand ! De la Californie à l’île de New York ! Je suis un vrai Yankee mon pote !
Page : Dr Koothrappali, s’il vous plaît.
Raj : C’est mon pays à moi … la liberté, c’est vraiment super.
SCENE : Le laboratoire de Leonard.
Leonard : Quand Howard a déclaré que le FBI essaierais de me contacter, je m’attendais à Mulder. Content de voir que j’ai Scully.
Page : Qui ?
Leonard : Mulder et Scully. X-Files. « La vérité est ailleurs ». Désolé. Euh, oui, que vouliez vous savoir ?
Page : Vous travaillez avec M. Wolowitz ici à l’université, c’est exact ?
Leonard : Oui. Bien sûr, nous sommes dans différents départements. Il est ingénieur et je suis un physicien expérimental. Vous savez, un de ces gars qui examine les blocs élémentaires de la création et dit : Bonjour, fabricant de l’univers, je vois ce que vous avez fait là, c’est bien.
Page : Bien. Maintenant, comment qualifieriez-vous votre relation avec M. Wolowitz ?
Leonard : Bonne. C’est une bonne relation. Bien entendu, la plupart de mes relations sont bonnes. Probablement parce que je manifeste une grande confiance. Les gens sont attirés, vous savez ? Confiance en soi, pas transpirer.
Page : Savez-vous si M. Wolowitz est membre d’un groupe ?
Leonard : Vous êtes belle, vous le savez ? Vous étincelez et bourdonnez comme l’électricité. Je viens vous chercher à 20 :00, vous faire passer une nuit que vous n’oublierez jamais.
Page : Ca sonne bien.
Leonard : Vraiment ?
Page : Ouais. Est-ce que mon mari des forces spéciales d’1m90 peut venir avec nous ?
Leonard : Est-ce que … Oh, je n’ai pas vu la bague sans mes lunettes, alors … Regardez ça, je commence à transpirer.
SCENE : L’appartement de Leonard et Sheldon.
Leonard : Tu veux y aller ?
Sheldon : Pas particulièrement.
Leonard : Tu pourrais y aller ?
Sheldon : Je suppose que je pourrais si on me demandait.
Leonard : Aurais-tu l’amabilité d’y aller ?
Sheldon : Bien sûr. Pourquoi as-tu besoin de compliquer les choses ?
Page : Dr Cooper ?
Sheldon : Oui.
Page : Je suis l’agent spécial Page du FBI.
Sheldon : Vous dites que vous êtes l’agent spécial Page du FBI.
Page : Voici mon badge.
Sheldon : Et voici ma carte de membre de la Ligue des Justiciers. Mais cela ne prouve pas que je suis Batman.
Page : Je veux juste vous poser quelques questions au sujet de Howard Wolowitz.
Sheldon : Oh, d’accord. Je doute que quiconque risquerait de sévères peines pour se faire passer pour un agent fédéral juste pour poser des questions sur un ingénieur de bas étages, avec un complexe d’Œdipe non résolu.
Page : Je vous remercie.
Sheldon : De mémoire, j’appuie entièrement le FBI dans la mission qui est exprimée grâce à leur devise … ?
Page : Fidélité, courage, intégrité.
Sheldon : Bien. Parlons boulot. Il y a 18 ans, j’ai envoyé des échantillons à votre laboratoire, d’un sac d’excréments qui avait été enflammé sur mon porche … Pour les empreintes digitales et une analyse de l’ADN. Pourquoi n’ai-je toujours pas de réponse ?
Page : Eh bien, le laboratoire du FBI a du pain sur la planche.
Sheldon : C’est un petit réconfort pour une nation qui essaye de gratter ses semelles brûlées.
Page : Cela vous dérange si nous reparlions de M. Wolowitz maintenant ?
Sheldon : Un peu, mais continuer.
Page : Je vous remercie. Pouvez-vous le caractériser comme responsable ?
Sheldon : Je vais répondre à cette question avec une aide visuelle. C’est mon coffret Blu-Ray intégral de la trilogie Le Seigneur des Anneaux que m’a emprunté M. Wolowitz, en endommageant le boîtier plastique du disque numéro trois … et puis il me l’a rendu, en espérant que je ne remarquerais rien. Diriez-vous que cela est responsable ?
Page : C’est vraiment pas le genre de chose qui nous intéresse.
Sheldon : Vous m’avez entendu dire Blu-Ray ?
Page : Oui.
Sheldon : Très bien. Seriez-vous intéressé, en sachant que M. Wolowitz s’est faufilé sur mon compte World of Warcraft et a changé le nom d’un démoniste niveau 80 en Smeldor au lieu de Sheldor ?
Page : J’ai bien peur que non. y a-t-il autre chose ?
Sheldon : « Y a-t-il autre chose » ? Où aimeriez-vous commencer ? Il refuse de payer ses amendes quand il est en retard avec les livres que je lui prête. Il a écrasé le robot martien en tentant d’impressionner une femme. Il m’a recommandé d’aller voir le troisième volet de Matrix parce qu’il était, je le cite, « aussi bon que le premier ». Si ce n’est pas irresponsable, je ne sais pas ce que c’est.
Page : Le robot martien ?
Sheldon : Ai-je dit le robot martien ?
Page : Vous l’avez.
Sheldon : Cela a était en fait un exemple mal choisi, car il n’avait rien à voir avec moi.
Page : Oui, eh bien, parlons de ce sujet là.
Sheldon : Je ne veux pas. Non pas que ma répugnance pour discuter du sujet doit être interprétée comme la preuve de la culpabilité d’Howard Wolowitz dans la destruction des biens très onéreux du gouvernement.
Page : Je vous remercie, Dr Cooper. Je pense avoir tout ce qu’il me faut.
Sheldon : Oh, très bien. J’avais peur que vous vous focalisiez sur cet incident du robot martien.
SCENE : Le restaurant universitaire.
Howard : Hey, les copains. Devinez qui n’a pas eu l’habilitation de sécurité pour travailler sur le laser spatial géant ?
Leonard : Qu’est-il arrivé ?
Howard : Apparemment, le retour des interviews n’est pas bon. Les gars, vous ne savez rien à ce sujet ?
Raj : Eh bien, en fait, j’étais peut-être un peu pompette quand je lui ai parlé.
Leonard : Et j’ai peut-être frappé sur elle un peu.
Raj : J’ai peut-être projeté du gâteau au rhum sur ses chaussures.
Howard : Je vois. Eh bien, il est bon de savoir, que quand j’ai besoin de vous les gars, je peux toujours compter sur vous pour pas assurer et tout gâcher.
Leonard : Je me sens mal.
Raj : Ah, moi aussi.
Leonard : Pour vous dire la vérité, j’ai pensé que si quelqu’un allait balancer des choses sur Howard, ce serait Sheldon.
Sheldon : Eh bien, vos attentes ont été corrompues. Ah ah.
SCENE : L’appartement de §Leonard et Sheldon.
Leonard : Que fais-tu ?
Sheldon : Le sommeil me fuit, Leonard.
Leonard : Vraiment ? Peut-être que le sommeil t’as rencontré.
Sheldon : Une moquerie ? C’est tout ce que tu as à offrir ?
Leonard : Je suis désolé. Pourquoi ne pas dormir ?
Sheldon : Qui sait ? Je n’ai pas regardé de films d’horreur, récemment. Je ne suis plus obsédé par pourquoi la masse prédite du vide quantique a peu d’effet sur l’expansion de l’univers. Et cela fait des semaines que j’ai pris cette gorgée accidentelle de Red Bull.
Leonard : Est-il arrivé quelque chose aujourd’hui qui te déranges ?
Sheldon : Eh bien, j’ai mentionné l’incident du robot martien à cet agent du FBI et cela a probablement coûter à Howard son habilitation de sécurité.
Leonard : Quoi ?
Sheldon : Mais pourquoi cela devrait-il me poursuivre ?
Leonard : Parce que tu te sens coupable ?
Sheldon : Intéressant. Tu dis donc que mon insomnie est causée par une mauvaise conscience.
Leonard : En fait, tu n’as pas d’insomnie. Tu es en train de dormir.
Sheldon : Excuse-moi ?
Leonard : Tu fais un rêve de culpabilité.
Sheldon : As-tu des preuves pour appuyer cette hypothèse ?
Leonard : Que dirais-tu de Gorn assis sur le canapé ?
Sheldon : Cala semble assez concluant. Non, Gorn, non. ca c’est ma place.
SCENE : Le bureau de Page.
Sheldon : Merci d’avoir accepté de me voir, agent Page.
Page : Merci pour avoir déposé une plainte à mon supérieur, Dr Cooper. Je comprends vous voulez vous rétracter sur votre déclaration au sujet d’Howard Wolowitz.
Sheldon : Oui.
Page : Votre déclaration était fausse ?
Sheldon : Non.
Page : Dans ce cas, je crains que vous ne puissiez pas la retirer.
Sheldon : Je suis désolé. Je ne me souviens pas que vous aillez dis « juré craché ».
Page : Y a-t-il autre chose ?
Sheldon : Oui. Je tiens à offrir une déclaration élogieuse à propos d’Howard et les nombreuses et excellentes qualités, que je crois, feront pencher la balance en sa faveur. Howard Joel Wolowitz. H pour honnêteté, qu’il a beaucoup. O, pour remarquable, dont il est l’exemple. W pour l’esprit, dont il ne manque pas pour ses blagues. A pour artistique, sa capacité …
Page : Je suis désolée. M. Cooper, le dossier est déjà clos.
Sheldon : Mais j’ai encore R et D à faire.
Page : Il est clos.
Sheldon : Je ne comprends pas pourquoi vous vous acharnez sur mon ami, Howard, alors qu’il y a des menaces beaucoup plus graves pour la sécurité. Par exemple, la première fois que j’ai rencontré Leonard, il était sur le point de divulguer des secrets sur des roquettes à un espion nord-coréen, et aucun agent n’a enquêté la dessus.
Page : Vous parlez de Leonard Hofstadter ?
Sheldon : Non, d’un autre Leonard. Il est… chinois, cheveux roux, six doigts. Au revoir.
SCENE : L’université.
Sheldon : Raj. As-tu vu Howard ?
Raj : Je pense qu’il est en train de déjeuner. Euh, Sheldon, je voudrais te présenter à Neil DeGrasse Tyson du Hayden Planétarium à New York.
Sheldon : Je connais bien le Dr Tyson. Il est responsable de la rétrogradation de Pluton du statut de planète. J’ai aimé Pluton. Ergo, je ne vous aime pas.
Dr Tyson : Mais en fait, je n’ai pas rétrogradé Pluton. Cela a été un vote de l’Union Internationale d’Astronomie.
Sheldon : Si les « si » et les « mais » étaient des bonbons et des noix, nous serions tous joyeux à Noël. Pensez-y, Dr Tyson.
Dr Tyson : Est-ce le gars dont vous me parliez ?
Raj : Oh, ouais.
Sheldon : Howard. La personne en cause pour ne pas avoir eu ton habilitation de sécurité, c’est moi.
Howard : Toi ?
Sheldon : Oui, mais avant de te fâcher, je veux que tu saches que je suis allé au FBI pour revenir sur ma déclaration.
Howard : Et ils étaient d’accord ?
Sheldon : Non, tout ce que j’ai fait, c’est empirer les choses. En tout cas, j’ai été criblé de culpabilité, ce qui a fait que Gorn a infecté mon sommeil paradoxal. Donc, je suis ici maintenant pour te dire que je suis désolé.
Howard : Tu te moques de moi ? Tu m’as fais perdre deux années de carrière, et tu penses que cela va aller avec « je suis désolé » ?
Sheldon : Oui. J’ai suivi le protocole social. J’ai essayé de réparer mes torts, et quand je n’ai pas réussi à le faire, j’ai prononcé des excuses sincères. Maintenant, tu dois dire, excuses acceptées et je t’offre un tape m’en cinq unique.
Howard : Tes excuses ne sont pas acceptées.
Sheldon : Tu me fais une blague. C’est ça, n’est-ce pas ?
Howard : Laisse-moi tranquille, Sheldon.
Dr Tyson : Dr Cooper, je voulais que vous sachiez que je suis désolé pour le rôle que j’ai joué dans la matière de Pluton.
Sheldon : Oh, taisez-vous.
SCENE : Le Cheesecake Factory.
Penny : Sheldon ?
Sheldon: Salut.
Penny: Qu’est-ce que tu fais ici?
Sheldon : J’ai des problèmes, Penny. Je viens les déverser à l’oreille attentive du barman local.
Penny : Tu sais, ils ont un bar vraiment sympa plus loin à l’Olive Garden.
Sheldon : Je n’aime pas l’Olive Garden. Ils me traitent comme un membre de leur famille.
Penny : Très bien, Sheldon. Que puis-je faire pour toi ?
Sheldon : Alcool.
Penny : Tu pourrais être un peu plus précis ?
Sheldon : Alcool éthylique. 40 millilitres.
Penny : Je suis désolée, chéri. Je ne connais pas les millilitres.
Sheldon : Ah ! Pauvre président James « Jimmy » Carter. Il a lancé l’Amérique au système métrique mais a simplement abandonné. Il se demande pourquoi il a été président qu’un semestre.
Penny : Ca fait environ 40 millilitres ?
Sheldon : Plus ou moins.
Penny : Bien. Maintenant, où en étions-nous ?
Sheldon : Je crois que tu étais sur le point de me demander de choisir un cocktail. Heureusement, grâce aux alcooliques doués en informatique, il y a une application pour ça. Voyons voir. Harvey Wallbanger. Euh. Sex on the beach. Je ne pense pas. Rob Roy, Silk Slipper, Mad Hatter. Ooh ! Je voudrais un Rosewater Ricky.
Penny : Un quoi ?
Sheldon : Tu as besoin de cerises au brandy dénoyautées, de gin, d’eau de rose, de quelques gouttes d’Angostura et de rhum ambré. Premièrement, écraser les cerises avec le sucre, puis les arroser avec le rhum et quelques gouttes d’Angostura. Faire flamber le rhum caramel …
Penny : Et voilà, un Rosewater Ricky.
Sheldon : Ce n’est pas à ça qu’il ressemble sur l’image.
Penny : Oh, tu sais, tous les barmans le font différemment. Pourquoi ne pas faire un essai.
Sheldon : D’accord. Au système métrique. Je ne sens pas les cerises.
Penny : D’accord. Sheldon, qu’est-ce qu’il se passe ?
Sheldon : J’ai fait du tort à Howard, et il n’accepte pas mes excuses.
Penny : Oh, c’est vrai. Oui, Leonard me l’a dit. Désolée, chéri.
Sheldon : Penny, tu fais face à l’échec quotidiennement. Comment gères-tu ?
Penny : Je bois.
Sheldon : A boire. Non. Oh, si seulement il y avait une façon de forcer Howard à accepter mes excuses afin que je puisse échapper à ces miasmes de la culpabilité.
Penny : Tu sais, parfois les choses se passent, et il n’y a rien que tu puisses faire à ce sujet. Par exemple, Lisa Peterson ne m’a pas parlé depuis la terminale, parce que peu importe comment tu présentes tes excuses, tu ne peux pas revenir en arrière et voler le petit ami de quelqu’un.
Sheldon : Je vois. Tu es en train de me dire que je suis face à un scénario impossible de la Starfleet Académie : le Kobayashi Maru.
Penny : Exactement. Parfois, tu ne peux pas gagner.
Sheldon : Le capitaine Kirk a gagné.
Penny : Kirk a triché.
Sheldon : Impressionnant que tu saches ça. Difficile à croire que je suis en train d’avoir cette conversation avec toi.
Penny : Juste là avec toi.
Sheldon : Kirk a battu Kobayashi Maru en reprogrammant le simulateur. C’est ça !
Penny : Quoi ?
Sheldon : Je vais reprogrammer Howard.
Penny : Quoi ? Sheldon, tu ne peux pas reprogrammer les gens.
Sheldon : Non, tu ne peux pas reprogrammer les gens. A James Tibère Kirk.
SCENE : Le restaurant universitaire.
Sheldon : Bonjour à tous.
Leonard : Bonjour.
Raj : Hey.
Sheldon : Howard, tu te sens mieux à propos de moi aujourd’hui, n’est-ce pas ?
Howard : Pas vraiment.
Sheldon : Si, tu l’es. J’utilise la programmation neurolinguistique, afin de modifier tes pensées habituelles.
Howard : Oh. Va-t’en, Sheldon.
Sheldon: Il y a un e-book de 9,95 $ dans les égouts.
Raj : Qu’est-ce qu’il y a dans le sac ?
Sheldon : C’est pour Howard.
Howard : Oh, Sheldon, tu ne peux pas résoudre ce problème avec des cadeaux.
Sheldon : Cependant, je t’ai blessé, et que tu me pardonnes ou non, je veux te donner ça.
Howard : Tu me donnes un coussin de canapé ?
Sheldon : Non. Le coussin est purement symbolique. Je te donne ma place sur le canapé.
Howard : Mais tu aimes cet endroit.
Sheldon : Non. J’aime ma mère. Mes sentiments pour ma place sont beaucoup plus importants. Il est le lieu singulier dans l’espace autour duquel tourne mon univers tout entier. Et maintenant, c’est le tiens.
Raj : Oh, mon Dieu, mon pote. Maintenant, tu dois lui pardonner.
Howard : D’accord. Excuses acceptées.
Sheldon : Tapes m’en cinq. Pas trop fort. Merci.
Raj : Je n’ai pas pleuré comme ça depuis Toy Story 3.
SCENE : L’appartement de Leonard et Sheldon.
Howard : Je dois te dire, Sheldon, je comprends pourquoi tu as choisi cet emplacement. La température est bonne, et il n’y a aucun courant d’air. Je peux voir la télévision, et je peux toujours parler à …
Sheldon : J’ai changé d’avis. Sors de ma place.
Penny : Combien de temps ?
Leonard : 94 secondes.
Fin de l’épisode.