Penny relève son courrier en bas de l’immeuble.
Penny : Bon sang, ma Visa est bloquée. Génial, il y a une nouvelle MasterCard !
(Sheldon rentre dans l’immeuble)
Sheldon : Oh Oh…
Penny : Quoi ?
Sheldon : J’allais chercher mon courrier.
Penny : Ok.
(Sheldon reste bloqué à l’entrée)
Penny : Tu essayes de le faire venir par télépathie ?
Sheldon : Par télékinésie, tu veux dire. Mais non. J’étais pas sûr du protocole depuis que Leonard et ne copulez plus.
(Sheldon va chercher son courrier)
Penny : Tu ne peux pas plutôt dire « ne vous voyez plus » ?
Sheldon : Si c’était vrai, oui. Mais vous vivez dans le même immeuble, vous vous voyez tout le temps. La variable qui a changé, c’est la copulation.
Penny : Ok, voilà le protocole. On reste amis, toi et moi, si tu arrêtes de dire « copuler ».
Sheldon : Bien, je suis content qu’on soit encore amis.
Penny : Vraiment ?
Sheldon : Oui. C’était du boulot de t’adapte à ma vie. J’aurais pas voulu que ces efforts s’avèrent vains.
Penny : D’accord.
Sheldon : Que tout soit claire. Je n’ai plus le droit de dire « copuler », juste avec toi ou avec tout le monde ?
Penny : Tout le monde.
Sheldon : Tu négocies dur. Mais ok. Je vais utiliser le mot « rapport ».
Penny: Super…
Sheldon: Ou « fornication ». Mais ça un côté jugement, je le garde en réserve.
(Ils montent les escaliers)
Penny : Sinon comment tu vas ?
Sheldon : Mon existence est un continuum, je vais d’un point A à un point B de façon continue.
Penny : Tu viens de me faire coïter, là, hein ?
Sheldon : Bazinga !
Penny : Et comment va Leonard ?
Sheldon : Il a l’air bien. Même s’il passe bien trop de temps à regarder des photos de toi et à sentir l’oreiller sur lequel tu dormais. Maintenant que j’y pense, il m’a interdit de te le dire.
Penny : Je ferai comme si je n’avais pas entendu.
Sheldon : Fais plutôt comme si je ne l’avais pas dit. Je vois que tu as de la sauce Mama Italia.
(Dans le sac de courses de Penny)
Penny : Oui.
Sheldon : C’est celle que ma mère utilise. Elle aime la cuisine italienne, comme elle dit : « C’est ce que les Romains faisaient manger à Jésus. ».
Penny : Intéressant. Un soir, je te ferai des spaghettis.
Sheldon : J’ai faim maintenant.
Penny : Oh…ok. Laisse-moi une heure et viens manger.
Sheldon : Tu veux bien couper des saucisses et les mettre dans la sauce ?
Penny : Je n’ai pas de saucisses.
Sheldon : C’est pas grave, moi j’en ai. Ma mère surnomme ce plat la chapelle Saucissetine.
(Chacun rentrent dans leur appartement, Sheldon voit Leonard, Rajesh et Howard dans le salon avec des plats chinois)
Leonard : Hey, tu étais où ?
Sheldon : Je discutais avec Penny.
Howard : Qu’es que ne va pas avec toi, on ne traîne pas avec l’es de son colloque ! C’est pas cool.
Leonard : Non, c’est bon. Je m’en fiche. C’est du passé.
Rajesh : Du passé ! C’est pour ça qu’il a essayé tout le journée de fabriquer le flashouilleur de Men in Black.
Sheldon : Il a réussi ? J’aimerais oublier la prestation de Ben Affleck dans Daredevil.
Howard : Ben Affleck aussi. Le problème avec cette situation c’est que tu dois choisir un camp. Tu es dans l’équipe de Leonard ou celle de Penny.
Sheldon : Qui choisit en dernier ?
Howard : Quoi ?
Sheldon : On me choisit toujours en dernier, sauf si il y a un gamin en fauteuil roulant.
Leonard : Sheldon, voilà ton poulet à la mandarine. J’espère que tu as faim.
(Sheldon est gêné)
Sheldon : Bien sûr que j’ai faim. Comme je ne compte manger avec personne d’autre, je vais déguster mon poulet avec l’appétit adéquat.
(Leonard le trouve bizarre)
Leonard : Ok.
Sheldon : Par curiosité, reste-t-il des saucisses ?
Leonard : Je ne sais pas. Pourquoi ?
Sheldon : je fais juste la conversation. Allez l’équipe de Leonard !
(Il fait un « L » avec ses doigts sur son front)
GENERIQUE
Toujours dans le salon, pendant le diner.
Howard : C’est trop bon.
Rajesh : Dis-moi, Tu vas en enfer si tu manges du porc sauce aigre-douce ?
Howard : Il n’y a pas d’enfer chez les juifs. Juste des reflux gastriques.
Leonard : Tu veux la dernière boulette Sheldon ?
Sheldon : Assurément. Je n’ai pas besoin de me limiter, vu que je ne compte rien manger d’autre.
Leonard : On fait un truc, ce soir ?
Howard : Pas moi, je dois aller chercher ma mère à son cours d’aquagym. 18 femmes obèses qui agitent la graisse de leurs bras dans une piscine. On dirait des lamantins à Sea World.
Leonard : Et toi, Raj ?
Rajesh : Et voilà ! Maintenant que tu n’as plus de petite amie, tu veux passer du temps avec moi.
Leonard : On n’a jamais arrêté de se voir.
Rajesh : Oh, s’il te plait, c’est moi que tu appelles en tout dernier recours. Si on était la Ligue de Justice, je serais Aquaman.
Howard : Si seulement tu étais Aquaman, tu pourrais aller chercher ma mère dans le bassin des vieilles.
(Sheldon regarde sa montre)
Sheldon : Excusez-moi, j’ai soif, alors je vais me chercher une boisson rafraîchissante.
Leonard : Bon je vais passer la soirée seul.
Rajesh : Quoi je ne suis plus assez bien pour toi ?
(Sheldon tourne le dos a ses amis pour boire de l’eau, car il cache un paquet de saucisses dans son pantalon, mais il s’y prend mal)
Sheldon : AH ! Ce que j’aime les boissons ! Maintenant je vais faire ma promenade digestive.
Leonard : Depuis quand tu fais des promenades digestives ?
Howard : Ou des promenades tout court ?
Sheldon : D’après une étude, les promenades facilitent la digestion et augmentent la sérotonine. Et tu me connais, s’il y a une chose que j’adore, c’est bien la sérotonine ! Ciao !
Howard : Attends. Je t’accompagne.
Sheldon : Oh, tu n’es pas obligé. Vas-y en premier.
(Il ouvre la porte)
Howard : On pourrait y aller ensemble.
Sheldon : Il n’y a pas de raison que je refuse.
Howard: Ok, on y va.
Sheldon: Attends… Non, aucune raison.
(Howard et Sheldon sortent de l’appartement)
Rajesh : Tu m’as manqué. (À Leonard)
Sheldon et Howard arrivent en bas de l’immeuble.
Sheldon : Bon, salue ta mère de ma part.
Howard : Ok.
(Howard ouvre la porte en attendant Sheldon qui ne bouge pas)
Sheldon : Quoi ?
Howard : Tu as dit que tu allais te balader.
Sheldon : Je n’ai pas dit dehors.
Howard : Donc tu vas monter et descendre les escaliers ?
Sheldon : Bien sûr que non. Ce serait aussi étrange que suspicieux.
(Ils sortent de l’immeuble, dans la rue une femme appelle son chien)
Femme : Au pied, Rumples.
Howard : Tu pars par où ?
Sheldon : Tu pars par où ?
Howard : J’ai garé mon scooter en bas de la rue.
Sheldon : Je vais dans l’autre sens. Salut.
Howard : Salut. En fait, c’est par là.
(Il change de direction)
Howard : Ca ne sent pas la saucisse ?
Sheldon : Non, je veux dire, je ne sais pas ce que ça sent.
Howard : On dirait de la saucisse crue.
Sheldon : Tu as peut-être une tumeur au cerveau.
(Howard monte sur son scooter)
Howard : Bref, bonne balade.
Sheldon : Bon scooter.
Howard : Recule, je chevauche un12 chevaux.
(Howard s’en vas et Sheldon repars en direction de l’appartement mais devant lui se trouve une gros chien)
Sheldon : Oh, salut le chien. Gentil toutou. Tu sans la saucisse, je parie. Regard un chat !
(Le chien court après lui)
Dans son appartement, Penny prépare le repas. Sheldon frappe à la porte.
Sheldon : Penny. Penny….Penny.
(Elle ouvre la porte et trouve Sheldon tout ébouriffé tenant une saucisse dans la main)
Sheldon : Tiens. J’ai échangé les autres contre ma vie.
Dans l’appartement d’en face, Rajesh et Leonard sont devant la télévision.
Rajesh : Leonard ?
Leonard : Oui ?
Rajesh : J’ai pas couché depuis un an.
Leonard : Où tu veux en venir, Raj ?
Rajesh : Ne te flatte pas trop. Je veux sortir voir des filles.
Leonard : Donc vas-y.
Rajesh : Il me faut un assistant. Je ne veux pas passer pour un loser esseulé.
Leonard : Tu penses que ma présence t’y aiderait ?
Rajesh : Oui. A côté de toi, j’ai l’air d’un super parti.
Leonard : Je ne sors pas ce soir, Raj.
Rajesh : Ok. Ça t’embête si je télécharge du porno asiatique dans ta chambre.
Leonard : Beaucoup.
Rajesh : Pas forcement asiatique.
Leonard : Ne t’inquiète pas, tu rencontreras une fille un jour.
Rajesh : Non.
Leonard : Si. Elle sera belle, gentille, sexy et drôle. Elle aura ce que tu veux chez une femme.
Rajesh : Tu le crois vraiment ?
Leonard : Oui. Tu tomberas éperdument amoureux, tu lui donneras ton cœur. Elle le piétinera et le réduira en de pathétiques miettes.
Rajesh : Mais avant, on couchera ?
Pendant ce temps, dans l’appartement d’en face, Sheldon se force à manger les spaghettis que Penny a préparés, car il n’a plus faim.
Sheldon : Hum, hum, hum, ça c’est italien.
Penny : Donc Leonard a bien pris ta venue ici ?
Sheldon : Oh, oui, il a dit : « ça va, je m’en fiche. » Et pas d’une façon qui laisserait penser qu’il masquait sa souffrance et son sentiment de trahison.
Penny : Tant mieux.
Sheldon : J’ai la joie d’ajouter qu’il ne pleure plus à cause de toi.
Penny : Il a pleuré ?
Sheldon : Oh, encore un détail que je ne devais pas révéler.
Penny : Oh, mon dieu, je me sens si mal.
Sheldon : Toi aussi tu as mal à l’estomac ?
Penny : Non, pourquoi ? Toi oui ?
Sheldon : Non.
Penny : Pourquoi tu m’as demandé ça alors ?
Sheldon : Je fais juste la conversation, par politesse. A ton tour.
Penny : Ok… Donc quoi de neuf dans ta vie ?
Sheldon : Eh bien… mes nouvelles chaussures ne sont pas faites pour la course.
Penny : Tu cours ?
Sheldon : Non. Mais c’est une intuition que j’ai. Hum, hum, hum. (Mange les spaghettis)
Penny : Je suis si contente que ça te plaise.
Sheldon : C’est le cas. Tu sais Leonard ne cuisine jamais pour moi.
Penny : Sans doute parce qu’il ne sait pas cuisiner.
Sheldon : Toi non plus, mais tu as quand même fait ça.
Penny : Bref. Oh, je vais sortir le cheesecake du frigo.
Sheldon : Je suis dans l’enfer des juifs (en touchant son estomac).
De retour avec Leonard qui regarde la télévision et Rajesh qui es sur son ordinateur.
Rajesh : Regarde. Elle le fait vraiment ou c’est du Photoshop ?
Leonard : Je suis presque sûr que Martha Stewart ne s’est jamais mise nue dans une pièce pleine de japonais obèses.
Rajesh : Tu n’en sais rien. La prison, ça vous change une femme.
(Sheldon rentre)
Leonard : Hey, où tu étais ?
Sheldon : Je te l’ai dit, je me baladais.
Leonard : Pendant une heure et demie ?
Sheldon : Je me suis perdu.
Leonard : Comment ? Tu as un GPS sur ton téléphone.
Sheldon : Les satellites sont en pannes, à cause des éruptions solaires.
Rajesh : Il n’y en a pas en ce moment.
Sheldon : Si.
Rajesh : Mec, je suis un astrophysicien. S’il y en avait, j’y serais à fond.
Sheldon : Désolé, je me suis mal exprimé. Je voulais dire : je n’avais plus de batterie.
(Sheldon part dans sa chambre)
Leonard : C’était quoi, ça ?
Rajesh : Aucune idée. Tu penses que c’est vraiment Hilary Clinton s’envoyant Oprah ?
Leonard : Oh, il te faut vraiment une copine.
Plus tard dans la nuit, Leonard dort dans sa chambre lorsque Sheldon frappe à sa porte.
Sheldon: Leonard. Leonard. Leonard.
Leonard: Entre!
Sheldon: Merci de me recevoir à l’improviste.
Leonard : Qu’est-ce que tu veux Sheldon ?
Sheldon : Peut-être que ce n’est pas le bon moment.
Leonard : Dis-moi pourquoi tu me réveilles ou sinon je te jure devant dieu que je vais te tuer.
Sheldon : Es-tu vraiment sûr que des menaces de mort sont un bon début pour une discussion ? Des fois ton manque de finesse sociale me sidère parfois.
Leonard : Qu’est-ce que du veux ?
Sheldon : Tu devrais t’asseoir.
Leonard : Je suis dans mon lit
Sheldon : Exact. Tu devrais t’asseoir dans ton lit.
Leonard : Sheldon !!
Sheldon : Je vois Penny dans ton dos.
Leonard : Ok. Qu’entends-tu par « voir » Penny ?
Sheldon : On a dîné ensemble hier. Elle m’a fait des spaghettis avec des saucisses en dés. Enfin, une saucisse. J’ai dû lâcher les cinq autres à un chien. Un gros chien. Un chien d’enfer. C’est une tangente, j’y reviendrai après l’histoire principale.
Leonard : Bien, pourquoi as-tu dîné avec Penny ?
Sheldon : Je te l’ai dit, elle a fait des spaghettis et des saucisses. J’aime les spaghettis avec des saucisses.
Leonard : Alors pourquoi avoir mangé chinois avec nous ?
Sheldon : Pour ne pas te bouleverser. Howard a été clair : je dois être fidèle à mes camarades et non à des femmes vendant leur corps.
Leonard : A-t-il dit « Les potes avant les putes ? »
Sheldon : Oui, j’ai reformulé pour ne pas insulter les prostituées.
Leonard : Sheldon, ce n’est pas grave si tu veux être ami avec Penny.
Sheldon : Oh, Le tourment qui me prive du sommeil profond est dont injustifié ?
Leonard : Oui.
Sheldon : Alors comme dirait ma mamie : j’ai tué le cochon mais personne ne voulait de bacon.
Leonard : On dirai bien.
Sheldon : Et maintenant comme promis, ma tangente : Sheldon et le chien d’enfer.
(Sheldon s’installe sur le lit de Leonard et ce dernier se frappe la tête)
Sheldon : Ou comment j’ai perdu mes saucisses.
Le lendemain dans la laverie, Leonard range ses vêtements lorsque Penny arrive avec son linge.
Penny : Oh, heu, je peux repasser.
Leonard : Ne sois pas bête. On est voisins, autant s’habituer à se croiser.
Penny : Oui, tu as sûrement raison.
(Après un petit moment de silence)
Leonard : Tu t’habitues ?
Penny : Non.
Leonard : Moi non plus. Oh Sheldon pensait que je serais contre votre amitié. En tout cas sache que ce n’est pas le cas.
Sheldon : Oh, tant mieux, parce que sa mère m’a appelée.
Leonard : Sa mère ?
Penny : Oui. Elle veut que je l’emmène acheter des draps et des serviettes.
Leonard : J’allais le faire.
Penny : Oh, ben vas-y, fais-le.
Leonard : J’ai pas envie. Tu peux le faire.
Penny : Ok, bon, tu l’emmèneras acheter de nouvelles chaussures.
Leonard : Je viens de le faire.
Penny : Il dit qu’elles lui font mal aux pieds.
Leonard : Bien, on ira acheter de nouvelles chaussures samedi prochain.
Penny : Oh, non des collègues et moi allons à Disneyland samedi, et Sheldon veut venir.
Leonard : Tu l’emmène à Disneyland.
Penny : Et bien il m’a entendu en parler au téléphone, j’allais pas lui dire non.
Leonard : D’accord, mais si tu le gaves de Fast-food, dis-le moi. Je ne vais pas lui ramener un bon dîner si c’est pour le gâcher.
Penny : On va à Disneyland, il va manger des cochonneries.
Leonard : Ce que j’ai dit, c’est que je voulais juste être prévenu.
Penny : Ok, comme tu veux.
Leonard : Ne le laisse pas faire Space Mountain après un repas. Il te dira qu’il peut le gérer et tu finiras avec un churro digéré sur tes pompes.
Penny : Compris. Il y a autre chose ?
Leonard : Oui ne laisse pas Dingo l’approcher. Il fera des cauchemars, et ce sera à moi de gérer ça.
Penny : Quel est le problème avec Dingo ?
Leonard : Aucune idée. Plutôt, ça va.
Samedi soir Leonard est à l’appartement en train de jouer avec Rajesh et Howard.
Rajesh : Tu crois que la femme élastique de « The incredibles » prend la pilule, ou bien utilise un diaphragme.
Howard : Ok, c’est officiel, nous n’avons plus de sujet de conversations.
(Penny rentre avec Sheldon, ce dernier porte les oreilles de Mickey et un sac remplis d’objet de Disney)
Penny : C’est nous. Il est 22h, vous étiez où ?
Sheldon : On est restés voir le spectacle aquatique. De la magie Disney à l’état pur.
Leonard : Je devais y aller avec lui.
Penny : Comment j’étais supposer savoir ça ?
Sheldon : Ce n’est rien, j’y retournerai avec toi.
Leonard : J’ai à manger. Tu devais téléphoner.
Penny : Je sais, je sais.
Sheldon : Je peux toujours manger.
Penny : Non. Tu as déjà vomi une fois. Mets ton pyjama et brosse-toi les dents.
Sheldon : Ok, mais ne vous disputez pas.
Leonard : On ne se dispute pas.
Penny : File.
Leonard : Dis merci à Penny de t’avoir emmené à Disney.
Sheldon (avec un grand sourire) : Merci, Penny.
(Sheldon part dans sa chambre)
Penny : De rien, mon chou.
Leonard : Tu veux un café ?
Penny : Oh, heu, je devrais y aller.
Leonard : Aller, c’est juste un café.
Penny : Ok.
(Ils partent en direction de la cuisine, Howard reste bouche bée et Rajesh lui dit quelque chose à l’oreille)
Howard : Oh, oui tout ça me parait tordu, à moi aussi.
Leonard : Qu’est-ce que ça sent ?
Penny : Le churro de Sheldon sur mes pompes.
(Leonard lui montre bien qu’il l’avait prévenu)
Un peu plus tard Leonard et Penny regardent Sheldon dormir, avec ses oreilles mickey)
Penny : Un vrai petit ange quand il dort.
Leonard : Oui, dommage qu’il se réveille.
Penny : Je pense qu’on peut y arriver.
Leonard : A étouffer Sheldon durant son sommeil ? Mais c’est mal.
Penny : Non, à être amis. Toi et moi.
Leonard : Oh, bien sûr. Absolument.
Penny : Bien, je suis contente.
Leonard : J’ai une idée : il y a des amis qui couchent ensemble.
(Ils sourient)
Penny : Bonne nuit, Leonard.
Leonard : Je plaisante. Une petite blague entre amis.
(Leonard referme la porte de la chambre de Sheldon, qui est en train de rêver)
Sheldon : Non, pas Dingo.
Fin
Spartacus